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Seroux d'Agincourt, Jean Baptiste Louis Georges
Histoire de l'art par les monumens, depuis sa décadence au IVe siècle jusqu'à son renouvellement au XVIe (Band 3): Texte. Description des planches — Paris, 1823

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https://doi.org/10.11588/diglit.1304#0234
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peintu il r.

litres et doctes de donations des souverains de Rénéveni, de Salerne, et de Capouc; étant tons motivés

M]l ,|,, évènemens relatifs aux guerres, aux traites de paix.....i crimi s mêmes de ces princes, ci pou

|eur expiation, ces documens sonl propres -i jctei un jour bi.....écessaire sur l'bittoire de ces princes

restée Fort obscure jusqu'à présent, sur-tout pour les M', XII*, et Mil' siècles. Quand je passai à ce
monastère, dont Montfaucon, que je sache, n'a pas fait nKOticjD dons son Diarium ïtaltcum, Le p ,],.
Lilasi, gardien de ses archives, se disposait à eu faire on digne usage; ce qu'en effet il a exécuté depuis
en publiant te savant ouvrage intitulé, Séries prïncipum qui l&ngobardorum tstate Paierai imperdruni
<■ i vetustis saa i regti cœnobii Trinitatû i ava tabulariï membranis mita , eorvm annis ad Chris-
tianœ /Eres onruu relatis, à imlgarianno 8|0, ad annum 1077. Per 1). Salvatorem \Ëariam de Blasi,,
Panhormit. Casinatem, eidemarchmo prteposrtumj Pteapoli, 1781.
1 i- trois peintures qui précèdent offrent des présentations délivres faites en Italie; les trois qui vont suivre
miiii la preuve que cei usage existait aussi dans les contrées ultramontaines : j'en emprunte le-, exemples
de ftontfaucon ( Monumens de ta Monarchie française, tom. II, pï. m,, et tom, llï, pi. \u et mi .

].a piTinit re île ie> peinture-, Vf., provient il'un manuscrit qui, si l'on en croit une lettre du 1'. Resta
en date il m S mars 170^ - ei insérée dans les l.etteiv Pittoriche, tom. II, pag. 90, ét.iit tombé entre li -
mains deoei amateur bizarre, qui l'a impitoyablement dépet <■ pour en disperser les miniatures, que cepen-
dant il admire connue exécutées du teins de GîottO.

Quoi qu'il en soit, on voit dans ce tableau Jean de Mehun. continuateur du Roman de la Rose, pré-
sent* r an roi Phîlippe-le-Bel sa traduction du livre de la Consolation, par Boèce : il paraît d'ailleurs que
Jean de Mehua aimait la peinture autant que la poésie; car plusienn manuscrits <ln Roman île la Rose,
qui se trouvent a la bibliothèque du Vatican, en sont embellis, Le titre de cet ouvrage semble en effet
appeler et mériter de pan ils ornemena : la gravure a contribué depuis & enrichir la plupart des éditions
qui eu ont été faîtes.
Nicolas Oresme, instituteur du roi Charlcs-le-Sagc, lui présente une traduction des Politiques d'Âristote,
ouvrage manuscrit, a la tête duquel se trouve cette peinture

La solennité avec laquelle Charles-le-Sage, dans ce tableau, et Phîlippe-le-Bel, dans la peinture qui
précède, reçoivent ees hommages, assis sur leur trône et .111 milieu de leur cour, prouvent le cas qu ils
faisaient de la science. Charles -ur-tout dut le nom de Sage aux soins qu'il prit pour faire fleurir les études,
et favoriser les gens de lettres; c'est lui qui jeta les premiers fomlemcns de la bibliothèque royale ; il eut
la mémi sollicitude pour les beaux-arts, s'il est vrai, comme on le croit, qu'il est-le fondateur de la pre-
mière société «K- peintres formée en France, sous le titre d'Académie de S' Lue; son goût peur la pein-
ture lui (il meure au rang de ses ollieicrs un peintre en titre; ce don) je rappelle ici la mémoire, en
plaçant, sous le numéro suivant, la figure .le cet arii-.ii' offrant a et- prince nue miniature.
L u pi mire agenouillé, présentant a Charles V, dit le Sage, un livre dont le frontispice, c-i «une d'uni'
miniature.

Mont l'aucun, qui a publié celte miniature ( Monitrnens de la Monarchie française, loin. IN, pag. 65),
.1 fut graver deux pages du manuscrit; la première porte une figure mitrée qui lient un globe, 11 qui
pourrait Lien être le Créateur du monde, représenté à la manière dé ce teins; l'autre page offre ces
mois ; ./« eomencemeni créa Diex le ciel et la terre; ce qni désigne une bible. Il ajoute qu .1 la télé
du livre est, en latin , cette inscription : » L'an de IV. S. 1371, cette peinture lut faite en 1 honneur et par
« l'ordre de l'illustre prince Chai tes. roi de France, en L'année 35 de son âge. qui était la S'de son règne;

- eY-t Jean de l'.rugis, peintre du même roi, qui a fait de sa propre ma 111 cette peinture ». En Conséquence,

Uontfaucon pense que Jean de Bruges est aussi l'auteur des autres manuscrits peints dont il donne les
miniatures parmi les monumens du X.VI* siècle.
Quoique la date de 1 eue miniature soit postérieure à celle des peintures qui font l'objet de eettt planche,

je \'\ lais rnlr. r a 1 BUSe de l'analogie du sujet, et pareequ'i Ile donne lieu de discuter une de ces ilifti-

enliés chronologiques que j'ai rencontrées si souvint dans le cours de mon travail ; celle-ci est relative
à un peintre trop intéressant, pour ne la pas offrir h résoudre à qui sera plus heureux que moi.

< in m- connaît, a ce que je pi nse, d'autre peintre qui ait porté le nom de Jean de Bruges que Jean
\ an-Ëyi k, si céli lue par l'invention, qui lui est attribuée, de la peinture a l'huile; et tous les biographes
s'accordanl à h1 faire naine vers 1.V0, il est impossible qu'il ait exécuté, en 1 >-i, l-i peinture dont il
s'agit.

Mac Oarle Von-Mander, qui a écrit la vie des peintres flamands, et que tous les ailleurs ont suivi,
.ht qm. Jean de Bruges, ainsi qui son frire Hubert Van-Eyek, fut élevé de son père; hors. >i, connue
 
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