a88
S E T H O S,
LIVRE DIXIEME.
Omme Cherès alloit rentrer dans
l’Egypte oû il pouvoit espérer qu’on
lui fourniroit les troupes nécessai-
res pour défendre l’Egypte même;
les Officiers de sa flotte se pres-
lui offrir leurs services pour cette
guerre, plus interessante pour lui que
ssies d’où il les ramenoit. Ils lui repré-
lèrent de
derniere
toutes celles d’ou il les ramenoit. Ils lui repré-
senterent qu’après les avoir employez à tant
d’expeditions étrangères , il seroit honteux à
leur Nation qu’il négligeât leur secours, lors-
qu’il s’agissoit de la délivrance de sa Patrie:
Qu’il étoit de leur devoir de lui donner, a-
vant que de rentrer eux-mêmes dans leur pais,
cette marque de reconnoissance pour la gloire
& les richesses qu’il leur avoit procurées par
les découvertes où il les avoit conduits. En-
fin que les Arabes étant presque aussi voisins
de la Phœnicie que de l’Egypte , ils avoient
interet de se joindre à lui pour repousser des
ennemis également dangereux pour les deux
Peu*
S E T H O S,
LIVRE DIXIEME.
Omme Cherès alloit rentrer dans
l’Egypte oû il pouvoit espérer qu’on
lui fourniroit les troupes nécessai-
res pour défendre l’Egypte même;
les Officiers de sa flotte se pres-
lui offrir leurs services pour cette
guerre, plus interessante pour lui que
ssies d’où il les ramenoit. Ils lui repré-
lèrent de
derniere
toutes celles d’ou il les ramenoit. Ils lui repré-
senterent qu’après les avoir employez à tant
d’expeditions étrangères , il seroit honteux à
leur Nation qu’il négligeât leur secours, lors-
qu’il s’agissoit de la délivrance de sa Patrie:
Qu’il étoit de leur devoir de lui donner, a-
vant que de rentrer eux-mêmes dans leur pais,
cette marque de reconnoissance pour la gloire
& les richesses qu’il leur avoit procurées par
les découvertes où il les avoit conduits. En-
fin que les Arabes étant presque aussi voisins
de la Phœnicie que de l’Egypte , ils avoient
interet de se joindre à lui pour repousser des
ennemis également dangereux pour les deux
Peu*