Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Vesme, Alexandre de
Le Peintre-graveur italien — Milan, 1906

DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.26383#0359

DWork-Logo
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
Barthélemy Guidobono

Barthélemy Guidobono est un peintre assez connu. Suivant Ratti (Pitlori Genovesi),
il naquit à Savone en 1654, mais nous avons trouvé, dans un recensement existant aux Ar-
chives Camérales de Turin, qu’en 1705 il était âgé de 60 ans, ce qui ferait remonter sa nais-
sance à l’année 1645. Après avoir appris les éléments de la peinture de son père Jean-An-
toine et avoir été consacré prêtre dans sa ville natale, il alla à Parme et à Venise pour se
perfectionner dans l’art, et passa ensuite plusieurs années à Gênes, partageant son activité
entre la peinture à fresque, la peinture à 1’ huile et la décoration des faïences de la fabrique
locale. Vers 1680, il s’établit à Turin avec son père et son frère Dominique, peintre lui aussi,
et demeura dans cette ville jusqu’à sa mort, arrivée le 24 janvier 1709.

I. Notre-Dame des douleurs. Petite pièce, gravée à la manière
noire. Marie est répresentée en buste, le corps tourné de trois
quarts vers la gauche, et les mains jointes. A gauche, on voit
deux têtes ailées de chérubins. Il n’y a ni écriture, ni marge,
ni trait de bordure. — Planche : H. 82 mm.; L. 110 mm.

L’ exemplaire appartenant à la Pinacothèque de Bologne
(le seul que nous connaissions) porte, en dehors de l’impres-
sion, ces mots, tracés à la plume d’une écriture ancienne:
« Intagliato e inventato dal S.r D. Bartolomeo Guido Buoni
(sic), ordinanamente detto ilprete Genovese, o di Savona, e fatto
con mano in aria senza appogio, si corne io F. L ’ Ange F ho
veduto a fare a Torino, et quasi schersando. »

L’auteur de cette note est le peintre François Josserme,
dit L’Ange, né à Annecy, en Savoie, en 1675, et mort le
17 avril 1756, à Bologne, où il s’ était établi cinquante ans
auparavant. On trouve sa biographie dans les Vite de’pittori
Bolognesi, par Crespi, p. 271.

Nous sommes persuadé que la note de L’ Ange n’ est
pas seulement authentique, mais encore sincère. En effet, ayant
comparé la gravure dont nous nous occupons avec plusieurs
dessins de Barthélemy Guidobono, nous y avons reconnu une
analogie de faire qui semble démontrer l’identité de l’auteur.
 
Annotationen