Donato Creti
Bien que né fortuitement à Crémone, ce peintre doit compter parmi les bolonais: d’ail-
leurs, il passa, depuis l’âge de deux ans, toute sa vie à Bologne, et lui-même se qualifiait de
« Bononiensis ». Ayant voulu de trop bonne heure voler de ses propres ailes, il ne fit pas un cours
régulier d’études, ce qn’il regretta fort plus tard. Malgré cela il devint un artiste habile. Il
avait l’humeur mélancolique et était continuellement hanté d’idées lugubres. Il mourut en 1749,
dans sa soixante-douzième année.
On n’a de cet artiste, comme graveur, que les trois eaux-fortes que nous allons men-
tionner. Nagler (Künstler-Lexicon) parle bien aussi, dans les termes, il est vrai, les plus du-
bitatifs, d’une Présentation au temple, mais nous croyons que ce renseignement est sans fon-
dement.
1. Saint François de P aille. A mi-corps, de trois quarts à gauche,
regardant en haut, les deux mains appuyées sur un bâton à T.
Dans la marge: «S. FRANCESCO DI PAOLA || Fecit-Do-
natus Creti. » — Gravure: H. 81 mm.; L. 70 mm. (Biblio-
thèque de Parme.)
2. Portrait du médecin Sbaraglia, sans date. Ce portrait est presque
entièrement semblable à celui que nous décrirons au n.° sui-
vant. La différence la plus sensible consiste en ce que les deux
enfants qui figurent dans la décoration de l’ovale regardent tous
les deux à gauche, tandis que dans le n.° suivant ils regardent
1’ un à droite et 1’ autre à gauche. Dans le cartouche qui est
au bas il y a un distique latin : « Utile quid Medicis distin-
guens_» Sous le trait carré : « Donatus Creti Bononiensis
delineavit et sculpsit. » — Planche : H. 243 mm.; L. 170 mm.
Gravure : H. 189 mm.; L. 144 mm.
Ier état. Avant toute lettre. ( Collection Frédéric-Au-
guste II, Dresde.)
2e état. Celui décrit. (Même collection. Cabinet de Berlin.)
Bien que né fortuitement à Crémone, ce peintre doit compter parmi les bolonais: d’ail-
leurs, il passa, depuis l’âge de deux ans, toute sa vie à Bologne, et lui-même se qualifiait de
« Bononiensis ». Ayant voulu de trop bonne heure voler de ses propres ailes, il ne fit pas un cours
régulier d’études, ce qn’il regretta fort plus tard. Malgré cela il devint un artiste habile. Il
avait l’humeur mélancolique et était continuellement hanté d’idées lugubres. Il mourut en 1749,
dans sa soixante-douzième année.
On n’a de cet artiste, comme graveur, que les trois eaux-fortes que nous allons men-
tionner. Nagler (Künstler-Lexicon) parle bien aussi, dans les termes, il est vrai, les plus du-
bitatifs, d’une Présentation au temple, mais nous croyons que ce renseignement est sans fon-
dement.
1. Saint François de P aille. A mi-corps, de trois quarts à gauche,
regardant en haut, les deux mains appuyées sur un bâton à T.
Dans la marge: «S. FRANCESCO DI PAOLA || Fecit-Do-
natus Creti. » — Gravure: H. 81 mm.; L. 70 mm. (Biblio-
thèque de Parme.)
2. Portrait du médecin Sbaraglia, sans date. Ce portrait est presque
entièrement semblable à celui que nous décrirons au n.° sui-
vant. La différence la plus sensible consiste en ce que les deux
enfants qui figurent dans la décoration de l’ovale regardent tous
les deux à gauche, tandis que dans le n.° suivant ils regardent
1’ un à droite et 1’ autre à gauche. Dans le cartouche qui est
au bas il y a un distique latin : « Utile quid Medicis distin-
guens_» Sous le trait carré : « Donatus Creti Bononiensis
delineavit et sculpsit. » — Planche : H. 243 mm.; L. 170 mm.
Gravure : H. 189 mm.; L. 144 mm.
Ier état. Avant toute lettre. ( Collection Frédéric-Au-
guste II, Dresde.)
2e état. Celui décrit. (Même collection. Cabinet de Berlin.)