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https://doi.org/10.11588/diglit.1304#0152
ii SCULPTURE.
des médailles, si on en juge par celles-ci, était, à cette époque, c'est-à-dire bus IX* ci V siècles, arriva
au dernier degré de décadence. Les Egares sont assises dans la médaille V 3i , ei debout dans cellt
y |a. |es unes, comme les autres, oui .1 peine forme humaine; elli s sont sans proportion, sans mouve-
ment; leurs draperies, toni d'une pièce, semblent être de bois tailladé 1 n compartimens, plutôt que divisées
par «les plis, Le style de ces médailles a beaucoup de rapport avec celui des gravures damasquinées qui
ornent la porte de S' Paul, hors des murs, et qui se voîenl sur tes planches un-xx >l< cette section.
Il en fui à-peu-près de même aux trois siècles sui vans, X1% XII*, «i XIII*, quoique les médailles prési nteni
quelques figures moins hideuses, moins informes.
Quaul atot compositions des revers; depuis l'< mpereur Jean Zimiscès, qui, le premier, au X' siècle
substitua à son image celle de Jésus-Christ ou de la Vierge, elles offrent, pour n plupart, des sujets
de dévotion, ainsi qu'on peui l'observer dans les médailles suivantes. Long-tems avant cette époque
Justinien II avait déjà placé, ou revers de ses médailles, le buste du Cbrist, symbole bien contradictoire
avec le caractère de ce monstre de cruauté.
33. Constantin Duces, successeur d'Isaac Comnene. XI' siècle,
3.'). Revers de la médaille précédente, représentant le buste de S' Georges, armé d'une épée et d'un boudin
(Banduri, Numismate imperatorum jRomanorum, etc.; Paris, 1718; 10m. Il, pag. 748).
35. Jean Comnene, fils d'Alexis, surnommé Culo-Johannes. XII' siècle. Ce prince est ici représenté debout
près d'une statue de ta \ ierge assise, et les lu-as étendus dans l'action de bénir.
3G. Revers de la médaille gravée bous le numéro qui précède; ta Vierge s'y voit aussi assise, et faisant une
espi ce d'allocution à trois personnages, en habit court et en copuce. Persuadé qu'il devait le succès de ses
armes à la protection delà Vierge, Jean Comnene, à l'exemple de l'un de ses prédécesseurs Jean 7-imiscès.
en lit porteries images, dans ses triomphes, sur un char attelé de quatre chevaux blancs (Banduri, ibid.,
loin. 11, pag. 755 et 756).
Isaac Comnene, tige de cette illustre famille, s'était fait représenter sur ses monnaies, tenant en main
l'épée a laquelle il devait son élévation a l'empire (Randuri, ibid., toni. 11, pag. 747-—Tanini, Supplément
à Banduri, pi. s, pag. 429)>
3'. Théodore Comnene U. XIII' siècle. (Tanini, ibid., pi. xi, pag. 437).
38. Revers de la médaille qui précède : on y voit, ainsi que nous l'avons dit des médailles de Justinien II, le
buste du Christ ou Sauveur du monde. a\ee cette légende : HOOÏS XPI2T02 LMMANOYUA.
MÉDAILLONS.
3q. Faustine la mère, femme d'Antonio. Il' siècle. Cette tète est dessinée d'une manière grande et digne du
meilleur tems de l'art.
Zjo. M.it-11 Hlu.i Sylvia. Ce revois présente le même mérite que la tête; les trois ligures dont il se compose se
groupent à merveille, au pied du célèbre figuier ruminai; et l'expression du Tibre personinlié, sur la
fiji-duquel Sylvia s'est endormie, indique, avec intérêt, l'action que médite le dieu Mars.
Ce beau médaillon, inconnu jusqu'à présent, et gravé ici dans toute sa grandeur, appartenait, ainsi
que les médailles publiées 1 i-dessus, sons les X'ii, 8, et II, a M, Jean-Baptiste Rondacea , avocat romain;
il avait formé une collection numismatique fort considérable, au moyen de laquelle et des connaissances
étendues qu'il avait acquises, il se proposait de publier mu- histoire des monnaies romaines, antiques
ei modei m s, propres à fixer l'époque de chacune de leurs espèces ; mais sa mort, arrivée en 1803, a privé
Ii public, et de l'ouvrage, et de son estimable auteur.
'ii. Gordien-le-Pieux; médaillon «In III' siècle ( Buonarroti, Osservazioni îstoriche sopra alcum mêdaglioni
antichij etc.; Roma, 1698; m loi., pi. uv, pag. 357).
!\2. Revers di.....Idaillon de Gordien; 1 e revers, ainsi que la tète, ouvrages du conuni ncemeni du lllr siècle,
conservent encore une certaine dignité 1I.1 ns la composition ; mais le médaillon de Dioclctien, N" 44 '■' I'-
travail de la fin du même siècle, est moin a bien exécuté.
43. Revers d'un médaillon de Ri.....i, représentant la loœre qui allaite lien,us et Romulus (Tanini, Supplé-
ment ii Bandurit pi. v,pag. 27g).
44- Tête de Dioclétien; médaillon de la lin du III' siècle {liiionarrolï, ibid., pi. XXX, pag. $-j'\).
45. Revers di.....Maillon de Dioclétien . on n'y voit qu'une seule ligure de la Monnaie, et celles de Jupiter et
d'Hercule, substituées à celle de ce prince et île son collègue Maximien, sont allusives a U prétention
qu'ils avaient, l'un et l'autre, à nue origine ou ressemblance divine (liuonarroii, ibid.).
des médailles, si on en juge par celles-ci, était, à cette époque, c'est-à-dire bus IX* ci V siècles, arriva
au dernier degré de décadence. Les Egares sont assises dans la médaille V 3i , ei debout dans cellt
y |a. |es unes, comme les autres, oui .1 peine forme humaine; elli s sont sans proportion, sans mouve-
ment; leurs draperies, toni d'une pièce, semblent être de bois tailladé 1 n compartimens, plutôt que divisées
par «les plis, Le style de ces médailles a beaucoup de rapport avec celui des gravures damasquinées qui
ornent la porte de S' Paul, hors des murs, et qui se voîenl sur tes planches un-xx >l< cette section.
Il en fui à-peu-près de même aux trois siècles sui vans, X1% XII*, «i XIII*, quoique les médailles prési nteni
quelques figures moins hideuses, moins informes.
Quaul atot compositions des revers; depuis l'< mpereur Jean Zimiscès, qui, le premier, au X' siècle
substitua à son image celle de Jésus-Christ ou de la Vierge, elles offrent, pour n plupart, des sujets
de dévotion, ainsi qu'on peui l'observer dans les médailles suivantes. Long-tems avant cette époque
Justinien II avait déjà placé, ou revers de ses médailles, le buste du Cbrist, symbole bien contradictoire
avec le caractère de ce monstre de cruauté.
33. Constantin Duces, successeur d'Isaac Comnene. XI' siècle,
3.'). Revers de la médaille précédente, représentant le buste de S' Georges, armé d'une épée et d'un boudin
(Banduri, Numismate imperatorum jRomanorum, etc.; Paris, 1718; 10m. Il, pag. 748).
35. Jean Comnene, fils d'Alexis, surnommé Culo-Johannes. XII' siècle. Ce prince est ici représenté debout
près d'une statue de ta \ ierge assise, et les lu-as étendus dans l'action de bénir.
3G. Revers de la médaille gravée bous le numéro qui précède; ta Vierge s'y voit aussi assise, et faisant une
espi ce d'allocution à trois personnages, en habit court et en copuce. Persuadé qu'il devait le succès de ses
armes à la protection delà Vierge, Jean Comnene, à l'exemple de l'un de ses prédécesseurs Jean 7-imiscès.
en lit porteries images, dans ses triomphes, sur un char attelé de quatre chevaux blancs (Banduri, ibid.,
loin. 11, pag. 755 et 756).
Isaac Comnene, tige de cette illustre famille, s'était fait représenter sur ses monnaies, tenant en main
l'épée a laquelle il devait son élévation a l'empire (Randuri, ibid., toni. 11, pag. 747-—Tanini, Supplément
à Banduri, pi. s, pag. 429)>
3'. Théodore Comnene U. XIII' siècle. (Tanini, ibid., pi. xi, pag. 437).
38. Revers de la médaille qui précède : on y voit, ainsi que nous l'avons dit des médailles de Justinien II, le
buste du Christ ou Sauveur du monde. a\ee cette légende : HOOÏS XPI2T02 LMMANOYUA.
MÉDAILLONS.
3q. Faustine la mère, femme d'Antonio. Il' siècle. Cette tète est dessinée d'une manière grande et digne du
meilleur tems de l'art.
Zjo. M.it-11 Hlu.i Sylvia. Ce revois présente le même mérite que la tête; les trois ligures dont il se compose se
groupent à merveille, au pied du célèbre figuier ruminai; et l'expression du Tibre personinlié, sur la
fiji-duquel Sylvia s'est endormie, indique, avec intérêt, l'action que médite le dieu Mars.
Ce beau médaillon, inconnu jusqu'à présent, et gravé ici dans toute sa grandeur, appartenait, ainsi
que les médailles publiées 1 i-dessus, sons les X'ii, 8, et II, a M, Jean-Baptiste Rondacea , avocat romain;
il avait formé une collection numismatique fort considérable, au moyen de laquelle et des connaissances
étendues qu'il avait acquises, il se proposait de publier mu- histoire des monnaies romaines, antiques
ei modei m s, propres à fixer l'époque de chacune de leurs espèces ; mais sa mort, arrivée en 1803, a privé
Ii public, et de l'ouvrage, et de son estimable auteur.
'ii. Gordien-le-Pieux; médaillon «In III' siècle ( Buonarroti, Osservazioni îstoriche sopra alcum mêdaglioni
antichij etc.; Roma, 1698; m loi., pi. uv, pag. 357).
!\2. Revers di.....Idaillon de Gordien; 1 e revers, ainsi que la tète, ouvrages du conuni ncemeni du lllr siècle,
conservent encore une certaine dignité 1I.1 ns la composition ; mais le médaillon de Dioclctien, N" 44 '■' I'-
travail de la fin du même siècle, est moin a bien exécuté.
43. Revers d'un médaillon de Ri.....i, représentant la loœre qui allaite lien,us et Romulus (Tanini, Supplé-
ment ii Bandurit pi. v,pag. 27g).
44- Tête de Dioclétien; médaillon de la lin du III' siècle {liiionarrolï, ibid., pi. XXX, pag. $-j'\).
45. Revers di.....Maillon de Dioclétien . on n'y voit qu'une seule ligure de la Monnaie, et celles de Jupiter et
d'Hercule, substituées à celle de ce prince et île son collègue Maximien, sont allusives a U prétention
qu'ils avaient, l'un et l'autre, à nue origine ou ressemblance divine (liuonarroii, ibid.).