Rue Marina nuova
Le Pausilippe
NAPLES (suite)
l existe une autre ligne pour se rendre de Rome à
Naples; elle se sépare de la directe à la station
de Velletri, se rapproche peu à peu de la Médi-
terranée pour arriver au joli petit port de Terra-
ciiie, pittoresque petite ville située sur un promontoire d'où
Ton domine la mer; elle est riche en ruines de l’époque
romaine parmi lesquelles se trouve sur un rocher de près de
200 mètres de hauteur, une belle terrasse où s’élevait jadis
un superbe Temple de Jupiter.
De Terracine la ligne passe par Formia à quelques
kilomètres de Gaete, joli petit port, mais dont le pittoresque
a été tué par le génie militaire italien qui y a construit des
fortifications qui ne rappellent certainement pas l’époque de
Bramante et de Michel-Ange!
De Formia la ligne se dirige de nouveau vers l’intérieur
pour venir se souder près de Capoue à la grande ligne.
C’est maintenant que commencent à se manifester les
premières émotions d’une arrivée à Naples ; malheureusement
la ligne que nous suivons n’a rien de bien remarquable, et
c’est à peine si le voisinage d’une grande ville se trahit; il
en restera peu dans la mémoire du touriste et pour que
l’impression soit durable, il faudrait faire son entrée par la
mer ou par la ligne du chemin de fer de Castellamare par
Pompéï et Portici ; mais on ne peut pas tout avoir et conten-
tons-nous pour aujourd’hui de n’avoir d’autres émotions que
celle de préparer son billet, mettre en ordre ses bagages,
sans rien oublier, et surtout celle de résister à l’attaque de
l’innombrable armée des commissionnaires, faccbini,piccoli-
bagaoli, interprètes, etc., sans oublier celle non moins nom-
breuse de l’état-major des portiers d’hôtels tous galonnés
comme des généraux, et dans l’ordre de bataille le plus parfait.
Phot. SOMMER et Fils.
Panorama de la Ville
Phot. ALINAKI Frétés
Santa Lucia
Le Pausilippe
NAPLES (suite)
l existe une autre ligne pour se rendre de Rome à
Naples; elle se sépare de la directe à la station
de Velletri, se rapproche peu à peu de la Médi-
terranée pour arriver au joli petit port de Terra-
ciiie, pittoresque petite ville située sur un promontoire d'où
Ton domine la mer; elle est riche en ruines de l’époque
romaine parmi lesquelles se trouve sur un rocher de près de
200 mètres de hauteur, une belle terrasse où s’élevait jadis
un superbe Temple de Jupiter.
De Terracine la ligne passe par Formia à quelques
kilomètres de Gaete, joli petit port, mais dont le pittoresque
a été tué par le génie militaire italien qui y a construit des
fortifications qui ne rappellent certainement pas l’époque de
Bramante et de Michel-Ange!
De Formia la ligne se dirige de nouveau vers l’intérieur
pour venir se souder près de Capoue à la grande ligne.
C’est maintenant que commencent à se manifester les
premières émotions d’une arrivée à Naples ; malheureusement
la ligne que nous suivons n’a rien de bien remarquable, et
c’est à peine si le voisinage d’une grande ville se trahit; il
en restera peu dans la mémoire du touriste et pour que
l’impression soit durable, il faudrait faire son entrée par la
mer ou par la ligne du chemin de fer de Castellamare par
Pompéï et Portici ; mais on ne peut pas tout avoir et conten-
tons-nous pour aujourd’hui de n’avoir d’autres émotions que
celle de préparer son billet, mettre en ordre ses bagages,
sans rien oublier, et surtout celle de résister à l’attaque de
l’innombrable armée des commissionnaires, faccbini,piccoli-
bagaoli, interprètes, etc., sans oublier celle non moins nom-
breuse de l’état-major des portiers d’hôtels tous galonnés
comme des généraux, et dans l’ordre de bataille le plus parfait.
Phot. SOMMER et Fils.
Panorama de la Ville
Phot. ALINAKI Frétés
Santa Lucia