Gaspard Diziani
Gaspard Diziani, peintre de fresques, de décorations théâtrales et de tableaux d’autel
et de chevalet, naquit à Belluno en 1689. Il alla très jeune à Venise, où il eut pour maîtres
Grégoire Lazzarini et son compatriote Sébastien Ricci, mais il étudia aussi à Rome. S’étant
fait connaître favorablement, il fut appelé en Saxe par Auguste III, roi de Pologne, à la cour
duquel il passa quelques années. Il revint ensuite à Venise, où il mourut en 1767. « Il étoit
né avec du génie; mais l’imagination prévaloit chez lui et ne lui permettoit pas de mettre
beaucoup de correction dans ses ouvrages ». (Mariette, Abecedario, II, 113.)
Aucun écrivain n’a dit que Diziani ait jamais gravé, mais les deux eaux-fortes détaillées
ci-dessous sont certainement de sa main.
1. Saint François. Il est debout, vu jusque aux genoux, tourné
vers la droite, et embrasse un gros crucifix. Au-dessous de ses
mains, uu crâne, un livre et une discipline. — Gravure: H.
283 mm. ; L. 186 mm. (Venise, Museo Civico.)
2. L’enlèvement de Déjanire. Nexus, vu de dos, galope vers la
gauche en emportant Déjanire, qui est nue et elle aussi vue de
dos. Hercule est à droite, de profil, tenant son arc de la main
droite. A gauche, sur le devant, un homme couché par terre,
vu par derrière et appuyé contre une urne, personnifie le fleuve
Evéne. Sans trait de bordure et sans aucune inscription. —
Planche: H. 109 mm.; L. 162 mm. (Collection Albertine,
Vienne.)
Gaspard Diziani, peintre de fresques, de décorations théâtrales et de tableaux d’autel
et de chevalet, naquit à Belluno en 1689. Il alla très jeune à Venise, où il eut pour maîtres
Grégoire Lazzarini et son compatriote Sébastien Ricci, mais il étudia aussi à Rome. S’étant
fait connaître favorablement, il fut appelé en Saxe par Auguste III, roi de Pologne, à la cour
duquel il passa quelques années. Il revint ensuite à Venise, où il mourut en 1767. « Il étoit
né avec du génie; mais l’imagination prévaloit chez lui et ne lui permettoit pas de mettre
beaucoup de correction dans ses ouvrages ». (Mariette, Abecedario, II, 113.)
Aucun écrivain n’a dit que Diziani ait jamais gravé, mais les deux eaux-fortes détaillées
ci-dessous sont certainement de sa main.
1. Saint François. Il est debout, vu jusque aux genoux, tourné
vers la droite, et embrasse un gros crucifix. Au-dessous de ses
mains, uu crâne, un livre et une discipline. — Gravure: H.
283 mm. ; L. 186 mm. (Venise, Museo Civico.)
2. L’enlèvement de Déjanire. Nexus, vu de dos, galope vers la
gauche en emportant Déjanire, qui est nue et elle aussi vue de
dos. Hercule est à droite, de profil, tenant son arc de la main
droite. A gauche, sur le devant, un homme couché par terre,
vu par derrière et appuyé contre une urne, personnifie le fleuve
Evéne. Sans trait de bordure et sans aucune inscription. —
Planche: H. 109 mm.; L. 162 mm. (Collection Albertine,
Vienne.)