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https://doi.org/10.11588/diglit.26383#0475
Pierre Longhi
Il naquit à Venise, en 1702, et fut d’abord élève de Balestra; ensuite il alla à Bologne
où il étudia pendant plusieurs années sous Joseph Crespi, ce qui modifia sensiblement sa cou-
leur et son goût de dessin. Revenu dans sa ville natale, il y acquit promptement une grande
réputation par ses petits tableaux représentant, avec une rare évidence, des scènes villa-
geoises, conversations, fêtes et mascarades. Suivant Nagler, il serait mort en 1762, mais un
autre auteur nous apprend qu’en 1772 il était encore vivant.
Nagler ne cite de notre artiste qu’une seule pièce gravée, dans laquelle sont représentées
deux paysannes qui dansent et trois autres pensonnages; mais il faut que cet iconographe ait
fait sa description d’après un exemplaire rogné ou avant l’inscription dans la marge, sans
quoi il aurait vu aisément que, si la composition est bien de Pierre Longhi, la gravure est
de la main de son fils Alexandre.
1-4. Suite de 4 pièces d’animaux, non chiffrées. — Planches :
H. de 89 à 94 mm. ; L. 127 mm. Gravures : H. de 84 à 86 mm. ;
L. de n6 à 124 mm.
1. Le chien et le renard. Un lévrier aboie contre un renard qui
est à gauche, sur une pierre qui couvre sa tanière. Sur la
pierre, le monogramme : « -e. », et plus bas: «A0 1758. »
2. L’ours. Il est dirigé vers la droite. Sur le terrain, à droite:
« 174^- »
3. Le sanglier. Il galope vers la gauche. A l’angle gauche
du haut: «
Ç, • fec. »
4. Le loup. Il est tourné vers la droite et dévore un agneau. A
gauche, en haut : «
Cette suite doit être rare. On la trouve au Cabinet de
Berlin.
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Il naquit à Venise, en 1702, et fut d’abord élève de Balestra; ensuite il alla à Bologne
où il étudia pendant plusieurs années sous Joseph Crespi, ce qui modifia sensiblement sa cou-
leur et son goût de dessin. Revenu dans sa ville natale, il y acquit promptement une grande
réputation par ses petits tableaux représentant, avec une rare évidence, des scènes villa-
geoises, conversations, fêtes et mascarades. Suivant Nagler, il serait mort en 1762, mais un
autre auteur nous apprend qu’en 1772 il était encore vivant.
Nagler ne cite de notre artiste qu’une seule pièce gravée, dans laquelle sont représentées
deux paysannes qui dansent et trois autres pensonnages; mais il faut que cet iconographe ait
fait sa description d’après un exemplaire rogné ou avant l’inscription dans la marge, sans
quoi il aurait vu aisément que, si la composition est bien de Pierre Longhi, la gravure est
de la main de son fils Alexandre.
1-4. Suite de 4 pièces d’animaux, non chiffrées. — Planches :
H. de 89 à 94 mm. ; L. 127 mm. Gravures : H. de 84 à 86 mm. ;
L. de n6 à 124 mm.
1. Le chien et le renard. Un lévrier aboie contre un renard qui
est à gauche, sur une pierre qui couvre sa tanière. Sur la
pierre, le monogramme : « -e. », et plus bas: «A0 1758. »
2. L’ours. Il est dirigé vers la droite. Sur le terrain, à droite:
« 174^- »
3. Le sanglier. Il galope vers la gauche. A l’angle gauche
du haut: «
Ç, • fec. »
4. Le loup. Il est tourné vers la droite et dévore un agneau. A
gauche, en haut : «
Cette suite doit être rare. On la trouve au Cabinet de
Berlin.
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