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https://doi.org/10.11588/diglit.26383#0491
François-Antoine Pelleri
François-Antoine Pelleri, ou Pellery, né à Carmagnole vers 1718, ayant témoigné dans
ses jeunes années d’excellentes dispositions pour la peinture d’architecture, reçut de son sou-
verain, le roi de Sardaigne, une pension pour aller se perfectionner, d’abord à Bologne, où il
demeura depuis 1740 jusqu’à 1746, et ensuite à Venise. Dans cette dernière ville, il commença,
l’année même de son arrivée, et termina en 1750 une suite de huit grandes eaux-fortes re-
présentant des vues architecturales animées de figures. Ces estampes sont le seul ouvrage
que nous connaissions de lui. On croit que François-Antoine était dans les ordres, car il
semble bien qu’il faille l’identifier avec un abbé Pelleri mentionné dans quelques documents.
Nous croyons qu’il mourut peu de temps après 1750. Pourtant Zani indique comme date de
son décès l’année 1776, et, suivant une note manuscrite de A. Bosio, Pelleri aurait encore été
vivant, bien que dans un état de grande détresse, en 1780. Il faut dire qu’on a quelquefois con-
fondu cet artiste soit avec son cousin Laurent Pelleri, qui était peintre d’histoire, soit avec
d’autres individus de la même famille.
1-8. Suite de huit grandes vues architecturales.
Toutes ces pièces sont chiffrées, excepté la dernière. —
Planches: H. de 639 à 653 mm.; L. de 404 à 423 mm. Gra-
vures: de 585 à 640 mm.; L. de 396 à 415 mm.
1. Atrium d’un riche architecture, avec de nombreux instruments
et emblèmes des trois arts du dessin. L’artiste s’est représenté
assis derrière un parapet, entre les statues de la Peinture et
de l’Architecture. On voit aussi cinq petits génies sans ailes
et, dans les airs, un génie ailé portant une draperie sur la-
quelle on lit une dédicace à Charles-Emmanuel III roi de Sar
daigne. Dans la marge : « Studio dell’Arte Pittoria. — Franc.
Ant.° de Pellery — inven. de lin. et incideb. »
2. Edifice formé de portiques, avec une abondance extraordinaire
de statues et d’ornements d’architecture. Sous un de ces por-
tiques, est la statue équestre du roi Charles-Emmanuel III, au
pied de laquelle on voit une femme personnifiant l’Architec-
ture, à genoux devant la Munificence royale. Sur le devant, à
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François-Antoine Pelleri, ou Pellery, né à Carmagnole vers 1718, ayant témoigné dans
ses jeunes années d’excellentes dispositions pour la peinture d’architecture, reçut de son sou-
verain, le roi de Sardaigne, une pension pour aller se perfectionner, d’abord à Bologne, où il
demeura depuis 1740 jusqu’à 1746, et ensuite à Venise. Dans cette dernière ville, il commença,
l’année même de son arrivée, et termina en 1750 une suite de huit grandes eaux-fortes re-
présentant des vues architecturales animées de figures. Ces estampes sont le seul ouvrage
que nous connaissions de lui. On croit que François-Antoine était dans les ordres, car il
semble bien qu’il faille l’identifier avec un abbé Pelleri mentionné dans quelques documents.
Nous croyons qu’il mourut peu de temps après 1750. Pourtant Zani indique comme date de
son décès l’année 1776, et, suivant une note manuscrite de A. Bosio, Pelleri aurait encore été
vivant, bien que dans un état de grande détresse, en 1780. Il faut dire qu’on a quelquefois con-
fondu cet artiste soit avec son cousin Laurent Pelleri, qui était peintre d’histoire, soit avec
d’autres individus de la même famille.
1-8. Suite de huit grandes vues architecturales.
Toutes ces pièces sont chiffrées, excepté la dernière. —
Planches: H. de 639 à 653 mm.; L. de 404 à 423 mm. Gra-
vures: de 585 à 640 mm.; L. de 396 à 415 mm.
1. Atrium d’un riche architecture, avec de nombreux instruments
et emblèmes des trois arts du dessin. L’artiste s’est représenté
assis derrière un parapet, entre les statues de la Peinture et
de l’Architecture. On voit aussi cinq petits génies sans ailes
et, dans les airs, un génie ailé portant une draperie sur la-
quelle on lit une dédicace à Charles-Emmanuel III roi de Sar
daigne. Dans la marge : « Studio dell’Arte Pittoria. — Franc.
Ant.° de Pellery — inven. de lin. et incideb. »
2. Edifice formé de portiques, avec une abondance extraordinaire
de statues et d’ornements d’architecture. Sous un de ces por-
tiques, est la statue équestre du roi Charles-Emmanuel III, au
pied de laquelle on voit une femme personnifiant l’Architec-
ture, à genoux devant la Munificence royale. Sur le devant, à
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