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https://doi.org/10.11588/diglit.25593#0029
des Fr a n,c s-Ma ço ns 25
première récompense de la droiture ; & pour-
rions-nous ,ne pas vous marquer la plus, vive, re-
connoifTance,quand vous commencez à couron-
ner nos travaux ?
Nous sçavons que la nature en vousformant,
a voulu prouver aux hommes, qu’elle pouvoir
réiinir dans.une femme., les grâces du corps,la
solidité del’csprit & les qualités du cœur,néces-
laires. à la compositioa d’un chef-d’œuvre au des-
l'us d’Eux à tous égards ; & c’est sur cette con-
noissance que nous réglons nos scniimens pour
vous..
Je suis bien aise que ma Lettre m’ait donné des
Frères du mérite de vos amis : c’elt autant de
gagné pour le bonheur des humains. Cés
Meilleurs desiroient sans doute , de se former
un cœur qui fût toujours droit, Eh bien, Ma-
dame, ils en ont trouvé Je moyen le plus sacile ,
le plus seur , & le plus court. . Jugez à présent,
s’il n’ont pas cherché , au, risque môme de vous
déplaire, à se rendre plus dignes de votre Atten-
tion, de votre Eshime, de votre Amitié; & si
vous ne trouverez pas votre compte dans l’Obli-
gation qu’ils ont prise, en se faisant Francs-Ma-
çons. Vous serez, il est vray, quelquesois pri-
vée de leur présence, mais dans votre cercle g
Madame, vous ne devez.pas compter les jours;;
il vous convient de les peler.'
Vous souhaitez que je d'siipe le nuage épais
qui vous dérobe la vérité de nos Mibères ,
mais Madame , encore un coup , je ne puis
que l’éclaircir. Je ne veux pas vous amuser
pardes impo.stures,comme d’autres onteul’indi-
gnité, la bassesie, & la noirceur de le faire en
pareille occasion ; un tel procédé scroit au des-
B 5 sous
première récompense de la droiture ; & pour-
rions-nous ,ne pas vous marquer la plus, vive, re-
connoifTance,quand vous commencez à couron-
ner nos travaux ?
Nous sçavons que la nature en vousformant,
a voulu prouver aux hommes, qu’elle pouvoir
réiinir dans.une femme., les grâces du corps,la
solidité del’csprit & les qualités du cœur,néces-
laires. à la compositioa d’un chef-d’œuvre au des-
l'us d’Eux à tous égards ; & c’est sur cette con-
noissance que nous réglons nos scniimens pour
vous..
Je suis bien aise que ma Lettre m’ait donné des
Frères du mérite de vos amis : c’elt autant de
gagné pour le bonheur des humains. Cés
Meilleurs desiroient sans doute , de se former
un cœur qui fût toujours droit, Eh bien, Ma-
dame, ils en ont trouvé Je moyen le plus sacile ,
le plus seur , & le plus court. . Jugez à présent,
s’il n’ont pas cherché , au, risque môme de vous
déplaire, à se rendre plus dignes de votre Atten-
tion, de votre Eshime, de votre Amitié; & si
vous ne trouverez pas votre compte dans l’Obli-
gation qu’ils ont prise, en se faisant Francs-Ma-
çons. Vous serez, il est vray, quelquesois pri-
vée de leur présence, mais dans votre cercle g
Madame, vous ne devez.pas compter les jours;;
il vous convient de les peler.'
Vous souhaitez que je d'siipe le nuage épais
qui vous dérobe la vérité de nos Mibères ,
mais Madame , encore un coup , je ne puis
que l’éclaircir. Je ne veux pas vous amuser
pardes impo.stures,comme d’autres onteul’indi-
gnité, la bassesie, & la noirceur de le faire en
pareille occasion ; un tel procédé scroit au des-
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