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Seroux d'Agincourt, Jean Baptiste Louis Georges
Histoire de l'art par les monumens, depuis sa décadence au IVe siècle jusqu'à son renouvellement au XVIe (Band 3): Texte. Description des planches — Paris, 1823

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https://doi.org/10.11588/diglit.1304#0230
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j PE I Ml li E.

ou ,nr celui de la vie de Matbilde, qui est uni nu premier: au surplus, c'esl dans le compte qu'il rend
(|(, ,.,, m,.....scrits qu'on peut rcmarqm i les variantes des textes.

Quant .1 I histoire de la comtesse Malhilde,on n'aura rien a desirei sur l'ouvrage di ion panéevrisi ■
rers, i i encore bien moins sur -.1 personne el sur toute sa famille, en consul tan l le tome l\ de 1'///'

toire d'Italie, coi.....em éc par Saint-Marc; il s'en est occupe' très particulièrement dans des noies

sur-tout dans plusieurs digressions, ou plntôl dissertations, qui offrent les rechen bes tes plus intéres
santés sur loul ce qui tienl à cette femmi illustre, sur U - singularités de sa vie particulière, et surit
laits héroïques de sa vie publique.

I ,cs bienfaits qu'cll* .1 versés sur la religion cl Bes ministres ont, à denx époques fori éloignées l'une
de l'autre, excité la reconnaissance ii la verve poétique de deux hommes fort différens en dignité- le
moine Donizon, dans son poeme latin, au \ll siècli , 1:1 li pape I rbain VIII, an XVII*, dans une ode
en vers italiens, ont célébré la grande comtesse:

Ami ili vil nurlo, o di caduchiJiori,
Tesser ehirîande hi mia mari si pregia,
lui dit le pontife. Il lit plus, en i63f>, il lii enlever du monastère de S' Benoît, pris de Mantoue, le coi us
de Matbilde, pour le placer dans un superbe mausolée qui est un des ornemens de l'église de S' Pierre,
ci le monument li mieux mérité de la gratitude des papes.

l'LA NCH E I.W I 1.
Recueil de bulles, extraits de chroniques; manuscrits latins des xii' el xm* siècles.

I ies 1 inq tableaux compris sons ce numéro sont tirés d'une collection de bulles manuscrites. qui est con-
si rvée aux archives «lu château S' Auge, armoire III, botte 5, N* 1, et dont le digne préfet. M Mai un.
m'a donné communication.

Ces peintures, qui -inn 11 duiii > ,m i-impiii'iiiu de l'original, onl trait. ainsi que l'indiquent les légi odes
qu'on 3 voit, a des concessions faites par les papes ;i diverses églises, entre autres a celle de Tivoli : or,
la dernière de ces concessions étant d ^nastase IV, el le ma n usent portant une date de l'an 117.', il esl
évident qu'il est du XII' siècle.

Les cahiers dont il se compose offrent à-peu-près ~>~ feuillets d'un parchemin assez grossièrement pré-
paré, ayanl 10 pouces de haut, sur - et demi de large; ils sonl en général peu conservés.

Le caractère cursifesl pareil .1 l'alphabet gravé sons le V .J; les lettres majuscules ou initiales des
chapitres et de quelques paragraphes sont formées de traits noirs remplis d'une teinte ronge ou jaunâtre.
:. L'une des cinq peiniun> eumpiises sous !<■ inum'io préi édent, grai ée de la grandeur même de l'original;
elle parait représenter une députalion îles babitans de Tivoli, fa'isanl serment entre les mains d'un pape,
sous la figure d un saint, probablement S1 Pierre,
'•■ Alphabet du . arai 1ère eursif du manuscrit des lui Iles, décrit sous le N" 1.
|. L'empereur (.unstaiiliii , assis sur sein in'me, li si eptre en 111,1111. el la in un unie en tête : cette ligure . .linsi

que la suivante, N" 5, ci toutes celles qui occupent la partie inférieure de cette planche, sont tirées d'un
manuscrit latin de la bibliothèque du \ otican, partie Palatine, V <i"~- * et te figure, qui est calquée sur

l'original, i'sl l,i seule qui SOil coltinée; les .uilns ne sonl que dessinées par un simple COUtOUl', tracé

avei la menu encn que l'écriture du manuset il.
i. Les rois Tbéodoric el Odoacre combattant .1 cheval : ces deux figures, dessinées au simple trait, oppar-

lienneul au in.inusi 1 il N yr,
I. Neuf sujets de ligures, au simple trait, qni ornent le même manuscrit : ces figures sonl ici réduites ou
cinquième environ; mais deux d'entre elles se voient gravées, dans leur grandeui réelle, sons les V t
,i 5.
;. Figure de mort, enveloppée de bandelettes, qui paraii être celle de Pierre-le-Mangeur, ou Comestor,
dont l'épitaphe se \<>it en partie gravée à côté; la voici dans son entier:
Petnu eram quem petra tegit, dictusque Comestor,
Yunc comedorj vivus docui, nec cesso docere.
Mortuiu est, dicat qui me videt incineratum,
Quod sumus istefuît, crimus quandoquè </a<it! hic est.
 
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