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https://doi.org/10.11588/diglit.26383#0353
François-Marie Borzone
François-Marie Borzone naquit à Gênes en 1625. Il étudia d’abord le portrait et l’hi-
stoire sous la direction de son père, Lucien Borzone, peintre distingué, mais, après la mort
de celui-ci, il alla à Rome, où il devint peintre de paysages et de marines. E11 1656, il fut
appelé par Louis XIV en France, et, en 1659, il y obtint des lettres de naturalisation. Il exé-
cuta pour le château de Vincennes et pour le palais du Louvre plusieurs peintures, qui ont
disparu à la suite des remaniements dont ces deux résidences ont été 1’ objet. Comme beau-
coup d’autres artistes au service de la cour, il était logé aux galeries du Louvre. Le 28 avril
1663, il fut agréé à l’Académie de peinture de Paris, mais il en fut exclus avec plusieurs
autres pour n’ avoir pas présenté dans le temps prescrit son morceau de réception. Peu de
temps après son arrivée en France il avait épousé une jeune parisienne qui le rendit père de
plusieurs enfants. En 1679, ayant voulu revoir sa patrie et ses parents, il partit pour Gênes,
mais il y mourut le 5 juin de la même année (et non le 5 juin 1672, comme portent les re-
gistres de l’Académie).
Mariette dit que notre artiste peignait très bien les marines et que ses paysages « ne
le cèdent point à ce qu’a peint en ce genre Salvator Rosa ; ils sont aussi chauds de couleur
et touchés avec la même fermeté ».
La tempête. Pièce sans marges ni traits de bordure. A 1’ angle
gauche il y a, dans une petite barque, trois hommes, dont un
crie au secours en étendant les bras. Dans le reste de l’estampe,
on voit cinq vaisseaux qui combattent contre la fureur des
flots. Sur le plus rapproché, qui est au milieu, les marins sont
occupé à abattre la grande voile. A gauche, au loin, on aper-
çoit le rivage, avec un rocher ayant un peu la forme d’une
tour. Au milieu, sur le devant, il y a la signature: « F. Borzon »,
écrite au rebours. — Planche : H. 235 mm.; L. 370 mm.
François-Marie Borzone naquit à Gênes en 1625. Il étudia d’abord le portrait et l’hi-
stoire sous la direction de son père, Lucien Borzone, peintre distingué, mais, après la mort
de celui-ci, il alla à Rome, où il devint peintre de paysages et de marines. E11 1656, il fut
appelé par Louis XIV en France, et, en 1659, il y obtint des lettres de naturalisation. Il exé-
cuta pour le château de Vincennes et pour le palais du Louvre plusieurs peintures, qui ont
disparu à la suite des remaniements dont ces deux résidences ont été 1’ objet. Comme beau-
coup d’autres artistes au service de la cour, il était logé aux galeries du Louvre. Le 28 avril
1663, il fut agréé à l’Académie de peinture de Paris, mais il en fut exclus avec plusieurs
autres pour n’ avoir pas présenté dans le temps prescrit son morceau de réception. Peu de
temps après son arrivée en France il avait épousé une jeune parisienne qui le rendit père de
plusieurs enfants. En 1679, ayant voulu revoir sa patrie et ses parents, il partit pour Gênes,
mais il y mourut le 5 juin de la même année (et non le 5 juin 1672, comme portent les re-
gistres de l’Académie).
Mariette dit que notre artiste peignait très bien les marines et que ses paysages « ne
le cèdent point à ce qu’a peint en ce genre Salvator Rosa ; ils sont aussi chauds de couleur
et touchés avec la même fermeté ».
La tempête. Pièce sans marges ni traits de bordure. A 1’ angle
gauche il y a, dans une petite barque, trois hommes, dont un
crie au secours en étendant les bras. Dans le reste de l’estampe,
on voit cinq vaisseaux qui combattent contre la fureur des
flots. Sur le plus rapproché, qui est au milieu, les marins sont
occupé à abattre la grande voile. A gauche, au loin, on aper-
çoit le rivage, avec un rocher ayant un peu la forme d’une
tour. Au milieu, sur le devant, il y a la signature: « F. Borzon »,
écrite au rebours. — Planche : H. 235 mm.; L. 370 mm.