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https://doi.org/10.11588/diglit.16856#0145
LES ARTS INDUSTRIELS.
131
L. R. P., L. Rasin. Pis. (Carthage), Ras. (Hadrumète)
Espagne : C. L L., II, 4969, 421-423.
Italie: Id., X, 8055, 36 ; 8056, 303.
Gaule : Id., XII, 5686, 737-739.
Xanthus (Carthage, Hadrumète).
Espagne : G. I. L., II, 4970, 568.
Gaule : Id., XII, 5686, 962.
O(pus) d(oliare) ex pr(aediis) D(omitiae) L(ucillae), ex off(icina)
Q. F. et L. S. Quadr(ato) et C. C. Ruf(ino) cos (142).
Plusieurs marques du même type ont été trouvées en
Sardaigne : C. I. L., X, 8046.
Agathobuli !
Domiti Tulli } Carthage.
Aprilis. (
Marques doliaires d'affranchis de la gens Domitia :
Descemet, Inscriptions doliaires latines, p. 17, nos 44 et suiv.
Ex pr(aediis) Lucil. Veri.
Descemet, id., p. 75 et suiv., nos 231 et suiv.
Enfin l'abondance des signatures de potiers grecs trouvées à
Carthage semble indiquer ou bien que beaucoup de vases étaient
importés de fabriques helléniques, ou bien que les céramistes,
établis dans la capitale africaine, étaient surtout des étrangers
venus de l'Orient (1).
Il me paraît hors de doute que les habitants de l'Afrique ro-
maine recevaient du dehors, non seulement les motifs
et les sujets de décoration, mais encore la plupart des produits
fabriqués eux-mêmes. Ils ne savaient pétrir ou tourner que les
vaisseaux les plus communs et les plus simples : à peine les
ouvriers deGemellae connaissaient-ils le secret d'imprimer dans
la pâte encore molle quelques ornements géométriques, lignes
(l) Parmi les estampilles grecques relevées à Carthage, il en est beaucoup
qui sont ainsi rédigées :
'EtcI AptŒToçàveuç,
5Etci Api<7Ôà(j.ou Sjjuvôiou, etc.
Or, d'après une marque trouvée à Sparte, le nom propre précédé de la
préposition hz\ désigne le magistrat éponyme de la cité (P. Paris, Elatée,
p. 122, note, n° 11, et p. 115). Les vases ainsi marqués avaient donc été fa-
briqués dans une ville grecque, puis importés à Carthage.
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L. R. P., L. Rasin. Pis. (Carthage), Ras. (Hadrumète)
Espagne : C. L L., II, 4969, 421-423.
Italie: Id., X, 8055, 36 ; 8056, 303.
Gaule : Id., XII, 5686, 737-739.
Xanthus (Carthage, Hadrumète).
Espagne : G. I. L., II, 4970, 568.
Gaule : Id., XII, 5686, 962.
O(pus) d(oliare) ex pr(aediis) D(omitiae) L(ucillae), ex off(icina)
Q. F. et L. S. Quadr(ato) et C. C. Ruf(ino) cos (142).
Plusieurs marques du même type ont été trouvées en
Sardaigne : C. I. L., X, 8046.
Agathobuli !
Domiti Tulli } Carthage.
Aprilis. (
Marques doliaires d'affranchis de la gens Domitia :
Descemet, Inscriptions doliaires latines, p. 17, nos 44 et suiv.
Ex pr(aediis) Lucil. Veri.
Descemet, id., p. 75 et suiv., nos 231 et suiv.
Enfin l'abondance des signatures de potiers grecs trouvées à
Carthage semble indiquer ou bien que beaucoup de vases étaient
importés de fabriques helléniques, ou bien que les céramistes,
établis dans la capitale africaine, étaient surtout des étrangers
venus de l'Orient (1).
Il me paraît hors de doute que les habitants de l'Afrique ro-
maine recevaient du dehors, non seulement les motifs
et les sujets de décoration, mais encore la plupart des produits
fabriqués eux-mêmes. Ils ne savaient pétrir ou tourner que les
vaisseaux les plus communs et les plus simples : à peine les
ouvriers deGemellae connaissaient-ils le secret d'imprimer dans
la pâte encore molle quelques ornements géométriques, lignes
(l) Parmi les estampilles grecques relevées à Carthage, il en est beaucoup
qui sont ainsi rédigées :
'EtcI AptŒToçàveuç,
5Etci Api<7Ôà(j.ou Sjjuvôiou, etc.
Or, d'après une marque trouvée à Sparte, le nom propre précédé de la
préposition hz\ désigne le magistrat éponyme de la cité (P. Paris, Elatée,
p. 122, note, n° 11, et p. 115). Les vases ainsi marqués avaient donc été fa-
briqués dans une ville grecque, puis importés à Carthage.