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Tresca, Henri Édouard [Hrsg.]
Visite à l'Exposition Universelle de Paris, en 1855 — Paris, 1855

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https://doi.org/10.11588/diglit.1386#0792
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A L'EXPOSITION UNIVERSELLE. 77«

y a plus,- tous ces instruments semblent sortis d'un
ne atelier, tant ils ont de ressemblance entre eux. On
croirait en vérité qu'un même patron leur a servi de mo-
dèle, du moins quant aux conditions extérieures; car il
faudrait les voir de plus près, afin de comparer leurs dimen-
sions transversales, et surtout les entendre pour s'assurer
que l'imitation a été poussée jusqu'au bout, et qu'ils pos-
sèdent toutes les qualités qu'on rencontre, à un degré si
éininent, dans les instruments de M. Sax.

Dans les 37 exposants de cette catégorie, 17 appartiennent
à la France et 16 nous viennent de l'Autriche. On nous a
signalé comme particulièrement remarquables les instruments
de M. Czerveny de Kœniggraetz (Bohème), puis ceux de
MM. Bauer, Rott, Schamal et Stohr, tous quatre de Prague;
on nous a également désigné comme excellents ceux de
M. Stovasser, de Vienne.

La troisième section comprend les instruments a vent à
clavier, à la tète desquels se place tout naturellement l'orgue,
qui, à l'Exposition, abuse de son titre de roi des instruments
pour y faire trop fréquemment un vacarme épouvantable; la
plupart des exécutants paraissent plus désireux de déployer
toute la puissance de l'instrument, que d'en faire apprécier
les qualités mélodiques.

Nous sommes loin d'être complètement renseignés sur les
conditions nouvelles que peuvent comporter les divers in-
struments de ce genre qui figurent à l'Exposition, l'exposant
faisant presque toujours défaut au visiteur curieux de nou-
veautés. Signalons toutefois ce que nous avons pu apprendre.

Bien que M. Cavailié-Coll ne soit représenté à l'Exposition
que par un très-petit orgue placé dans la nef. nous n'hésitons
pas à le mettre en première ligne, parce que depuis longtemps
il a fait ses preuves , et que les visiteurs de l'Exposition
peuvent, sans trop de dérangement, aller entendre les ma-
gnifiques orgues de la Madeleine et de Saint-Denis.

Obligés de nous restreindre dans nos appréciations, nous
choisirons, parmi les nombreux perfectionnements que l'orgue
doit à M. Cavaillé-Coll, l'emploi judicieux qu'il a fait
tuyaux harmoniques, pour suppléer ce que les autres
gués ont de maigre et de criard dans les sons élevés.

On sait qu'ordinairement les dimensions des tuyaux d'un
 
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