DOI Seite / Zitierlink:
https://doi.org/10.11588/diglit.26383#0367
Philippe Luzzi
Cet artiste signait ses ouvrages en latin, en donnant à son nom de famille la forme
Lutins: cela a été cause que quelques écrivains, par exemple Nagler (Kïmstler-Lexicon,
t. VIII, pp. 134 et 141), on fait de Luzzi et de Lutius deux personnes distinctes. On ren-
contre aussi les formes Luzi et Luzio.
C’est à Monte-Compatri, près de Frascati, que Philippe Luzzi vint au monde, le 19 juil-
let 1665. Encore jeune, il se fixa à Rome, et il embrassa l’état ecclésiastique. On a de lui
quelques estampes, exécutées soit sur des dessins de son invention, soit d’après des tableaux
de Lazare Baldi, dont il fut le disciple et l’ami intime. Luzzi était non seulement dessinateur
et graveur, mais aussi peintre, et c’est dans cette qualité que, le 25 septembre 1695, il fut
reçu dans l’Académie de Saint-Luc. Nous trouvons qu’il mourut en 1720.
Œuvre de Philippe Luzzi.
1. Saint Lazare peignant des nuages sacrées malgré la défense de
l’empereur Théophile, d’après L. Baldi. Le saint est debout,
de trois quarts à gauche, un pinceau à la main. A gauche, un
moine tient la main droite sur un livre d’où sortent des ser-
pents et l’autre main sur le poignet gauche de Lazare. Sur le
devant, au milieu, l’Hérésie assise et tenant des tableaux. Plus
loin, quelques autres figures. Dans la marge: «S. LAZARI
MARTYRIS MONACHI ATQVE PICTORIS |] D. Abb. DO-
MINICO. CAPPELLO SANCTISS. D. N. CeremoniarunMagi-
stro Amico carissimo || Lazzarus Baldus Pistoriensis D. D. D. ||
Philip. Lutius del : et Sculp : — Roma Superiorum permissü
i6ç2.» — Planche: H. 432 mm.; L. 225 mm. Gravure:
H. 307 mm. ; L. 217 mm.
2. L’apparition de la Sainte Vierge à Saint Nicolas moribond.
A la droite de l’estampe, on voit la Vierge Marie tenant l’En-
fant Jésus et accompagnée d’un saint évêque, d’une sainte et
Cet artiste signait ses ouvrages en latin, en donnant à son nom de famille la forme
Lutins: cela a été cause que quelques écrivains, par exemple Nagler (Kïmstler-Lexicon,
t. VIII, pp. 134 et 141), on fait de Luzzi et de Lutius deux personnes distinctes. On ren-
contre aussi les formes Luzi et Luzio.
C’est à Monte-Compatri, près de Frascati, que Philippe Luzzi vint au monde, le 19 juil-
let 1665. Encore jeune, il se fixa à Rome, et il embrassa l’état ecclésiastique. On a de lui
quelques estampes, exécutées soit sur des dessins de son invention, soit d’après des tableaux
de Lazare Baldi, dont il fut le disciple et l’ami intime. Luzzi était non seulement dessinateur
et graveur, mais aussi peintre, et c’est dans cette qualité que, le 25 septembre 1695, il fut
reçu dans l’Académie de Saint-Luc. Nous trouvons qu’il mourut en 1720.
Œuvre de Philippe Luzzi.
1. Saint Lazare peignant des nuages sacrées malgré la défense de
l’empereur Théophile, d’après L. Baldi. Le saint est debout,
de trois quarts à gauche, un pinceau à la main. A gauche, un
moine tient la main droite sur un livre d’où sortent des ser-
pents et l’autre main sur le poignet gauche de Lazare. Sur le
devant, au milieu, l’Hérésie assise et tenant des tableaux. Plus
loin, quelques autres figures. Dans la marge: «S. LAZARI
MARTYRIS MONACHI ATQVE PICTORIS |] D. Abb. DO-
MINICO. CAPPELLO SANCTISS. D. N. CeremoniarunMagi-
stro Amico carissimo || Lazzarus Baldus Pistoriensis D. D. D. ||
Philip. Lutius del : et Sculp : — Roma Superiorum permissü
i6ç2.» — Planche: H. 432 mm.; L. 225 mm. Gravure:
H. 307 mm. ; L. 217 mm.
2. L’apparition de la Sainte Vierge à Saint Nicolas moribond.
A la droite de l’estampe, on voit la Vierge Marie tenant l’En-
fant Jésus et accompagnée d’un saint évêque, d’une sainte et