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https://doi.org/10.11588/diglit.26383#0484
François Fontebasso
François Fontebasso naquit à Venise, en 1709, et fut élève de Sébastien Ricci, dont il
s’efforça d’imiter la manière; ensuite il se rendit à Rome pour se perfectionner, et, revenu
dans sa patrie, il y ouvrit école et peignit beaucoup soit à l’huile soit à fresque. En 1760 ou
1761, il alla au service de la cour de Russie et mourut à Saint-Pétersbourg en 1769.
Les ouvrages peints ou gravés par Fontebasso révèlent incontestablement qu’ils datent
d’une époque de décadence, mais on y voit en môme temps, comme dit Mariette, un fond de
génie et des tours de têtes agréables. Son confrère et compatriote Alexandre Longhi, croyant
faire de lui un grand éloge, écrit que jamais il ne reproduisait rien d’après nature, mais qu’il
tirait tout de sa féconde imagination.
Cet artiste, dans sa jeunesse, grava à l’eau-forte, dans le goût de Balestra, les quel-
ques estampes que nous allons décrire.
I. La Sainte Vierge apparaissa?it à Saint Benoît, à Saijite Scho-
lastique et à d’autres saints ; d’ après Sébastien Ricci. Sur le
devant, à gauche, Saint Roch est assis par terre près de son
chien. Au delà, Saint Jérôme, Sainte Scholastique, Saint Pierre,
Saint Benoît et Saint Paul. En haut, à droite, sur des nuages,
on voit la Sainte Vierge et son Enfant, accompagnés de deux
anges. Dans la marge: « A. Benedetto primo Padre degli
Ordini monastici in Occidente, e S. Scolastica_ pestilenza. »
Sans le nom de l’inventeur ni celui du graveur. — Planche:
H. 445 mm.; L. 282 mm. Gravure: H. 404 mm.; L. 269 mm.
Ier état. Avant toute lettre. (Cabinet Impérial de Vienne.)
2e état. Celui décrit.
3e état. Retouché.
On attribue souvent la gravure de cette feuille à Sébastien
Ricci, qui n’est auteur que de la composition.
Le tableau original est à Venise, dans l’église de San Giorgio
Maggiore; il est daté de l’année 1708.
François Fontebasso naquit à Venise, en 1709, et fut élève de Sébastien Ricci, dont il
s’efforça d’imiter la manière; ensuite il se rendit à Rome pour se perfectionner, et, revenu
dans sa patrie, il y ouvrit école et peignit beaucoup soit à l’huile soit à fresque. En 1760 ou
1761, il alla au service de la cour de Russie et mourut à Saint-Pétersbourg en 1769.
Les ouvrages peints ou gravés par Fontebasso révèlent incontestablement qu’ils datent
d’une époque de décadence, mais on y voit en môme temps, comme dit Mariette, un fond de
génie et des tours de têtes agréables. Son confrère et compatriote Alexandre Longhi, croyant
faire de lui un grand éloge, écrit que jamais il ne reproduisait rien d’après nature, mais qu’il
tirait tout de sa féconde imagination.
Cet artiste, dans sa jeunesse, grava à l’eau-forte, dans le goût de Balestra, les quel-
ques estampes que nous allons décrire.
I. La Sainte Vierge apparaissa?it à Saint Benoît, à Saijite Scho-
lastique et à d’autres saints ; d’ après Sébastien Ricci. Sur le
devant, à gauche, Saint Roch est assis par terre près de son
chien. Au delà, Saint Jérôme, Sainte Scholastique, Saint Pierre,
Saint Benoît et Saint Paul. En haut, à droite, sur des nuages,
on voit la Sainte Vierge et son Enfant, accompagnés de deux
anges. Dans la marge: « A. Benedetto primo Padre degli
Ordini monastici in Occidente, e S. Scolastica_ pestilenza. »
Sans le nom de l’inventeur ni celui du graveur. — Planche:
H. 445 mm.; L. 282 mm. Gravure: H. 404 mm.; L. 269 mm.
Ier état. Avant toute lettre. (Cabinet Impérial de Vienne.)
2e état. Celui décrit.
3e état. Retouché.
On attribue souvent la gravure de cette feuille à Sébastien
Ricci, qui n’est auteur que de la composition.
Le tableau original est à Venise, dans l’église de San Giorgio
Maggiore; il est daté de l’année 1708.