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Tresca, Henri Édouard [Hrsg.]
Visite à l'Exposition Universelle de Paris, en 1855 — Paris, 1855

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https://doi.org/10.11588/diglit.1386#0793

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même jeu décroissent rapidement de volume; que si, par
exemple, on prend, comme unité de volume, le tuyau qui
donne le son le plus grave du jeu, le tuyau, à l'octave
immédiatement supérieure, n'aura que le 8e du volume du
premier; celui de la troisième octave, seulement le 64e;
celui de la quatrième octave, seulement le 515e; et qu'enfin
celui de la cinquième octave sera 1096 fois plus petit. Or,
l'intensité du son d'un tuyau étant proportionnelle au volume
de l'air qui le produit, l'on ne s'étonnera pas, en voyant les
nombres ci-dessus, de la faiblesse et de la maigreur des sons
élevés de l'orgue, comparativement aux basses.

En employant les sons harmoniques de gros tuyaux pour
les notes aiguës du clavier, c'est-à-dire en obligeant la
colonne d'air qu'ils contiennent à se partager en un nombre
de parties vibrantes en rapport avec le son à produire,
M. Cavaillé-Coll donne à celui-ci d'autant plus de rondeur,
d'autant plus de puissance, que le volume total de la colonne
d'air est plus considérable.

A l'occasion de l'orgue de M. Ducroquet, nous indiquerons,
comme un perfectionnement important, le levier pneuma-
tique de M. Barker, qui a pour but et pour résultat de laisser
au clavier toute la mobilité désirable, quel que soit le
nombre de jeux mis en action et celui des claviers accouplés.
Ce mécanisme se compose d'autant de petits soufflets qu'il y
a de touches au clavier. Chaque touche n'a d'autre fonction
que celle d'ouvrir une petite soupape communiquant à un
soufflet qui se remplit immédiatement d'air suffisamment
comprimé pour que le mouvement de la paroi mobile déter-
mine l'ouverture de toutes les soupapes mises en rapport
avec lui par les divers mécanismes d'accouplement, en sur-
montant toutes les résistances, si nombreuses qu'elles soient,
des tirages et des leviers de renvoi.

L'orgue dit à piston, de MM. Claude frères, de Mirecourt,
présente un dispositif qui a le même but, en y joignant la
suppression des soupapes, des registres, des pilotis tournants,
des tirasses, des conduits ou gravures, etc., etc. Nous nous
sommes assuré que le clavier est effectivement très-léger au
toucher, et que chaque tuyau reçoit directement le vent an
moyen d'un piston qui s'adapte à sa base.

M. de Lorenzi, de Virence, a donné à son orgue le nom de
 
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