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Seroux d'Agincourt, Jean Baptiste Louis Georges
Histoire de l'art par les monumens, depuis sa décadence au IVe siècle jusqu'à son renouvellement au XVIe (Band 2): Texte. Sculpture. Peinture. — Paris, 1823

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https://doi.org/10.11588/diglit.1303#0103
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HISTOIRE DE L'ART

PAR LES MONUMENS,

DEPUIS SA DÉCADENCE AU IVe SIÈCLE
JUSQU'À SON RENOUVELLEMENT AU XVP.

PEINTURE.

INTRODUCTION.

Je dirai avec Pline, en commençant celte partie de mon travail: De Picturœ inilù's încerta, nec
instituti operis quœstio est: on ne trouve que des incertitudes sur l'origine de la Peinture, et il
n'entre pas dans mon plan de remonter jusque-là. Contentons-nous d'observer, ainsi que nous
l'avons fait pour la Sculpture et l'Architecture, qu'il y a lieu de croire que des circonstances na-
turelles, le besoin, le plaisir, ont occasionné chez tous les peuples l'invention de cet art, et l'ont
coudait par-tout plus ou moins près de la perfection (a)3

Celte première source, celle du besoin, se montre avec évidence chez les Egyptiens, parecqu'ils
sont, de tous les peuples ancieus, celui de qui les monumens ayant été le plus durables, nous ont
conservé le plus de moyens de reconnaître l'emploi antique et primitif des couleurs.

Les Egyptiens firent usage de la peinture comme de la gravure ou de la sculpture, pour exprimer
leurs pensées, d'abord par des ligures simples, ensuite par des hiéroglyphes on des figures abrégées,
lesquelles enfin, par une nouvelle altération, devinrent des lettres ou des caractères alphabétiques;
etpeut-élre, afin de rappeler l'origine de ces derniers signes, aurait-on pu les désigner habituellement

;«) Ceiw u)iiuiuii ((m place |'.nii;iiie des arts ilu dessin dans lespve- ci les teintes îles objets. L'emploi île ces lignes et de ces coulcurs'so

miercs el simples inspirations de !.i naiurc, |e Li reproduis de m niveau, présente naturel lemeiil aux lu un mes île Unîtes les nations, cl l'art de

Elle me pavait fortement appuyée par quelques nues des profondes le diriger, aiu-i que île I, h ndie utile, est ee qu'un appelle le dessin,

observations énoncées dans le discours préliminaire d'un célèbre et lu Peinture, la Sculptera, Si menu 1 Au bitecture.

De la Peinture clie;
les Égyptiens.

grand ouvrage.

L'auteur montre avec évidence que le principe de toutes nos con- séqucni propres à tous les peuples et à tous les homme). Il ne peut y

t daos nos sensations, qu'elles nous apprennent noue avoir de différence réelle que dans les modèles Ht don» les instrument

celle des objet! extérieur». De là naissent d'abord que la nature par ses A\\ ci -es libéralités, el le. bininnes par leurs insti-

ii.js idées primitive-11 directes; et o celles-i1 se joignent bientôt une unions, présentent dans un eut d'excellence plus ou moins grand en

aiitrccspèccdc sensations ou de Connaissances réllei 'lues qui notisaver- ilill'cuui.. i initiées; île là résulte la pciïection ou la uiédiocrité des

lissent que nous pouvons créer des eues semblables aux objets île nus pioduits de l'imitation.

idées primitives, c'est-à-dire, semblables à nous et à ce qui tient à nous Le p.ilci tn.nnciiieut des an- du dessin dépend principalement .l'un

I* moyen de cette création est l'imitation de la nature. cm» des mis réunit selon se- principes dan- un même sujet. Heureux

'■es ageiis de cette imitation elle-même sont des lignes et des cou- le peuple qui u oui e ces beautés dans son propre sein ; il se montrera

leurs, qui reproduisent à l'œil, Olî rappellent à lu mémoire le* formes dans ses imitations lu (ils de lu nature!
 
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