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https://doi.org/10.11588/diglit.26383#0279
ÉTIENNE DELLA BELLA
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privilège de dix années que le grand-duc accorda, le 3 juin 1633;
mais il n’est pas dit si ce privilège était au nom de Donato
de Nobili, qui commissionna l’estampe, ou à celui de Délia
Bella, qui la grava.
La Madone de l’Impruneta, — ainsi appelée d’après une
bourgade à six milles de Florence, où on la conserve, — est
de celles que la tradition populaire dit avoir été peintes par
Saint Luc, et elle passe pour miraculeuse. Elle représente la
Sainte Vierge sans l’Enfant Jésus. On promenait autrefois cette
image dans le rues de Florence pour obtenir du ciel la cessa-
tion de la peste et d’autres fléaux.
1052. Une lampe antique renfermée dans un globe transparent.
Rien d’écrit. — Gravure: H. 62 (?) mm.; L. 68 (?) mm. (Ca-
binet de Paris.)
Mariette, dans une note manuscrite, dit que cette estampe
est très légère d’ouvrage et incontestablement de Délia Bella.
DEUXIÈME SECTION.
Pièces gravées d’après Della Bella.
SUJETS RELIGIEUX.
1053. Image de Saint Dominique, conservée à Soriano, en Calabre ;
gravure au burin par Valérien Regnart. En bas, un religieux
dominicain agenouillé reçoit des mains de la Sainte Vierge,
qui est en haut sur des nuages, accompagnée de Sainte Marie
Madeleine et de Sainte Catherine, une image dans laquelle
Saint Dominique est représenté debout, tenant de la main
droite un livre et de la main gauche une branche de lys. La
pièce est dédiée au cardinal Alexandre Orsini par le frère Or-
succio, dominicain. « Vera effigies S.u Dominici in Suriano...
Val. Regnartius sculp. Romœ. Delineauit Steph. della Bella
inuentor. » — Gravure: H. 352 (?) mm.; L. 242 (?) mm.
Nous n’avons jamais vu cette estampe.
1054. Saint Rock. Il est debout et vu de face. Derrière lui son
chien, tenant un pain dans sa gueule. A droite, un ange à ge-
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privilège de dix années que le grand-duc accorda, le 3 juin 1633;
mais il n’est pas dit si ce privilège était au nom de Donato
de Nobili, qui commissionna l’estampe, ou à celui de Délia
Bella, qui la grava.
La Madone de l’Impruneta, — ainsi appelée d’après une
bourgade à six milles de Florence, où on la conserve, — est
de celles que la tradition populaire dit avoir été peintes par
Saint Luc, et elle passe pour miraculeuse. Elle représente la
Sainte Vierge sans l’Enfant Jésus. On promenait autrefois cette
image dans le rues de Florence pour obtenir du ciel la cessa-
tion de la peste et d’autres fléaux.
1052. Une lampe antique renfermée dans un globe transparent.
Rien d’écrit. — Gravure: H. 62 (?) mm.; L. 68 (?) mm. (Ca-
binet de Paris.)
Mariette, dans une note manuscrite, dit que cette estampe
est très légère d’ouvrage et incontestablement de Délia Bella.
DEUXIÈME SECTION.
Pièces gravées d’après Della Bella.
SUJETS RELIGIEUX.
1053. Image de Saint Dominique, conservée à Soriano, en Calabre ;
gravure au burin par Valérien Regnart. En bas, un religieux
dominicain agenouillé reçoit des mains de la Sainte Vierge,
qui est en haut sur des nuages, accompagnée de Sainte Marie
Madeleine et de Sainte Catherine, une image dans laquelle
Saint Dominique est représenté debout, tenant de la main
droite un livre et de la main gauche une branche de lys. La
pièce est dédiée au cardinal Alexandre Orsini par le frère Or-
succio, dominicain. « Vera effigies S.u Dominici in Suriano...
Val. Regnartius sculp. Romœ. Delineauit Steph. della Bella
inuentor. » — Gravure: H. 352 (?) mm.; L. 242 (?) mm.
Nous n’avons jamais vu cette estampe.
1054. Saint Rock. Il est debout et vu de face. Derrière lui son
chien, tenant un pain dans sa gueule. A droite, un ange à ge-