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Seroux d'Agincourt, Jean Baptiste Louis Georges
Histoire de l'art par les monumens, depuis sa décadence au IVe siècle jusqu'à son renouvellement au XVIe (Band 3): Texte. Description des planches — Paris, 1823

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https://doi.org/10.11588/diglit.1304#0011
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TUSLE DES PLANCHES- 7

ligne au pourtour. Au centre de ce lieu était an siège épiscopal ou pontifical, et les ban étaient cou-
verts d'un placage de marbre; décoration qui lui lit donner anciennement, ainsi qu'à plusieurs autres

endroits, ornés di' même p.ir d'antres papes, le litre de Platonui. S1 Damasc, qui cultivait les mu-es

sacrées, y grava sur le marbre,

Hic habitasse prias sanctos cognosûer* débet
Nomine tfuistpta Pétri, porter PauUqua requiri*.

C'est le lieu par lequel on introduit, dans les catacombes de S'Sébastien, les étrangers curieux de prendre
une idée de ces souterrains.

ao. Plan et coupe d'une catacorabc ou cimetière des Sarrasins, située à Taonniric en Sicile. Ce monument
qui, je crois, n'a pas encore été publié, me parait, par sa destination, devoir être rapproché de ceux
qui composent celle planche; il présente les restes d'un cimetière que l'on suppose avoir été celui des
Sarrasins, quand ils étaient maîtres de cette isle. On y voit les traces de rues de 12 pieds de large, bor-
dées de cellules on niches sépulcrales qui pouvaient en avoir 3 à 4, sur 6 à 7 de long; chacune de ces
cellules était probablement fermés par une pierre scellée à l'ordinaire, et chargée de quelque insriiptiun.
M. Bellissard, architecte français fort instruit, de qui je tiens ce dessin, avait reconnu le caractère sar-
rasin ou arabe de ce monument, par son analogie avec d'autres du même genre qu'il avait observés eu
Espagne, à Grenade si long-tcms habitée par les Arabes.

ai. Plan et coupe d'une catacombe des Étrusques, située sons l'antique Tarquinis près de Corne to. Cette nation,
qui depuis adopta l'usage de brûler les corps, et de les renfermer dans de petites urnes, avait commencé,
comme les autres, par les inhumer dans des lieux publics ou sépultures communes. Le plan, las \ 01 m
intérieures, ainsi que les ornemens très curieux de cette catacombe, se voient gravés en grand sur les
planches x et xi, dans la table desquelles on en trouvera une notice plus détaillée.

ai. Partie d'une catacombe ou souterrain qui se voit en France à Quesnel, village du Santerre : on en peut
voir le plan entier dans les Mémoires de l'Académie des inscriptions et bclles-lettivs, loin. xxvn.

Les relations des voyageurs anciens et modernes nous apprennent qu'il n'y a guère de contrées où
l'on ne trouve des excavations du genre de celles que nous avons décrites jusqu'ici, et qui dans \a suite
des tenu deviennent d'un usage quelquefois singulier. Celle qui est en partie gravée sous ce numéro
offre beaucoup d'analogie avec les catacombes, non par sa destination qui u'annouce pas un cimetière,
mais par son origine, la forme de sa fouille, et l'asile qu'elle a procuré à différentes époques.

Aux premiers tenis, ce fut une carrière d'où les habitans tiraient des pierres pour bâtir: aux IX'et
V siècles, ils s'y mirent à l'abri des irruptions des Normands, eux, leurs meubles et leurs bestiaux;
et à cet effet ils y creusèrent des cellules de 10, 13, cl i3 pieds en longueur et largeur, voûtées dans
le tuf en forme de demi-cul de four: les entrées en étaient presque toujours pratiquées et cachées dans
les églises voisines. Aujourd'hui ces lieux, qui reçurent alors, et retiennent ene/>re le nom de TetTitorium
stmclœ liberationis, servent à rassembler les jeunes ailes des villages euviroiinans; elles V viennent tra-
vailler en commun pendant les longues soirées d'hiver, et y faire la veillée, qui tinit toujours par des
danses. Ainsi, de tout tems, les retraites des humains ont été, toiir-à-tour, le théâtre de la crainte, du
travail, et du plaisir.

Le nombre des momimens de ce genre, variés par la nature du sol, des tems, et des coutumes, serait
infini; j'ai dû me borner à ceux-ci, et les préférer, parecqu'ils donnent la plus juste idée d'une sépulture
souterraine, commune, et religieuse; trois caractères qui, comme je le démontre dans le cours de cet
ouvrage, servent à l'explication de l'Architecture, ayant sur terre les mêmes objets sacrés.

a3. Plan et coupe des fouilles qui s'exécutent journellement aux environs de Rome par les particuliers, pour
l'extraction de la pouzzolane.

a4. Plan des grandes fouilles de pouzzolane, ouvertes aux trois fontaines près de Rome, entre la nia Ostiensis
et la fin Appin.

a5. Coupe d'une partie des mêmes fouilles de pouzzolane, aux trois fontaines.

a6. Vue d'un carrefour des catacombes, tel qu'il s'en trouve plusieurs dans celles des environs de Rome, au
sein desquelles il était difficile de ne pas se laisser aller à la rêverie profonde qui m'y a souvent retenu,
comme je suis ici représenté.

37. f'acc antérieure d'un sépulcre creusé dans les parois d'une catacombe chrétienne, et qui n'a pas encore été
ouvert.

28. Intérieur d'un sépulcre ouvert, dans lequel est 1111 squelette entier; an dehors, sur la tuile qui en forme la
clôture, ou distingue le monogramme du Christ; sur les bords, vers la tète, est une lampe, et aux pieds,
 
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