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https://doi.org/10.11588/diglit.4017#0230
Seïzjéme Dijfertation. 11 $
SEIZIEME DISSERTATION,
Contenue dans une lettre écrite à Monsieur Paul
Falconieri par Adonfieur François Redi Mé-
decin de Florence ,fur le fujet du te?nps au-
quel les Lunettes furent inventées.
M
ONSIEVRy
Cette mesme soirée que le Sieur Carlo Dati
dheureuie mémoire , leut dans le Palais de Mon-
teur le Prieur Horace Rucellaï cette sçavante Dit
fèrtation touchant les Lunettes, en presènce de
£)om Francesco di Andréa Gentilhomme Napo-
litain grand homme de lettres, àC de pluûeurs au-
tres Gentilshommes Florentins do£tes ô£ qualifiez;
1 on y eut toute la liberté de dire sbn Sentiment,
.& l'on y dit 8c" répliqua pluiîeurs choies touchant
1 incertitude du temps auquel avoir esté inventé
Cet instrumcnt 11 utile pour les veues foibles, &C
*l digne d'estre mis au nombre des plus belles
Productions de l'eiprit humain. Je me sbuviens.
SLl alors mon opinion fut , que l'invention des
dunettes estoit moderne, bC entièrement incon-
nue aux anciens Hébreux, Grecs, Latins, ôC
arabes ;ÔC que s'il est vray, ce que je n'osèrois-
^e persuader, qu'elle leur fiist connue, cette eon-
^oissance avoir esté perdue \ pendant un ttes-
^ng-temps, ôc eniùits retrouvée & rétablie peu
Ce $ de:
SEIZIEME DISSERTATION,
Contenue dans une lettre écrite à Monsieur Paul
Falconieri par Adonfieur François Redi Mé-
decin de Florence ,fur le fujet du te?nps au-
quel les Lunettes furent inventées.
M
ONSIEVRy
Cette mesme soirée que le Sieur Carlo Dati
dheureuie mémoire , leut dans le Palais de Mon-
teur le Prieur Horace Rucellaï cette sçavante Dit
fèrtation touchant les Lunettes, en presènce de
£)om Francesco di Andréa Gentilhomme Napo-
litain grand homme de lettres, àC de pluûeurs au-
tres Gentilshommes Florentins do£tes ô£ qualifiez;
1 on y eut toute la liberté de dire sbn Sentiment,
.& l'on y dit 8c" répliqua pluiîeurs choies touchant
1 incertitude du temps auquel avoir esté inventé
Cet instrumcnt 11 utile pour les veues foibles, &C
*l digne d'estre mis au nombre des plus belles
Productions de l'eiprit humain. Je me sbuviens.
SLl alors mon opinion fut , que l'invention des
dunettes estoit moderne, bC entièrement incon-
nue aux anciens Hébreux, Grecs, Latins, ôC
arabes ;ÔC que s'il est vray, ce que je n'osèrois-
^e persuader, qu'elle leur fiist connue, cette eon-
^oissance avoir esté perdue \ pendant un ttes-
^ng-temps, ôc eniùits retrouvée & rétablie peu
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