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Seroux d'Agincourt, Jean Baptiste Louis Georges
Histoire de l'art par les monumens, depuis sa décadence au IVe siècle jusqu'à son renouvellement au XVIe (Band 3): Texte. Description des planches — Paris, 1823

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https://doi.org/10.11588/diglit.1304#0151
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TABLE DES PLANCHES. 43

l'empire par ses miens militaires et par ses vernis, lui méritait une place parmi les meilleurs empereurs;

et son zèle à rétablir 1rs croies dis hures et des ails le rendait digue <l. ?% monumeos qu'ils savant élever
à la gloire de leurs protceli un; tel Ml le revers (le celle médaille, qui olïre Calliope , la [Ueiiiii ie des

muses, occupée a chanter, sur la Ivre, Us bienfaits de ce prince.

Quoiqu'il soit certain que les beaux-arts, en général, reçurent, au tenu deGallfen, un premier et grand
échec, dont les causes sont parfaitement établies par l'histoire, on nom. encon quelques médailles de
ec prince et de Probus, qui le suivit de si près, dont l'exécution moins défectui use, rappelle mi meilleur
teins : ces médailles son) dues probablement à quelques uns de ces graveurs que Gallicn chargea de la
restitution de celles de plusieurs île ses prédécesseurs, travail qui, avec l'occasion d'étudier ces beaux
modèles, leur fournil le moyen de s'en rapprocher (Tiiniiii, ibid., pag lis. nm ",. i i pag, 1-~i „(,,_ i y

i(i. L'impératrice Hélène, mère de Constantin. III' et 1\ ' siècles. Comparée aux belles têtes des impératrices
du 1" siècle, celle-ci est très inférieure] en sorte que le stjle des médailles d'Hélène n'annonce pas moins
que celles de Constantin, son lils, la décadence de l'Art, à-pen-près consommée.

i-. Julien, livré particulièrement à la culture des lettres et a l'étude de la philosophie, ce prince ne fit rien
pour aider l'Art à se relever. IV* siècle.

i8. Eudoxie, fille de Théodose-le-Jeune et femme de Valentinien III. V siècle.

}<j. Revers de l.i médaille dT.udoxie, gravée suus le numéro précédent, avec la légende, Su/us Retpublieœ:
un simple coup-d'œil jdé sur la médaille de cette princesse célèbre par ses grandes qualités, ses torts,
et ses malheurs, le seul aspect des orueincns de sa télé et de son buste, et, .\u r< \ ci s . la disposition d*

sa ligure assise, suffisent pour faire appercevoir la prodigieuse allé rat ion que subirent alors et le costume,

cl l'Art lorcé de s'y soumettre, (lette médaille 1res raie, appartenait a don Alexandre Rcrupi ro des barons
d'Ahniiinzza, en Sicile, qui, à Home, où il est mort dernièrement, possédai! de nombreuses collections
iniuiisinatiques en bronze, et même une en plomb, unique peut-être jusqu'à présent.

20. Théodoric, roi des (luths. V'siècle. Par un antique respect que n'avaienl altéré ni ses victoires, ni même
sa conquête, ce prince faisait graver au revers de ses médailles la tèle de Home, et de l'autre cùlé, le
nom de cette ville, seul au milieu d'une couronne de laurier ( Pembroi 1-, Nttmismata iiiitiijint, 1746).

ai. Atluhiric, petit-fils de Théodoric. VI' siècle. Cette médaille, tirée de ma colle, 'mu , ofïic la 6gQr« d'un
guerrier armé, avec le nom d'Athalaril ; .Ile sert, ainsi que la précédente, a faire voir que, malgré les
soins que ce* deux princes, sur-tout Théodoric, prirent pour relever les ails eu Occident, leur élat n'y
était pas plus heureux qu'en Orient, où nous allons le suivre.

11. Axcadius, lils de Tnéodose-le-Graud, premier empereur d'Orient. IV' siècle. Cette tète est chargée de cet

excès d'ornement dont le luxe de ces tems avoit introduit l'usage.
a3. Revers de la médaille précédente'; il offre la figure d'un guerrier roulant aux pieds un ennemi terrassé,

avec cette légende : / irtus eaerciti. Ni les lot nies de la téie, ni l'agencement des figures de ce revers,

n'ont rien de la noblesse des types antiques; nulle correction dans h' dessin; nul art dans l'exécution :

a dater de cette époque, le désordre va croissant, jusqu'à la barbarie.
i\. Les empereurs Zenon ci Léon 11, dit le Jeune. \ ' siècle. Celte médaille ne mérite d'attention qui1 par sou

module, d'une grandeur rare dans ces teins de décadence, et par son revers qui porte le nom de Rome,

dont la faiblesse de Zenon , indigne du troue ou le sort l'avait placé, facilita la conquête a Tbéodoric

(Tanini, ibid., pi. ix, pag. 37a).
a5. Maurice, par ses vertus et ses grandes qualités, ce prince était digue d'un meilleur sort. \ I' sii'ele.
36. Revers d'une médaille de cette époque ; devi uns pauvre- , ces revers n'offrent h- [il u s soin eut que l'année

de la fabrication, et le chiffre ou monogramme du monétaire.

2~. liera, luis. \ll si.ele. Depuis Constant in , l'empire étant devenu chrétien , les biisics des empereurs -0111

ornés de la croix et antre- emblèmes du christianisme.

■j$. Léon III, dit flsanrien. \ III' siècle. Ce prince s'éloigna du catholicisme, en proscrivanl le culte des images;

l'Art s'éloigna encore plus des principes, dans la représentation de la sienne.
açj. Théophile, fils et successeui de Michel U. IV siècle. Les emblèmes religieux sont mal placés entre les

mains d'un prime persécuteur de la religion.
3o. Revers de la médaille qui précède; la barbarie s'étend lu jusque sur l'inscription de ce revers, dont les

caractère-, moitié grecs, moitié latins, sont informes.
3i, Léon VI, surnommé le Sage, accompagné d'Alexandre, son frère et son successeur. IV siècle.
3a. Constantin l'orphvrogciièie, (ils de Léon-U-Sage, avec Zoé sa nierc. V siècle.

Malgré le renom qu'eurent ces deux empereurs d'aimer et de cubi\ci les h ttiis et les arts, la gravure
 
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