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https://doi.org/10.11588/diglit.26383#0374
Jean-Baptiste Catenaro
Les seuls renseignements certains que l’on ait sur la vie de cet artiste sont déduits de
quelques estampes gravées par lui, ou d’après lui. Une d’elles (le n.° 3 de notre catalogue)
nous apprend qu’il se trouvait en Espagne entre 1692 et 1702, puisqu’il y peignit un portrait
du célèbre peintre napolitain Luc Giordano, portrait qu’il grava lui-même ensuite à Londres.
Un portrait de George I roi d’Angleterre, gravé par Vertue d’après una peinture de Cate-
naro, nous prouve que celui-ci a visité l’Angleterre entre 1714 et 1727.
Malgré l’assertion de Zani, qui, dans son Enciclopedia, donne J.-B. Catenaro comme
espagnol, nous sommes convaincu qu’il était italien, mais nous ne saurions préciser à quelle
partie de l’Italie il appartenait.
Nous ajouterons que ce Jean-Baptiste Catenaro n’est pas, à notre avis, une autre per-
sonne que le Jean-Baptiste Cattenar qui fut employé à Turin comme restaurateur de pein-
tures par Victor-Amédée II roi de Sicile, pendant les années 1715-16-17.
Œuvre de J.-B. Catenaro.
1. La Charité. Elle est personnifiée par une femme assise dans un
paysage et entourée de cinq enfants, dont deux sont dans ses
bras, deux à ses pieds, et le cinquième dort par terre, à droite.
Dans la marge, à droite : « J. B. Catenaro Invenit et Sculpsit. »
— Planche: H. 194 mm.; L. 140 mm. Gravure: H. 172 mm. ;
E. 133 mm.
2. Apollo7i entouré de petits Amours. Il est assis sur des nuages
et tient de la main gauche une lyre. Autour de lui on voit
une foule de petits génies, dont plusieurs sonnent du clairon.
Dans la marge : « /. B. Catenaro Inve7iit et Sculpsit. » —
Planche: H. 23o(?)mm. ; L. 177 mm. Gravure: H. 208 mm.;
L. 167 mm.
3. Portrait de Luc Giordano. Ce peintre est représenté en buste,
le corps un peu dirigé vers la droite et la tête tournée de trois
Les seuls renseignements certains que l’on ait sur la vie de cet artiste sont déduits de
quelques estampes gravées par lui, ou d’après lui. Une d’elles (le n.° 3 de notre catalogue)
nous apprend qu’il se trouvait en Espagne entre 1692 et 1702, puisqu’il y peignit un portrait
du célèbre peintre napolitain Luc Giordano, portrait qu’il grava lui-même ensuite à Londres.
Un portrait de George I roi d’Angleterre, gravé par Vertue d’après una peinture de Cate-
naro, nous prouve que celui-ci a visité l’Angleterre entre 1714 et 1727.
Malgré l’assertion de Zani, qui, dans son Enciclopedia, donne J.-B. Catenaro comme
espagnol, nous sommes convaincu qu’il était italien, mais nous ne saurions préciser à quelle
partie de l’Italie il appartenait.
Nous ajouterons que ce Jean-Baptiste Catenaro n’est pas, à notre avis, une autre per-
sonne que le Jean-Baptiste Cattenar qui fut employé à Turin comme restaurateur de pein-
tures par Victor-Amédée II roi de Sicile, pendant les années 1715-16-17.
Œuvre de J.-B. Catenaro.
1. La Charité. Elle est personnifiée par une femme assise dans un
paysage et entourée de cinq enfants, dont deux sont dans ses
bras, deux à ses pieds, et le cinquième dort par terre, à droite.
Dans la marge, à droite : « J. B. Catenaro Invenit et Sculpsit. »
— Planche: H. 194 mm.; L. 140 mm. Gravure: H. 172 mm. ;
E. 133 mm.
2. Apollo7i entouré de petits Amours. Il est assis sur des nuages
et tient de la main gauche une lyre. Autour de lui on voit
une foule de petits génies, dont plusieurs sonnent du clairon.
Dans la marge : « /. B. Catenaro Inve7iit et Sculpsit. » —
Planche: H. 23o(?)mm. ; L. 177 mm. Gravure: H. 208 mm.;
L. 167 mm.
3. Portrait de Luc Giordano. Ce peintre est représenté en buste,
le corps un peu dirigé vers la droite et la tête tournée de trois