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https://doi.org/10.11588/diglit.1304#0150
_,'•> SCULPTUB E.
7. L'Aurore ci le Crépuscule, figures, plus grandes que nature, exécutées en marbre par Michel-Ange, pour
le tombeau de Laureni de Médicis,duc dTJrbin, dont la statue assise s,- voit sons le numéro précédent
rVasari, //"</■• tom. H'- Pa6' jJ(i el a4o. — Cmelli, ibid.. pag, 5ag el 533 ,
PLANCHE XL\ III.
Espt-cc de résumé général de l'histoire de la Sculpture par les médailles
ci 1rs nicrrcs gravées.
IN ARCTVM COACTA..... AnTIS MAIESTAS. Pu!»., lin, $).
MÉDAILLES.
1. Auguste; l'ordre historique et sur-tout le soin que prit ce prince d'employer l«a meilleurs artistes grecs
devaient faire placer son image à l.i Léte de cette planche. I" siècle.
a. Néron; a travers les traits de beauté qni distinguèrent sa b'gure, dans ses pins jeunes années, l'artiste a
ml faire percer ceux qui décèlenl la férocité de son caractère. 1" bu i le.
3. Hliis} le caractère de ce prince, si opposé à celui de sou prédécesseur, est ici également rcconnaissablc.
Le travail de ce coin est doux et moelleux. I" siècle.
, l\. Adrien; l'Art, qu'il aima et favorisa, le servit avec empressement jusque dans la gravure de ses médailles
qui, presque toutes, ont de la noblesse et de la majesté; l'exécution en est plus mttalate que celle des
précédentes. 11* siècle.
5. Marc-Aurèle; l'Art se soutint sous les Antonins, et s'honora par le portrait du prince le plus vertueux.
Il' siècle.
6. Caracalla ; un regard sinistre an nonce le l rouble continue] de son à me, et sa cruauté. 111' siècle. ( De la
collection de L'abbé Jean-Baptiste Bondacca, avocat romain).
7. Agrippinc, mère de Néron. I" siècle. Cette médaille, du plus gr.tnd module, offre, dans toutes ses parties,
la perfection du meilleur teins de l'Art; le caractère de la tète est digue (Te la petite-fille d'Auguste, de
la Bile d'Agrippine . el de l'épouse de Germanicus Au revers, on voil le carpentum, sorte de char couvert,
attelé de deux mules; leur espèi e et leur vivacité y sont bien exprimées ; les panneaux du carpentum sout
ornés de bas-l 1 liefs dont les ligures, malgré l'extrême petitesse de leur proportion , se reconnaissent parfai-
tement. L'inscription qui se lit au pourtour, ïïfemoriœ Agrippinee, parait être le premier hommage de ce
genre que le sénat ei le peuple romain aient 1 eu il n a une femme. ('.< tte médaille, gravée ici dans la gran-
deur de l'original, ainsi que tontes celles qui sont réunies sur celte planche, est tirée de ma collection :
Nom ée, il y a peu d'années, dans les marais Pou lin s, elle n'est pas moins surprenante par sa conservation,
que par la perfection du travail.
8. Doiuilia, femme de l'empereur Domiinii ; la beauté de ce coin éternise celle de celte impératrice, et le
honteux usage qu'elle en lit. I" siècle. (De la collection de l'abbé Bondacca ).
9. Crispine, femme de Commode ; douée , par la nature , des mêmes avantages, elle en lit le même a luis; mais
die en lut punie plu» cruellement. Il' siècle.
io. Allocution de Néron a ses soldats. 1" siècle. (Jincas Viens, Primontm XII Ctcsarum imagines).
11. Revers d'une médaille de Galba, avec celte inscription : Senalus populustfitc Romanut ob cives servatos:
quelquefois, connue sur celles d'Anloniu-le-Pieiix, et à pi US juste titre, on gravait celle-ci: AmpllOton
civium; hommage touchant, rendu avec une simplicité d'expression non moins touchante.
13. Autre revers d'une médaille de Doniilien, de la eolleelion de l'abbé Bondacca. 1" siècle.
On y voit une ligure de Pallas on de Minerve, emblème des qualités nécessaires à un empereur; peut-être
celle ligure est-elle allusive aux travaux littéraires auxquels Doniilien se livrait dans son .tlbanum. el
au culte particulier qu'il y rendait à cette divinité:
Hic col,il tlbano intimida MultUS in anro. Maht. , épig. I, lih 1\ ,
Les mon n airs des bas siècles......B offriront ce même hommage religieux , rendu à des objets plus respec-
tables, mais dune manière moins heureuse pour l'art.
1 i. Gnllien, (ils et successeur de Valérien. 111* siècle.
i/|. Probus. 111* siècle. ( Tanin i, Suppbsmentum ad Bandurii numùmata imperotorum Romanorumi in-iol.j
Romos, 1791; pi, m, pag. 171).
1 ). Elèvera de la médaille précédente; ce que Probus, malgré la brièveté de wn règne, fit pour le soutien de
7. L'Aurore ci le Crépuscule, figures, plus grandes que nature, exécutées en marbre par Michel-Ange, pour
le tombeau de Laureni de Médicis,duc dTJrbin, dont la statue assise s,- voit sons le numéro précédent
rVasari, //"</■• tom. H'- Pa6' jJ(i el a4o. — Cmelli, ibid.. pag, 5ag el 533 ,
PLANCHE XL\ III.
Espt-cc de résumé général de l'histoire de la Sculpture par les médailles
ci 1rs nicrrcs gravées.
IN ARCTVM COACTA..... AnTIS MAIESTAS. Pu!»., lin, $).
MÉDAILLES.
1. Auguste; l'ordre historique et sur-tout le soin que prit ce prince d'employer l«a meilleurs artistes grecs
devaient faire placer son image à l.i Léte de cette planche. I" siècle.
a. Néron; a travers les traits de beauté qni distinguèrent sa b'gure, dans ses pins jeunes années, l'artiste a
ml faire percer ceux qui décèlenl la férocité de son caractère. 1" bu i le.
3. Hliis} le caractère de ce prince, si opposé à celui de sou prédécesseur, est ici également rcconnaissablc.
Le travail de ce coin est doux et moelleux. I" siècle.
, l\. Adrien; l'Art, qu'il aima et favorisa, le servit avec empressement jusque dans la gravure de ses médailles
qui, presque toutes, ont de la noblesse et de la majesté; l'exécution en est plus mttalate que celle des
précédentes. 11* siècle.
5. Marc-Aurèle; l'Art se soutint sous les Antonins, et s'honora par le portrait du prince le plus vertueux.
Il' siècle.
6. Caracalla ; un regard sinistre an nonce le l rouble continue] de son à me, et sa cruauté. 111' siècle. ( De la
collection de L'abbé Jean-Baptiste Bondacca, avocat romain).
7. Agrippinc, mère de Néron. I" siècle. Cette médaille, du plus gr.tnd module, offre, dans toutes ses parties,
la perfection du meilleur teins de l'Art; le caractère de la tète est digue (Te la petite-fille d'Auguste, de
la Bile d'Agrippine . el de l'épouse de Germanicus Au revers, on voil le carpentum, sorte de char couvert,
attelé de deux mules; leur espèi e et leur vivacité y sont bien exprimées ; les panneaux du carpentum sout
ornés de bas-l 1 liefs dont les ligures, malgré l'extrême petitesse de leur proportion , se reconnaissent parfai-
tement. L'inscription qui se lit au pourtour, ïïfemoriœ Agrippinee, parait être le premier hommage de ce
genre que le sénat ei le peuple romain aient 1 eu il n a une femme. ('.< tte médaille, gravée ici dans la gran-
deur de l'original, ainsi que tontes celles qui sont réunies sur celte planche, est tirée de ma collection :
Nom ée, il y a peu d'années, dans les marais Pou lin s, elle n'est pas moins surprenante par sa conservation,
que par la perfection du travail.
8. Doiuilia, femme de l'empereur Domiinii ; la beauté de ce coin éternise celle de celte impératrice, et le
honteux usage qu'elle en lit. I" siècle. (De la collection de l'abbé Bondacca ).
9. Crispine, femme de Commode ; douée , par la nature , des mêmes avantages, elle en lit le même a luis; mais
die en lut punie plu» cruellement. Il' siècle.
io. Allocution de Néron a ses soldats. 1" siècle. (Jincas Viens, Primontm XII Ctcsarum imagines).
11. Revers d'une médaille de Galba, avec celte inscription : Senalus populustfitc Romanut ob cives servatos:
quelquefois, connue sur celles d'Anloniu-le-Pieiix, et à pi US juste titre, on gravait celle-ci: AmpllOton
civium; hommage touchant, rendu avec une simplicité d'expression non moins touchante.
13. Autre revers d'une médaille de Doniilien, de la eolleelion de l'abbé Bondacca. 1" siècle.
On y voit une ligure de Pallas on de Minerve, emblème des qualités nécessaires à un empereur; peut-être
celle ligure est-elle allusive aux travaux littéraires auxquels Doniilien se livrait dans son .tlbanum. el
au culte particulier qu'il y rendait à cette divinité:
Hic col,il tlbano intimida MultUS in anro. Maht. , épig. I, lih 1\ ,
Les mon n airs des bas siècles......B offriront ce même hommage religieux , rendu à des objets plus respec-
tables, mais dune manière moins heureuse pour l'art.
1 i. Gnllien, (ils et successeur de Valérien. 111* siècle.
i/|. Probus. 111* siècle. ( Tanin i, Suppbsmentum ad Bandurii numùmata imperotorum Romanorumi in-iol.j
Romos, 1791; pi, m, pag. 171).
1 ). Elèvera de la médaille précédente; ce que Probus, malgré la brièveté de wn règne, fit pour le soutien de