Le Sifflet: journal humoristique de la famille (2.1873)

2me Année — N° 400

10 Centimes

Dimanche 14 Décembre 4873

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Arthur LÉVY

Paris

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(Voir à la page suivante l’Histoire de Maître Lachaud.)

QU'EN PENSEZ-VOUS. LECTEURS?

N’est-ce pas une chose rare que de voir un Centenaire ?

Le Constitutionnel tressaille de joie quand il en rencontre un dans ses colonnes, —
fùt-il moins authentique encore que son fameux serpent de mer.

Pour nous, le fait est palpable, nous voici parvenus gaillardement à la Centaine.
Nous nous plongeons en plein dans le Numéro ÎOO.

Grâce à, vous, nous n’avons même jamais été malades, — et pour les journaux, plus
ils vieillissent, plus ils deviennent forts et vigoureux. C’est le contraire des hommes.

Aussi, nous espérons bien ne pas nous arrêter là, — à moins que nous ne mourions
d’un coup de... cent!

Ce ne serait pas à faire, comme dit la fille de notre concierge.

Après tout, écoutez donc !

f— a politique a des écueils
m t nous n'osons pas toujours rire.

CO iffler, en portant tant de deuils?

— 1 vaut mieux, souvent, ne rien dire.
ti latter ne nous va pas non plus...
il allait-il donc fermer boutique?

I" oin de là! Vous nous avez lus,

; rn t vous savez que la réplique

H oujours chez nous est satirique.

En effet, c’est un miracle de devenir centenaire par ces temps de miasmes moraux.
Il est vrai qu’on accorde tant de Chàlets de nécessité, qu'il n’est pas difficile d’arriver
au numéro 1.00. C’est un soulagement.

Chers lecteurs, merci du succès que vous nous avez fait ! Crions en chœur :