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https://doi.org/10.11588/diglit.1304#0115
TARLE DES PLANCHES. 7
imagines, peut-être, comme nu moyen durable de conserver au moins le souvenir des larmes, que le tems
sèche si promptement>
33. Empreinte d'une brique ayant au milieu un agneau. pour indiquer, à ce qu'il paraît, que le fabricant ëtait
chrétien (Boldetti, pag. 5a8; — Buonarroti, Osservazioni sopra alcunrframmeriti antichi di vasi antichi
divetro, prérare, pag. 74, et pi. ix, lig. (\).
s3. Anneau sigillaire à l'usage des chrétiens, trouvé an cimetière de S" Agnès; il ,1 pour chaton uni- espère
de petite semelle sur laquelle est gravé le mot ivstvs {Aringhi, Roma subterranea, tom. H, pag. 6g8).
BnonaiTOti ( pag. in. de la préface de l'ouvrage cité ci-dessus) fait aussi nient ion de cet anneau, et indique
l'usage que les premiers chrétiens en Faisaient . ainsi que d'autres empreintes du même genre, pour mar-
quer dans les catacoinhes et reconnaître les sépultures des morts qui les intéressaient.
n\. Tenailles, instrument de martyre trouvé dans un sépulcre des catacombes du Vatican (/A/Y/., tom. II,
pag. 684)■ On peut voir d'autres instrument de cette espèce, gravés dans l'ouvrage de Gori {Inscript,
antiq.y tom. 111, pag. 357, W 3a).
a5. Poissons symboliques sur plomb, tirés du cabinet de l'abbé Lelli, antiquaire, à Rome.
26. Lampe de terre cuite, du genre de celles que l'on trouve souvent fixées dans le mortier employé à sceller
les sépultures des martyrs dans les catacombes.
37. Petit autel portatif de terre cuite, accompagné de deux lampes pour l'éclairer, trouvé dans les catacombes
(Aringhi, Roma subterranea, tom. 1, pag. 5iq).
38. Lampe de terre cuite, sur laquelle se voit une colombe tenant le rameau de bon augure.
39. Chiffre usité par les première chrétiens. Celui-ci, qui présente une espèce de croix redoublée, a été trouvé
dans une calacombe sur un fragment de granit. Roldelti, pag. 35l , cite une inarque pareille empreinte
sur une lampe conservée dans le Muséum christianum du Vatican: on la voit aussi sur l'habit du
fossoyeur dont il donne la figure pag. 60, et que je reproduis dans la partie de cet ouvrage relative à
la Peinture, pi. xu, 3S° 1. C'est encore sous cette forme de croix qu'au Tlubet on représente le Dieu
crucifié pour le salut du genre humain (Fr. Augtistini Antonii Giorgi, Alphabetum 'l'hibetanum; Romx,
1763, 111-4°, pag. an, 4'»o, 7^5).
Dans l'ouvrage intitulé, Spiegazione e rijlessioni sopra aicuni sacri monumenti antichi di MUano,
ineiliti; Milano, 17J7, in-4" fig., le P. dominicain Giuseppe Allegranza, expliquant les bas-reliefs <Vi\n
superbe sarcophage de la cathédrale de Milan (pi. iv), observe que cette espèce de croix est formée
de quatre r, ou gamma, entrelacés, et renvoie, pour d'autres éclaircisscmeiis, a la dissertation publiée
par Gori sous ce titre, De mitrato capite Jésus Christi.
M. Visconli, plus simplement, présume que celte ligure n'est souvent que l'indication d'une séparation
ou finale, telle qu'est un point dans le cours d'un écrit; et il en cite de pareilles qu'il a observées sur
des monnaies ou des poids antiques (Dissertaz. su due Mosaici ant., etc.; Parma, 1788, in-8°, pag. 43).
3o. Inscription sépulcrale ayant au-dessous la figure emblématique de deux pieds ( Lupi, Ad Epitaphiurn
Severxr martyris, etc., pag. 69).
3i. Anneau ayant sur le chaton des symboles chrétiens (Aringhi, Roma subterranea, tom. 11, pag. 708).
Le monogramme que présente cet anneau ou cachet, ainsi que celui de l'inscription N° 43 de celte plan-
che, est reconnu, sans difficulté, pour être celui du Christ; il n'y a, parmi les écrivains, de dissentiment
que sur l'époque de son premier emploi : les uns la fixent au tems de Constantin; les autres, se fon-
dant sur l'usage fréquent qu'ils voient en avoir été fait bien avant le 1.' gne de ce prince, la tout remonter
plus haut. Cette dernière opinion, ainsi que l'observe Huonarroti, est appuyée par un grand nombre
d'inscriptions et de monnmens trouvés dans les catacombes (Osservazioni sopra aicuni frtimmenti dî
vetro, préface, pag. xu ).
Dans une Dissertation philologique sur differens monumens sacrés (Rome, 17J1, in-.'i°, pag. 44» ^"* 5)
Vellori recule encore de beaucoup l'origine de ce monograin me, d'après l'observation qu'il en a faite sur
des monnaies égyptiennes, et le regarde comme la marque du monétaire, ou des Ptulomées.
3a. Grille de fenêtre, formée d'une dalle de pierre percée à jour, qui Servait .1 éclairer Péglîse souterraine de
S' Silvestre pris S' Martin des monts a Rome Aringhi, Roma subterranea ; tom. Il, pag. 38i). Celte
sorte de grille était Usitée dans les catacombes. On peut consulter Wirickehnann sur les fenêtres des
anciens (Osservazioni sull' Architettura dcgli antichi, tom. 111, pag. 74 délia Storia délie arti).
Les fragmcii5 décrits ci-dessus sous les N* \k. i5, 16, 'il, 'ici, 28, 31), ainsi que les trois premiers
de la planche précédente, faisaient partie de ma collection; je les ai déposés au Muséum christianum
du Vatican, comme à leur véritable place.
imagines, peut-être, comme nu moyen durable de conserver au moins le souvenir des larmes, que le tems
sèche si promptement>
33. Empreinte d'une brique ayant au milieu un agneau. pour indiquer, à ce qu'il paraît, que le fabricant ëtait
chrétien (Boldetti, pag. 5a8; — Buonarroti, Osservazioni sopra alcunrframmeriti antichi di vasi antichi
divetro, prérare, pag. 74, et pi. ix, lig. (\).
s3. Anneau sigillaire à l'usage des chrétiens, trouvé an cimetière de S" Agnès; il ,1 pour chaton uni- espère
de petite semelle sur laquelle est gravé le mot ivstvs {Aringhi, Roma subterranea, tom. H, pag. 6g8).
BnonaiTOti ( pag. in. de la préface de l'ouvrage cité ci-dessus) fait aussi nient ion de cet anneau, et indique
l'usage que les premiers chrétiens en Faisaient . ainsi que d'autres empreintes du même genre, pour mar-
quer dans les catacoinhes et reconnaître les sépultures des morts qui les intéressaient.
n\. Tenailles, instrument de martyre trouvé dans un sépulcre des catacombes du Vatican (/A/Y/., tom. II,
pag. 684)■ On peut voir d'autres instrument de cette espèce, gravés dans l'ouvrage de Gori {Inscript,
antiq.y tom. 111, pag. 357, W 3a).
a5. Poissons symboliques sur plomb, tirés du cabinet de l'abbé Lelli, antiquaire, à Rome.
26. Lampe de terre cuite, du genre de celles que l'on trouve souvent fixées dans le mortier employé à sceller
les sépultures des martyrs dans les catacombes.
37. Petit autel portatif de terre cuite, accompagné de deux lampes pour l'éclairer, trouvé dans les catacombes
(Aringhi, Roma subterranea, tom. 1, pag. 5iq).
38. Lampe de terre cuite, sur laquelle se voit une colombe tenant le rameau de bon augure.
39. Chiffre usité par les première chrétiens. Celui-ci, qui présente une espèce de croix redoublée, a été trouvé
dans une calacombe sur un fragment de granit. Roldelti, pag. 35l , cite une inarque pareille empreinte
sur une lampe conservée dans le Muséum christianum du Vatican: on la voit aussi sur l'habit du
fossoyeur dont il donne la figure pag. 60, et que je reproduis dans la partie de cet ouvrage relative à
la Peinture, pi. xu, 3S° 1. C'est encore sous cette forme de croix qu'au Tlubet on représente le Dieu
crucifié pour le salut du genre humain (Fr. Augtistini Antonii Giorgi, Alphabetum 'l'hibetanum; Romx,
1763, 111-4°, pag. an, 4'»o, 7^5).
Dans l'ouvrage intitulé, Spiegazione e rijlessioni sopra aicuni sacri monumenti antichi di MUano,
ineiliti; Milano, 17J7, in-4" fig., le P. dominicain Giuseppe Allegranza, expliquant les bas-reliefs <Vi\n
superbe sarcophage de la cathédrale de Milan (pi. iv), observe que cette espèce de croix est formée
de quatre r, ou gamma, entrelacés, et renvoie, pour d'autres éclaircisscmeiis, a la dissertation publiée
par Gori sous ce titre, De mitrato capite Jésus Christi.
M. Visconli, plus simplement, présume que celte ligure n'est souvent que l'indication d'une séparation
ou finale, telle qu'est un point dans le cours d'un écrit; et il en cite de pareilles qu'il a observées sur
des monnaies ou des poids antiques (Dissertaz. su due Mosaici ant., etc.; Parma, 1788, in-8°, pag. 43).
3o. Inscription sépulcrale ayant au-dessous la figure emblématique de deux pieds ( Lupi, Ad Epitaphiurn
Severxr martyris, etc., pag. 69).
3i. Anneau ayant sur le chaton des symboles chrétiens (Aringhi, Roma subterranea, tom. 11, pag. 708).
Le monogramme que présente cet anneau ou cachet, ainsi que celui de l'inscription N° 43 de celte plan-
che, est reconnu, sans difficulté, pour être celui du Christ; il n'y a, parmi les écrivains, de dissentiment
que sur l'époque de son premier emploi : les uns la fixent au tems de Constantin; les autres, se fon-
dant sur l'usage fréquent qu'ils voient en avoir été fait bien avant le 1.' gne de ce prince, la tout remonter
plus haut. Cette dernière opinion, ainsi que l'observe Huonarroti, est appuyée par un grand nombre
d'inscriptions et de monnmens trouvés dans les catacombes (Osservazioni sopra aicuni frtimmenti dî
vetro, préface, pag. xu ).
Dans une Dissertation philologique sur differens monumens sacrés (Rome, 17J1, in-.'i°, pag. 44» ^"* 5)
Vellori recule encore de beaucoup l'origine de ce monograin me, d'après l'observation qu'il en a faite sur
des monnaies égyptiennes, et le regarde comme la marque du monétaire, ou des Ptulomées.
3a. Grille de fenêtre, formée d'une dalle de pierre percée à jour, qui Servait .1 éclairer Péglîse souterraine de
S' Silvestre pris S' Martin des monts a Rome Aringhi, Roma subterranea ; tom. Il, pag. 38i). Celte
sorte de grille était Usitée dans les catacombes. On peut consulter Wirickehnann sur les fenêtres des
anciens (Osservazioni sull' Architettura dcgli antichi, tom. 111, pag. 74 délia Storia délie arti).
Les fragmcii5 décrits ci-dessus sous les N* \k. i5, 16, 'il, 'ici, 28, 31), ainsi que les trois premiers
de la planche précédente, faisaient partie de ma collection; je les ai déposés au Muséum christianum
du Vatican, comme à leur véritable place.