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Sylburg, Friedrich; Alting, Heinrich; Mieg, Ludwig Christian [Hrsg.]; Nebel, Daniel [Hrsg.]
Monumenta Pietatis & Literaria Virorum In Re Publica & Literaria Illustrium, Selecta: Quorum Pars Prior Exhibet Collectanea Palatina, quæ ad illustrandam Historiam Ecclesiæ Palatinæ cumprimis faciunt: Posterior Eruditorum superioribus duobus Seculis Celebrium Epistolas nondum editas, comprehendit: in quibus memorabilia multa, illorum temporum occurrunt; Cum annexo Indice rerum contentarum — Francofurti ad Moenum, 1702 [VD18 10293574]

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https://doi.org/10.11588/diglit.41394#0847
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EN ANGLETERRE. 477
nations & dépendances des Conseillers du Roy & sur tout deseru-
oir ceux qui estoient affedionné àl’Espagne, de mesme il T eft
enquis des inclinations des Evcsques & des moyens de les gagner,
& tout les officiers de la maison du Prince, desquels tous il
a pris le nom.
Au mois de luilliet arriva en Angleterre pour Relident
du Pape George Connus EscoiTois, Secrétaire du Cardinal Barbe-
rin pour la langue latine,il fut tresbicn receu duRoy, de laRoyne
& de toute la cour, qui ayant beaucoup de cognoissance, & d’a-
mis i]mena beaucoup plus de bruid quePanzani,estant visité &
vilitant un grand nombre de noblesse. Il n’ y a pas pourtant be-
aucoup d’apparence,qis il avance les affaires de la Religion plus
que Panzani, acause de la deffiance desAnglois, de qui il est tenu
pour homme subtil & rusé :& bien que le bruit soit qu‘ il sc soit
jette entre les bras des Iesuites , qui ont en gouvernement les
meilleures maisons d£ Angleterre il n est pas à esperer qu’il pro-
fite mieux par leur moyen , veu que si ceste cour s’ aperçoit de
ceste amitié elle diminuera de beaucoup s opinion quelle avoir
conceue de luy, V Archevesque & 1’ Evesque de Chiehester dilànt
souuent qu’ il n’ ya que deux sortes des personnes qui puistènt
empeseher la réconciliation, aseavoir du coté des Protestans les
Puritains & du coté des Catholiques les Iesuites»
Or de ce diseours on peut inferer que C il est licite de ju-
ger des choses futures parlespasses}ce Royaume estant divisè en
tant des fadions en matière de Religion, & celle des Catholiques
parla connivance du Roy s augmentant journellement il eft a
craindre qu’ auec le tems il ne soit divisè & troublé , par gue r-
res civiles, qui ne pourront manquer,en tant de parties pourueu
qu’ il y aye des chefs, qui sé trouveront facilement entre les en-
suis du Roy.

FINIS
 
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