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https://doi.org/10.11588/diglit.26383#0494
Jacques Guarana
Cet artiste naquit à Vérone le 21 ou le 28 octobre 1720, pendant un court séjour que
sa mère fit dans cette ville, mais son père et sa mère étaient tous deux de Venise. Il eut
pour maîtres Sébastien Ricci et ensuite Jean-Baptiste Tiepolo. Pendant sa longue vie il exé-
cuta un nombre extraordinaire de tableaux et surtout de fresques, dont on trouve l’énuméra-
tion à peu près complète dans la biographie de ce peintre, écrite par Moschini et insérée dans
le tome XXII du Giornale delVitaliana letteratura, Padova, 1808. Il mourut à Venise le
18 avril 1808.
On peut avec raison reprocher à Guarana sa facilité excessive, son dessin souvent in-
correct et le manque d’expression de ses figures; mais on doit reconnaître qu’il rachète, au
moins en partie, ces défauts par la légèreté de son pinceau, son goût décoratif et la vie qui
anime ses compositions, quelquefois absurdes. Ses eaux-fortes ont les mêmes défauts et les
mêmes qualités que ses peintures.
1. La parabole du bon Samaritain. Le pauvre blessé, presque nu,
est assis sur une butte, le corps tourné vers la gauche, et re-
garde son bienfaiteur, qui lui panse une plaie au bras droit.
A droite, le cheval du Samaritain. « Guarana inv. et inc. —
appo Marco Pelli Ven.a || Samaritanus autem quidam iter fa-
ciens... || Venetiis cum Privilegio Excellentiss: Senactus (sic). »
— Planche: H. 343 mm.; L. 403 mm. Gravure: H. 310mm.;
L. 383 mm.
2. Junon reprochant à Jupiter ses amours avec la nymphe Jo. Elle
est au milieu, assise sur un nuage, et le père des dieux est
assis sur une pierre, vers la droite. A gauche, on voit la
vache en laquelle Jo a été métamorphosée. Deux petits amours
sont près de Jupiter, deux autres dans les airs. Dans la marge,
quatre vers italiens : « Nèpur del Ciel... »; et plus bas: « Gua-
rana inv. et inc. — Venetiis cum privilegio Excellentiss: Se-
nactus (sic). » — Planche: H. 384 mm.; L. 478 mm. Gravure
H. 360 mm. ; L. 462 mm.
Cet artiste naquit à Vérone le 21 ou le 28 octobre 1720, pendant un court séjour que
sa mère fit dans cette ville, mais son père et sa mère étaient tous deux de Venise. Il eut
pour maîtres Sébastien Ricci et ensuite Jean-Baptiste Tiepolo. Pendant sa longue vie il exé-
cuta un nombre extraordinaire de tableaux et surtout de fresques, dont on trouve l’énuméra-
tion à peu près complète dans la biographie de ce peintre, écrite par Moschini et insérée dans
le tome XXII du Giornale delVitaliana letteratura, Padova, 1808. Il mourut à Venise le
18 avril 1808.
On peut avec raison reprocher à Guarana sa facilité excessive, son dessin souvent in-
correct et le manque d’expression de ses figures; mais on doit reconnaître qu’il rachète, au
moins en partie, ces défauts par la légèreté de son pinceau, son goût décoratif et la vie qui
anime ses compositions, quelquefois absurdes. Ses eaux-fortes ont les mêmes défauts et les
mêmes qualités que ses peintures.
1. La parabole du bon Samaritain. Le pauvre blessé, presque nu,
est assis sur une butte, le corps tourné vers la gauche, et re-
garde son bienfaiteur, qui lui panse une plaie au bras droit.
A droite, le cheval du Samaritain. « Guarana inv. et inc. —
appo Marco Pelli Ven.a || Samaritanus autem quidam iter fa-
ciens... || Venetiis cum Privilegio Excellentiss: Senactus (sic). »
— Planche: H. 343 mm.; L. 403 mm. Gravure: H. 310mm.;
L. 383 mm.
2. Junon reprochant à Jupiter ses amours avec la nymphe Jo. Elle
est au milieu, assise sur un nuage, et le père des dieux est
assis sur une pierre, vers la droite. A gauche, on voit la
vache en laquelle Jo a été métamorphosée. Deux petits amours
sont près de Jupiter, deux autres dans les airs. Dans la marge,
quatre vers italiens : « Nèpur del Ciel... »; et plus bas: « Gua-
rana inv. et inc. — Venetiis cum privilegio Excellentiss: Se-
nactus (sic). » — Planche: H. 384 mm.; L. 478 mm. Gravure
H. 360 mm. ; L. 462 mm.