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https://doi.org/10.11588/diglit.1303#0112
PREMIÈRE PARTIE.
DÉCADENCE DE LA PEINTURE, DEPUIS LE IV
JUSQU'AU XIV SIÈCLE.
PEINTURE A FRESQUE.
PI. i Afin démontrer plus clairement quel fut l'état de la Peinture pendant les siècles de décadence,
■He resnaintu- Je '"ll's Pr<^ce^er ^es tristes'productions de ces tems malheureux, par une planche riche des chefs-
inùques, paire- d'œuvrc du plus bel âge j comme déjà je l'ai pratiqué pour l'Architecture et pour la Sculpture.
On seul bien que la comparaison qui pourra s'établir au moyen de ces rapprochemens, n'aura
jiour objet que le choix, des sujets, l'invention et l'ordonnance des tableaux [a); car le tems qui
efface tout, ne permet de juger de l'expression que rarement, et jamais du coloris, partie quelque-
fois négligée dans ces peintures à fresque.
On pourra remarquer aussi que les peintures antiques parvenues jusqu'à nous, sur-tout celles
d'Herculanum, n'offrent ni dans le dessin ni dans le coloris la même perfection que dans les
deux autres parties de l'Art; celte différence provient de ce qu'elles ne sont, la plupart, que.
des imitations d'originaux sortis de mains plus habiles, cl qui probablement n'avaient point
clé peints sur des murs (/>). Les grands maîtres en général, malgré quelques exemples contraires,
peignaient de préférence des tableaux qui pussent être déplacés, et transportés d'un pays dans un
autre.
Quoi qu'il en soit, les morceaux retracés ici, doivent suffire pour faire apprécier le mérite des
Ecoles antiques, pour justifier les éloges qu'elles ont obtenues (e), et principalement, je le répète,
(a) J'observerai, .in sujet <1e cette pland.c, eo que je me crois obligé bizarres d'art bitecture dan» ta manière de nos arabe«quc. C'est ce qui
de h ip. (i. quel ;■!,;. i.. c'est qu'a6u d'obtenu île la vue <lc ces monu- m'a donna lieu d'avancer que le compositions héroïques qu'on r
■ m-!■•' • • et leur rapprochement toute l'utilité qu'on peut désirer, il ne trouve en plus petit n.....bre, telles que le tableau <lc Thésée, edu
fout pas uégugei a.-......ultei les gravures qui en ont été publiées en d'Orcstu, ei celui do l'éducoiion d'Achille, doivent ntoir été copiés
grand. I i multipliciié des objets que j'avais a réunir m'a Forcé d'en pardespoioiiwd'onienieut,d'aprèsdesouvra^aSlèbres,plac«d»ni
réduire seosibloment les dimensions, poui ne pas trop accroître le desUcui distinguos
nombre des planches, Le peinture représentant Thésée voinqueur du Miuoiourc, i (ti
viii ontièrviui'iit Ici.....imIi: |.m....... iiontiùrii tiMiucparicU-s '"(»! lan.un, en i'i<> et ccl.icm conforme ai t que dit Viiruvo, qui, enuout
de leurs productions, m les plaçaient point sur des murailles, oit elles sénés les imagos des dieu* et (es tableaux historiques h*t*«ir»
dussent demeurer imprimée», uno in hco mantunu. dtorun simulacre, scu taèuùuvm ■),;■■
Pliuo.qui noua mît «ununitic co l'an (XXXV, 10), nous donne aussi (c) A l'appui de ce que je dis ici en général, et partieulieremeai
lieu de pré.....>e. que l'usage de peindre .... les murs appartient pai - .... tnjci des peintures .1 II...eut........, n'osant .l&irer •pi'iM s'en *>F
ticulicromeut aux deux époques do l'enfance cl de la vieillesse de l'Arti porto .. mon jugement, j'invoquerai celui d'un maître qu'une ewé'
Ait... âpel)e,qni i......|uo l'époquo de la perfection, le Pactla, por- approfondie do l'antique, cl des obscrvaùom. faites sur les liens mémo.
Usdié, ou la salle do.....varaatïou de Delphes Les sujets traités pai peintre [Rome, ...-.] . ..S:. pag loi), .;,... - a.uir expliqué tout os
I.....B-icin ....... Api H.- .•!.... !.. upoiguii............a......rs des corn- .•>.. -. Clw eonsaptma.maes&ia ostileiàno toccatc, dipint*''/&■
des jeui, dei daoses, des intérieurs d'édifices oi des décorations
DÉCADENCE DE LA PEINTURE, DEPUIS LE IV
JUSQU'AU XIV SIÈCLE.
PEINTURE A FRESQUE.
PI. i Afin démontrer plus clairement quel fut l'état de la Peinture pendant les siècles de décadence,
■He resnaintu- Je '"ll's Pr<^ce^er ^es tristes'productions de ces tems malheureux, par une planche riche des chefs-
inùques, paire- d'œuvrc du plus bel âge j comme déjà je l'ai pratiqué pour l'Architecture et pour la Sculpture.
On seul bien que la comparaison qui pourra s'établir au moyen de ces rapprochemens, n'aura
jiour objet que le choix, des sujets, l'invention et l'ordonnance des tableaux [a); car le tems qui
efface tout, ne permet de juger de l'expression que rarement, et jamais du coloris, partie quelque-
fois négligée dans ces peintures à fresque.
On pourra remarquer aussi que les peintures antiques parvenues jusqu'à nous, sur-tout celles
d'Herculanum, n'offrent ni dans le dessin ni dans le coloris la même perfection que dans les
deux autres parties de l'Art; celte différence provient de ce qu'elles ne sont, la plupart, que.
des imitations d'originaux sortis de mains plus habiles, cl qui probablement n'avaient point
clé peints sur des murs (/>). Les grands maîtres en général, malgré quelques exemples contraires,
peignaient de préférence des tableaux qui pussent être déplacés, et transportés d'un pays dans un
autre.
Quoi qu'il en soit, les morceaux retracés ici, doivent suffire pour faire apprécier le mérite des
Ecoles antiques, pour justifier les éloges qu'elles ont obtenues (e), et principalement, je le répète,
(a) J'observerai, .in sujet <1e cette pland.c, eo que je me crois obligé bizarres d'art bitecture dan» ta manière de nos arabe«quc. C'est ce qui
de h ip. (i. quel ;■!,;. i.. c'est qu'a6u d'obtenu île la vue <lc ces monu- m'a donna lieu d'avancer que le compositions héroïques qu'on r
■ m-!■•' • • et leur rapprochement toute l'utilité qu'on peut désirer, il ne trouve en plus petit n.....bre, telles que le tableau <lc Thésée, edu
fout pas uégugei a.-......ultei les gravures qui en ont été publiées en d'Orcstu, ei celui do l'éducoiion d'Achille, doivent ntoir été copiés
grand. I i multipliciié des objets que j'avais a réunir m'a Forcé d'en pardespoioiiwd'onienieut,d'aprèsdesouvra^aSlèbres,plac«d»ni
réduire seosibloment les dimensions, poui ne pas trop accroître le desUcui distinguos
nombre des planches, Le peinture représentant Thésée voinqueur du Miuoiourc, i (ti
viii ontièrviui'iit Ici.....imIi: |.m....... iiontiùrii tiMiucparicU-s '"(»! lan.un, en i'i<> et ccl.icm conforme ai t que dit Viiruvo, qui, enuout
de leurs productions, m les plaçaient point sur des murailles, oit elles sénés les imagos des dieu* et (es tableaux historiques h*t*«ir»
dussent demeurer imprimée», uno in hco mantunu. dtorun simulacre, scu taèuùuvm ■),;■■
Pliuo.qui noua mît «ununitic co l'an (XXXV, 10), nous donne aussi (c) A l'appui de ce que je dis ici en général, et partieulieremeai
lieu de pré.....>e. que l'usage de peindre .... les murs appartient pai - .... tnjci des peintures .1 II...eut........, n'osant .l&irer •pi'iM s'en *>F
ticulicromeut aux deux époques do l'enfance cl de la vieillesse de l'Arti porto .. mon jugement, j'invoquerai celui d'un maître qu'une ewé'
Ait... âpel)e,qni i......|uo l'époquo de la perfection, le Pactla, por- approfondie do l'antique, cl des obscrvaùom. faites sur les liens mémo.
Usdié, ou la salle do.....varaatïou de Delphes Les sujets traités pai peintre [Rome, ...-.] . ..S:. pag loi), .;,... - a.uir expliqué tout os
I.....B-icin ....... Api H.- .•!.... !.. upoiguii............a......rs des corn- .•>.. -. Clw eonsaptma.maes&ia ostileiàno toccatc, dipint*''/&■
des jeui, dei daoses, des intérieurs d'édifices oi des décorations