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https://doi.org/10.11588/diglit.41394#0846
4/6 dîscgurs DE la religion
scilîon Auriculaire & qu’ il la feroit recevoir par force Eil ne crai-
gnoit la sedition du peuple : Les Affaires estant ainsî dispofès
& Voyant une bonne ouuerture a la réconciliation au moins poux
en traiter, Sr Pazani fut conseillé de ne plus parler de 1’ establisfè'
ruent d' un Evesque Catholique, cela estant fort odieux aux
Evesque d’ Angleterre : Ains procurer que le Roy permit au
Pape un Nonce ou Agent auprès de la Royne,qui pouroit sans
bruit accorder ces deux cours, & ce sien amy en parla a un per-
sonnage, qui avoit quantité d’amis auprès du Roy, de sorte que
ceft expedient fut proposé au Roy ,& par 5. Panzani a la R yne.
Le Roy l’ayant mis en deliberation auec quelqu’ uns de ses plus
intimes conseiiers ils le trouuerent bon aux conditions que ceiuy
qui seroit envoyé du Pape nè fust point prestre. Le Roy pour en
fermer la bouche aux murmures, qui en pourraient arriver, il a
dict en presencedes plusieurs,pourquoy ne pouroisie recevoir un
Ambassadeur du Pape de meime que s en rccoi des autres pnn »
ces Catholiques,& une autrefois,je puis maintenant me reranci ier
a 1’ eglise Romaine auec beaucoup davantage,
Cest affaire estant establi ,S Panzani pour couvrir ses desseins
& donner quelque satisfaétion au Clergé & auxRcguliers de l'An-
gleterre, & pour ne point tesmoignCr de négliger s affaire pour
laquelle il avoir cste envoyé, procura quelque accord entreleCler-
gé seculiere & reguliere, lequel sut fai et d’un commun consen-
tement le 22 de Novembr. 636. ies Iesiutcs seuls ne s’y ayant
voulu trouuer: Du depuis je S. Panzani a tasehè a procurer s
amitié des Evesques &Doéteurs ds Angleterre & en particulier de
s evesque de Chichester à qui il fut presente par ce sien amy &
taché par le moyen du mesme amy, a en gaigner d’autres enion
gnant a ce lien amy de promettre le Cardinalat a ceux qui’nestoi-
ent pas mariés , & des pendons,d ceux qui ne pourraient aspirer
au Cardinalat. Quant aux asfaires d’estat ledit St. Panzani a
taché avec une diligence incroyable de cognoistre les pallions, incli-
nations.
scilîon Auriculaire & qu’ il la feroit recevoir par force Eil ne crai-
gnoit la sedition du peuple : Les Affaires estant ainsî dispofès
& Voyant une bonne ouuerture a la réconciliation au moins poux
en traiter, Sr Pazani fut conseillé de ne plus parler de 1’ establisfè'
ruent d' un Evesque Catholique, cela estant fort odieux aux
Evesque d’ Angleterre : Ains procurer que le Roy permit au
Pape un Nonce ou Agent auprès de la Royne,qui pouroit sans
bruit accorder ces deux cours, & ce sien amy en parla a un per-
sonnage, qui avoit quantité d’amis auprès du Roy, de sorte que
ceft expedient fut proposé au Roy ,& par 5. Panzani a la R yne.
Le Roy l’ayant mis en deliberation auec quelqu’ uns de ses plus
intimes conseiiers ils le trouuerent bon aux conditions que ceiuy
qui seroit envoyé du Pape nè fust point prestre. Le Roy pour en
fermer la bouche aux murmures, qui en pourraient arriver, il a
dict en presencedes plusieurs,pourquoy ne pouroisie recevoir un
Ambassadeur du Pape de meime que s en rccoi des autres pnn »
ces Catholiques,& une autrefois,je puis maintenant me reranci ier
a 1’ eglise Romaine auec beaucoup davantage,
Cest affaire estant establi ,S Panzani pour couvrir ses desseins
& donner quelque satisfaétion au Clergé & auxRcguliers de l'An-
gleterre, & pour ne point tesmoignCr de négliger s affaire pour
laquelle il avoir cste envoyé, procura quelque accord entreleCler-
gé seculiere & reguliere, lequel sut fai et d’un commun consen-
tement le 22 de Novembr. 636. ies Iesiutcs seuls ne s’y ayant
voulu trouuer: Du depuis je S. Panzani a tasehè a procurer s
amitié des Evesques &Doéteurs ds Angleterre & en particulier de
s evesque de Chichester à qui il fut presente par ce sien amy &
taché par le moyen du mesme amy, a en gaigner d’autres enion
gnant a ce lien amy de promettre le Cardinalat a ceux qui’nestoi-
ent pas mariés , & des pendons,d ceux qui ne pourraient aspirer
au Cardinalat. Quant aux asfaires d’estat ledit St. Panzani a
taché avec une diligence incroyable de cognoistre les pallions, incli-
nations.