François Bruni
Le peintre François Bruni naquit en l’année 1648 à Porto-Maurizio, petite ville de l’an-
cienne république de Gênes, et étudia à Rome, à ce que l’on croit, sous Pierre de Cortone.
Ses tableaux, qu’on rencontre difficilement ailleurs qu’ à Porto-Maurizio et dans ses environs,
sont d’un mérite fort inégal. Cet artiste mourut dans sa ville natale en 1726.
Nous ne connaissons de lui que deux estampes, et probablement il 11’en existe pas da-
vantage, car Ratti (Vite de’pittori Genovesi, t. II, p. 133) nous apprend que Bruni eut la
fantaisie de graver à l’eau-forte, mais qu’il s’en lassa très vite.
1. U Assomption de la Sainte Vierge, d’après Guino Reni. Cette
pièce reproduit le tableau qu’on admire à Gênes dans l’église
del Gesù. Sur le devant, à gauche, on remarque 1’ apôtre
Saint Pierre agenouillé, ouvrant les bras et regardant en haut.
Sur le socle du tombeau de la Vierge: « Guid. Ren. pinxit.»
En bas, à gauche: «Franc.00 Bruni, fecit.» Dans la marge
est une dédicace du graveur au sieur Placide .Levanto. —
Planche : PI. 572 mm. ; L. 405 mm. Gravure : H. 531 mm. ;
L. 399 mm.
La planche se trouve aujourd’ hui à la Chalcographie de
Rome.
2. L’Assomption de la Sainte Vierge, d’après le Dominiquin.
Marie, ayant les bras ouverts, est assise sur des nuages, d’où
sortent quatre petits anges. En bas, à droite : « Domi.no
pinxit. Fra?i.c0 Bruni de. et Sculp. » La marge contient une
dédicace adressée par le graveur à monseigneur Silvestre Van-
nini. — Planche : H. 303 mm. ; L. 255 mm. Gravure :
H. 263 mm. ; L. 251 mm.
Il est à remarquer que Bruni, dans la dédicace, qualifie
cette estampe de « primitie de miei poveri talenti».
Le peintre François Bruni naquit en l’année 1648 à Porto-Maurizio, petite ville de l’an-
cienne république de Gênes, et étudia à Rome, à ce que l’on croit, sous Pierre de Cortone.
Ses tableaux, qu’on rencontre difficilement ailleurs qu’ à Porto-Maurizio et dans ses environs,
sont d’un mérite fort inégal. Cet artiste mourut dans sa ville natale en 1726.
Nous ne connaissons de lui que deux estampes, et probablement il 11’en existe pas da-
vantage, car Ratti (Vite de’pittori Genovesi, t. II, p. 133) nous apprend que Bruni eut la
fantaisie de graver à l’eau-forte, mais qu’il s’en lassa très vite.
1. U Assomption de la Sainte Vierge, d’après Guino Reni. Cette
pièce reproduit le tableau qu’on admire à Gênes dans l’église
del Gesù. Sur le devant, à gauche, on remarque 1’ apôtre
Saint Pierre agenouillé, ouvrant les bras et regardant en haut.
Sur le socle du tombeau de la Vierge: « Guid. Ren. pinxit.»
En bas, à gauche: «Franc.00 Bruni, fecit.» Dans la marge
est une dédicace du graveur au sieur Placide .Levanto. —
Planche : PI. 572 mm. ; L. 405 mm. Gravure : H. 531 mm. ;
L. 399 mm.
La planche se trouve aujourd’ hui à la Chalcographie de
Rome.
2. L’Assomption de la Sainte Vierge, d’après le Dominiquin.
Marie, ayant les bras ouverts, est assise sur des nuages, d’où
sortent quatre petits anges. En bas, à droite : « Domi.no
pinxit. Fra?i.c0 Bruni de. et Sculp. » La marge contient une
dédicace adressée par le graveur à monseigneur Silvestre Van-
nini. — Planche : H. 303 mm. ; L. 255 mm. Gravure :
H. 263 mm. ; L. 251 mm.
Il est à remarquer que Bruni, dans la dédicace, qualifie
cette estampe de « primitie de miei poveri talenti».