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Uriot, Joseph
Le Secrèt Des Francs-Mâçons Mis En Evidence — Den Haag, 1744 [VD18 14268108]

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https://doi.org/10.11588/diglit.25593#0010
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D I s c o t; R s.
elle k'êii mérite pour cela pas moins de conjidéra-
iiosi, [si jé ne foui si ce n'cfl point le préjugé
qui met le prix aux Anciens Etablfisements. Quoi-
qu'il en (Oit, il saut avoir été tènïoin de la fon-
dation de cette Loge, pour ne la pas croifë uns
des plus Anciennes. Cet ordre, cette décence, cette
attention, [si ce qui e(i plus admirable , cette vertu
qui lui à donné fion nom*', [si qui carattérije cha-
cun de fies Membres, përsiuader ont facilement à
l'Univers quelle efit, ou du moins quelle mérite
d'être, l'école des Maçons qui veulent Je djiinguer
par les qualités du cœur, [si peut-être par celles
de fesiprit. Tout y fur prend, tout y ravit, on y
touche à ce point de perfection , qui félon le pré-
jugé dont je par lois tout- à-l'heure ffembleroit né-
tre accesilblë qu'à Londres fient.
Ce que j avance neji point un Paradoxe: il fie-
voit même étonnant que vous ne fujjiez pas coque
vous étés : car enfin eft-il rien de plus naturel que
de voir les membres d’un corps fie rejjentir de la
bonne conflitution de leur Chef ? que l on jette
lès yeux fur celui qui vous a formés, [si l'on ver-
ra pourquoy vous devez nécesifairement être par-
saits.
En effet , Mes Frères , que nefit point ce di-
gne Injtïüiteur , ce Guide éclairé, ce Maître Zélé ?
j'durois plutôt sait de vous dire les vertus qui lui
manquent, que de parler de celles qu'il pojfiéde ; je
ne

* Loge de l'Uüion.
 
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