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https://doi.org/10.11588/diglit.26383#0365
Alexandre Marchesini
Il naquit à Vérone d’un père architecte. Quelques biographes donnent comme date de
sa naissance l’année 1644, et d’autres l’année 1664. Si l’on réfléchit qu’une de ses peintures est
datée de 1733 et qu’ il est plus probable que le maître l’ait faite à l’âge de 69 ans qu’à celui
de 89 ans, on donnera la préférence à la date de 1664.
Marchesini fut élève de Cignani à Bologne, et ensuite il retourna dans sa patrie, où il
peignit pour les églises de nombreux tableaux et quelques fresques. Pour des particuliers, et
surtout pour des Allemands, il exécuta plusieurs toiles dont les sujets étaient empruntés à la
mythologie. Un de ces tableaux, représentant Le triomphe de Galathêe, lui causa de désa-
gréments, car un autre peintre de la ville en prit occasion pour décrier publiquement notre
artiste, qu’ il appela « un pittor da femmine ». Marchesini fut si affecté de ces critiques qu’il
passa à Venise avec sa famille, y résida plusieurs années et ne revint à Vérone que peu de
temps avant sa mort, qui arriva le 27 janvier 1738.
Œuvre de Alexandre Marchesini.
1. La fille d’Hérodias. Elle est à mi-corps, vue de trois quarts,
dirigée vers la gauche, le front orné d’un bandeau; elle porte
de la main gauche un plateau rond contenant la tête de Saint
Jean-Baptiste. Son autre main est posée sur le front du dé-
collé. Au fond, à gauche, une fenêtre de prison. — Gravure:
H. 235 mm. ; L. 177 mm. (Hambourg, Kunsthalle.)
2. Diane. Elle est debout dans un bois, vue jusqu’ aux genoux et
de face et presque entièrement nue. De la main droite elle
tient en laisse un lévrier qu’ on voit à gauche, et de l’autre
main elle lève en haut une flèche. Dans la marge : « Vena-
trix proférât.... || Alex. Marc. Inu. Pinx. del. et Sculps.»
— Planche: H. 152 mm.; L. 115 mm. Marge: 17 mm.
3. Léda. A mi-corps, vue de face, presque totalement nue, elle
embrasse du bras droit le cygne, et, de la main gauche, elle
Il naquit à Vérone d’un père architecte. Quelques biographes donnent comme date de
sa naissance l’année 1644, et d’autres l’année 1664. Si l’on réfléchit qu’une de ses peintures est
datée de 1733 et qu’ il est plus probable que le maître l’ait faite à l’âge de 69 ans qu’à celui
de 89 ans, on donnera la préférence à la date de 1664.
Marchesini fut élève de Cignani à Bologne, et ensuite il retourna dans sa patrie, où il
peignit pour les églises de nombreux tableaux et quelques fresques. Pour des particuliers, et
surtout pour des Allemands, il exécuta plusieurs toiles dont les sujets étaient empruntés à la
mythologie. Un de ces tableaux, représentant Le triomphe de Galathêe, lui causa de désa-
gréments, car un autre peintre de la ville en prit occasion pour décrier publiquement notre
artiste, qu’ il appela « un pittor da femmine ». Marchesini fut si affecté de ces critiques qu’il
passa à Venise avec sa famille, y résida plusieurs années et ne revint à Vérone que peu de
temps avant sa mort, qui arriva le 27 janvier 1738.
Œuvre de Alexandre Marchesini.
1. La fille d’Hérodias. Elle est à mi-corps, vue de trois quarts,
dirigée vers la gauche, le front orné d’un bandeau; elle porte
de la main gauche un plateau rond contenant la tête de Saint
Jean-Baptiste. Son autre main est posée sur le front du dé-
collé. Au fond, à gauche, une fenêtre de prison. — Gravure:
H. 235 mm. ; L. 177 mm. (Hambourg, Kunsthalle.)
2. Diane. Elle est debout dans un bois, vue jusqu’ aux genoux et
de face et presque entièrement nue. De la main droite elle
tient en laisse un lévrier qu’ on voit à gauche, et de l’autre
main elle lève en haut une flèche. Dans la marge : « Vena-
trix proférât.... || Alex. Marc. Inu. Pinx. del. et Sculps.»
— Planche: H. 152 mm.; L. 115 mm. Marge: 17 mm.
3. Léda. A mi-corps, vue de face, presque totalement nue, elle
embrasse du bras droit le cygne, et, de la main gauche, elle