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Seroux d'Agincourt, Jean Baptiste Louis Georges
Histoire de l'art par les monumens, depuis sa décadence au IVe siècle jusqu'à son renouvellement au XVIe (Band 3): Texte. Description des planches — Paris, 1823

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https://doi.org/10.11588/diglit.1304#0155
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TABLE DES PLANCHES. Î7

timini. tom. 11. pi. wvi, pag. 6a). Homère, voulant peindre lebouUknt courage d'Achille, dit qu'il fit
passer derrière lui le conducteur de sou char, afin que rien ne mil obstacle aux traits qu'il lançaii ; ici,

I».....' rendre cette pensée, Achille, Antomédon, les coursiers el le char formant un ensemble tellemenl

nui. que l'u'il entraîné ne voit qu'un groupe qui vole è la victoire.

i5. L'enlèvement d'Europe; gravure antique sur sanloine, dn musée d» Florence {lbtd., tom. I, |>l. lvh, o. no).'

»6. Groupe d'un triton el d'une néréide, sar une améthiste (//'/*/., lom. Il, pi. xlvi, p. g6.— Dolce, ibid.. Y i3).

i-. Une i entauresse allaitanl son fils; gravure en creux : on sait avec quelle grâce Lucien a décrit un tableau
de Zeuxis, représentant le même iujet, mais plus étendu, et dont celui de cette pierre n'est qu'une partie
(Winckelmann, MonumentiinetUti, pi. lxxx, pag. 107).

S8. 1- n berger retirant une épine du pied d'un faune; grai ure sur onyx, du cabinet de Crozat* Un fii.....i el

un patte BOUl bien faits pour être amis: leur action, leurs poses naturelles. >i légères, ,1 néanmoins -1

ferme dans l'un, si attentive dans l'autre, forment de cette petite scène champêtre un tableau chai mant
(Gravellc, Recueil de Pierres gravées antiques; Paris, 1731 et 1737; a vol. in-4*, lig., pi. lxxio ,
!'.). l.a vestale ruccia, accusée d'avoir violé son serment de chasteté, prouve son innocence, en [misant de
l'eau dans un crible, qu'elle porte, du Tibre au temple de Vesta (Gravelle, ibid., pL i.xwvm).

Ici une seule figure rappelle le bienfait de Vesta. vengeant riionneur, faussement attaqué, de l'une de
ms prétresses; celle-ci arrive au temple de la déessi . portanl le crible rempli d'eau ; son mouvement est
paisible, car son amc est pure ; sa draperie décente est jetée avec une légèreté qui laissi .1 toute la figure
une aisance, une liberté parfaites.

Plaire, intéresser par la représentation d'une seule ligure, droite cl presque sans action,ou, comme au
numéro précédent, par celle de deux figures naïvement occupées , est une preuve évidente de la justesse
de ce grand principe des anciens .que, dans une composition, la simplicité et la vérité suffisent à sa perfec-
tion; mérite qui se rencontre si rarement dans les compositions modernes, trop souvent sureli.o^ie- de
figures et de mouvement.

Ainsi. chez les Grecs, les principes de l'Art, en grand , se reconnaissent jusque dans ce qu'on peut
appeler, ce semble, son cornpendiitm, son abrégé; ils ne se perdirent ni totalement, ni subitement,
lorsque les arts passèrent de Grèce à Hume; el. si celui de la gravure en pierres fines les conserva quelque
teins encore, c'est à deux grands hommes, César et Pompée, qu'il eu l'ut redevable.

70. Jules-César; tète gravée sur une cornaline du musée Strozzîi

71. La louve allaitant Hcmus et Romulus; gravure sur onyx, du musée de Florence {Muséum Florentinum,

loin. H . pi. î.iv).

Jaloux de plaire à leurs nouveaux maîtres, les artistes grecs, ou leurs élèves romains, auront souvent
traité ce suji t : ici, ne pouvant espérer de rendre assw sensibles, dans des têtes d'une si petite proportion,
l'étonnement, et sur-tout celte tendre pitié qu'inspire la vue de deux enfans allaités par une louve, l'artiste

a Ion judicieusement pheé l'expression de ces senliruens dans l'alliludi des deux pasteurs, lémoins du

prodige; elle est telle qu'on ne peut \ méconnaître ce qu ils éprouvent.
-->. 'léle de Plolinc, leinnie de l'empereur Trajan , gravée sur une agate liuonai roi i, ibid., pag. a4)-
73. Un empereur sacrifiant, couronné par la Victoire (Gorlseus, Dactyliotfieca, N* 170, pag. ^5).
7'). Tête de ( il.ni.lc II. dit le Gothique, successeur de Gallien ; gravure sur lapis-lazzuli ( Dolce, ibid, JN° 177).

Ce pli née , de simple tribun devenu empereur, et aUSSl bien traite par la fortune que par la nature, qui

I .i\.ui doué des qualités les plus distinguées de l'a me ei du eoips. reçut de la reconnaissance de ses sujets
tous les monumens que la sculpture, dans ses deux exii i-nu s, peut produire, statues colossales et pierres
grai 11 -.

75. Chasse au sanglier, par l'empereur Constance; d'après une gravure sur saphir, du musée Rinuccini, à

Florence : 1 e morceau est l'on ci.....u par les dissci tarions auxquelles il a donné heu ( Ducange. /'<■ Tmpe-

ratorum Constantinopolitanorum numùmatîbus.—Tanini, Supplément à Bandwit pi. xu, pag. 3o'i).

7(1. Buste d'Alaric, loi des Coths, gravé sur uni- cornaline Dolce, ibtd.t N" 179).

-7. Tête de Rîcbilde, femme de l'empereur Charles-h -t bauve; piei re gravée publiée par Montfaucon ( Monu-
ment //•■ la monarchie française. tom. I, pi. xxvm, pag. 3o6).

70". Jon.is m jeté par la baleine ou .....nstre mat in : gravure sur e.....-aude, ayant appartenu à M* Stoner, prélat

anglais, attaché a Qémenl \l\. Cette pierre est a-peu-près de la moitié <\y\ dessin; elle est montée a

jour, en anneau. et enrit bie de rubis au |......tour. I .'ns.ige, dans les premiers siècles de l'église, était

d'introduire dans les compositions, et de placer souvent seuls dans le champ de la pierre, des symboles
mystérieux, tels qu'est sur celle-ci l'ancre, emblème de la loi des fidèles.
 
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