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Le Sifflet: journal humoristique de la famille — 1.1872

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https://doi.org/10.11588/diglit.3248#0076
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Lit OOfifLUt

TROISIEME ETAGE. — Chez M. Prudhomme.

L'Employé. — Monsieur, je viens pour le recensement,

M. Prudliomme. — Vous venez au nom de la loi, mon-
sieur, soyez le bienveuu. :

Le Petit Prudhomme. —P'pa, que qu' c'est qu' ça le
recensement?

M. Prudhomme. — Mon fils, le recensement est une
opération qui a pour but de connaître le nombre des ha-
bitants du territoire... chez les Romains...

QUATRIÈME ÉTAGE. — Chez un général.

Vous me direz peut-être qu'un général ne loge ordinai-
rement pas à un quatrième, et vous aurez raison. Mais,
comme j'ai oublié de le placer à un étage inférieur, et
que ça m'ennuie de recommencer mon article, le géné-
ral restera au quatrième.

L'ordonnance du général ouvre la porte à l'employé
de la mairie.

L'Employé. — Le général est-il là ?

L'Ordonnance. — Il vient de sortir.

— De sortir! le général!... Eh bien, c'est la première
fois que ça lui arrive !

— Il est allé chez son notaire pour déposer son plan.

— Ah ! oui, le fameux plan !...

CINQUIÈME ÉTAGE. — De bons bourgeois.

La mère se présente à la porte.

L'Employé. — Je viens pour le recensement. Etes-
vous mariée, madame ?
La Mère. — Oui, monsieur, en quinzièmes noces.

— Et combien avez-vous d'enfants?

— Dix-huit, c'est-à-dire neuf garçons et neuf filles.
Comptez : dix-huit, neuf et neuf.

— Mais ça fait trente-six!

— Non, dix huit... Je crois que c'est bien assez.

— Ma foi, jo crois que c'est très raisonnable.

SIXIÈME ÉTAGE. — Chez des ouvriers.
Le père vient ouvrir.

L'Employé. — Je viens pour le recensement. Etes-vous
marié ?
Le Père. — Oui.

— Combien avez-vous d'enfants?

— Quatre... Mais je vais en avoir cinq... Ma femme
est sur le point d'accoucher... Donnez-vous la peine de
vous asseoir, je vas faire monter un.litre.

L'Employé. — Merci, mais je n'ai pas le temps.

Le Père. — Attendez seulement que ma femme accou-
che.. Je vous déclarerai un enfant de plus. Tenez, je crois
que je suis de nouveau père. Je vais allez voir.

Cinq minutes après, l'ouvrier revient aveo un enfant
dans les bras.

— Faut-il le compter po ur un ou pour deux? demau-
de-t-.l à l'employé du recensement.

L'Employé. — Comment, pour doux?

— Dame, il a deux têtes !

— Le fait est que c'est très embarrassant... J'ai envie
de compter quatre enfants, plus un phénomène.

— Oui, monsieur, un phénomène qui fera notre for-
tune... à la prochaine foire de Sàint-Cloud;

— Mais est-ce un homme ou une femme, votre phéno-
mène ?

Au bout de quelques insvestigations, on reconnaît que
le phénomène est Auvergnat.

AU SOUS-SOL. — Des voleurs.

Premier Voleur. — Il paraît que dans ce moment-ci on
lait le recensement.

Deuxième Voleur. — Plus souvent qu'ils ma pince-
ront!...

Troisième Voleur. —!?!...

Alphonse Lafitie.

N. B. — En terminant, nous prions le gouvernement
de faire procéder au dénombrement de la France par des
pochards ; car comme ils y voient double, ça doublera le
chiffre de la population. Or, plus un pays a d'habitants,
plus il est riche.

A. L.

THEATRES

FRANÇAIS "

La reprise du Chandelier, la délicieuse comédie de
Musset, a été chaleureusement applaudie, même parmi
les personnes les plus pudibondes. Madeleine Brohan et
Delaunay ont, du reste, forcé les applaudissements.

Marcel (qui n'est pas le chanteur nasillard du café des
Ambassadeurs), mais qui est le titre de la nouvelle co-
médie de MM. Jules Sandeau et de Courcelles, a ob-
tenu un grand succès. Le sujet, pourtant, n'est pas
des plus nouveaux ni des plus amusants, mais les artistes
du Théâtre-Français ont encore sauvé cette pièce qui,
certainement, dans un autre théâtre, n'aurait pas eu
une réussite aussi éclatante.

CHATELET

La Bouquetière des Innocents, à l'époque où l'Am-
bigu n'avait pas la gloire d'être gouverné par le prodi-
gue impressario qu'on nomme M. Billion, a obtenu plus
de cent cinquante représentations.

Le Chàtelet, qui vient de remonter cet excellent drame
avec un luxe de mise en scène que l'Ambigu ne lui a ja-
mais donné, verra sa superbe salle se remplir tous les
soirs.

Mesdames Marie Laurent, Lacressonnière et M. Charly
ont été couverts d'applaudissements.

Michel Anézo.

PETIT DICTIONNAIRE BADIN, GAI

A l'usage des farceurs..... de campagne

E

élastique. —Se dit d'une bonne qui frotte les meubles.

éloquent. - Phrase que l'on entend quelauefois dans l„
restaurants quand une personne qui a soif a ,ïï.«
une carafe que le garçon ne se presse pas d'apporter

emballer. — Allemand. — Ecrire : Emballe-heures.

ÉMERi. — Se dit d'une fille qui vous fait risette.

^bTé- Cri qUÎ Part dU CœUr qUand 0n cr*int d'êtr«oa-

émonder. — Exclamation d'une couturière.

empire. — Années écoulées sous le régime impérial

bncens. — Réponse d'un joueur de piquet à qui son admw
saire demande en combien de points ils feraient bien 1,"
partie. Ka la

enchère. — Réponse à cette question : « ^- Comment i<w
vous? »« —En chair... et en os. » ""i^esi

encrasser. — Liquide dont on se sert pour écrire las da s»
condition. ' *

enfer. — En fabriquer. ,

englober. — Terme de géométrie (angle 0. B.).

enlacement. — Recommandation, conseil ; il ne faut pas se
réjouir de manger de la salade en la semant.

entrechat. — Invitation que l'on fait à un matou de oéni.
trer chez soi.

entrée. — Ne restez pas à la porte.

Asinus,
Membre de l'Académie... des pochants

mabille. — Soirées musicales et dansantes. — Fête de
nuit tous les vendredis.

chateau-rouge. — Bal champêtre tous les soirs, —
Orchestre de cinquante musiciens.

Tivoli waux-hall. — Bal tous les soirs. — Concert
lundi et jeudi.

Le gérant : S. Hetmann.

Pari». — Typ. Alcan-Lévy, rue Lafayette, ôl

**-£:'.'; ~c2izarT.KT-~'.i:ï£ii£3Tn

iOUDHOi DE fiUYOT

LIQUEUR CONCENTRÉE ET TITRÉE

M. Guy".! est parvenu à enlever au goudron
son âercié et son amertume insupportables
et à le readre très-soluble. Mettant à profit
cette heureuse découverte, il prépare une
liqueur concentrée de goudron, qui, sous un
petit volume, contient une grande proportion
de principes actifs.

Le GoEscSa-oHt de tiuyot a donc tous les
avantages de l'eau de goudron ordinaire,
sans eu avoir les inconvénients. Il suffit d'en
verser use cuillerée à café dans un verre

d'eau pour obtenir à l'instant un verre
d'excellente eau de goudron sans goût
désagréable. Chacun peut ainsi préparer soi-
même son eau de goudron au nioment du
besoin, ce qui offre économie de temps, fa-
cilité de transport et évite le maniement si
désagréable du goudron.

Le Goudron de <Uujot remplace avec
avantage bien des tisanes plus ou moins
inertes, dans les cas de rhumes, bronchites,
toux, catarrhes.

Le Ucadron de Guyot est employé avec le plus grand succès dans les maladies

suivante.; :

EN BOISSON» "~" Vue cuillerée à café pour un verre d'eau, ou deux cuillerées à
bouche par bouteille :

BRONCHITES

CATARRHE DE LA VESSIE

RHUMES

TOUX OPINIATRE

IRRITATION DE POITRINE

COQUELUCHE

EN LOÏTOHÈÀ. «■" Liqueur pure ou étendue d'un peu d'eau.
AFFECTIONS DE LA PEAU
DÉMANGEAISONS
MALADIES DU CUIR CHEVELU

EN IR ]Mà?MM>!§. — Une partie de liqueur et quatre d'eau (efficacité (ouïe spéciale.)

SCQULEIÏiEfJTS ANCIENS OU RÉCENTS
CATARRHE DE LA VESSIE

Le Qtawïlimm de tJuyot a été expérimenté avec un véritable succès dans
les principaux hôpitaux de France, de Belgique et d'Espagne. Il a été reconnu
que, par les temps chauds, il constitue la boisson la plus hygiénique, et surtout
pendait tes temps d'épidémie. Vue instruction accompagne chaque flacon.

Prix du flacon : 2 francs

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