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Vicq-d'Azur, Félix
Traité d'anatomie et de physiologie (Band 1): Traité d'anatomie et de physiologie — Paris, 1786

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https://doi.org/10.11588/diglit.13811#0132
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naises, et que l'on n'apperçoit bien que lorsque ces soies
sont retirées de leur fourreau. Les papillons, les in-
sectes à deux ailes et les crustacées n'ont point de lèvre
supérieure.

La lèvre inférieure est une pièce transversale, mo-
bile , coriace , souvent divisée en plusieurs parties , qui
termine la bouche inférieurement. On ne la trouve
point dans les insectes à demi-étui, non plus que dans
ceux qui n'ont point de lèvre supérieure.

Les lèvres sont destinées dans les insectes , comme
dans les autres animaux, à contenir, à diriger les ali-
ments , et à garantir quelques autres parties.

Les mandibules sont deux pièces dures, fortes, de la
consistance de la corne, aiguës., tranchantes ou dentées,
placées à la partie latérale et supérieure de la bouche,
immédiatement au-dessus de la lèvre supérieure. Leur
mouvement est latéral, tandis que celui des lèvres s'exé-
cute de bas en haut et de haut en bas. Ces pièces sont
désignées parla plupart des naturalistes sous le.nom de
mâchoires. Les insectes qui se nouassent d'aliments so-
lides sont les seuls pourvus de mandibules plus ou moins
fortes, suivant la dureté de ces aliments.

Les mâchoires sont deux'petites pièces, souvent min-
ces et presque membraneuses , d'une consistance et
d'une forme différentes de celles des mandibules : elles
sont terminées par des dentelures aussi solides , et elles
sont presque toujours ciliées à leur partie interne ; on
les trouve immédiatement au-dessous des mandibules,
entre celles-ci et la lèvre inférieure. Leur mouvement
s'exécute latéralement. Les mâchoires n'ont pas assez
de consistance, et ne sont pas mues par des muscles
assez forts pour couper et diviser les aliments dont les
insectes font usage; mais elles servent à les diriger, à
les contenir, à terminer la mastication, et peut-être à
favoriser la déglutition.

Les gaietés. M. Fabricius a donné le nom de galea à
une petite pièce membraneuse, large ou cylindrique,
qui se trouve placée à la partie extérieure de chaque
mâchoire des insectes de la famille des sauterelles, et
qui les recouvre presque entièrement. Ce n'est que sur
l'existence de cette pièce que ce naturaliste a établi sa
seconde classe , celle des ulonates , ulonata.

Les antennules, palpi, teniacula, sont .au nombre
de deux, de quatre ou de six; ce sont de petits filets
mobiles, articulés, qui ressemblent en quelque sorte
à de petites antennes. Llles ont leur attache à la partie
extérieure des mâchoires et aux parties latérales de la
lèvre inférieure, dans les insectes à étuis , et dans ceux
à quatre ailes nues, réticulées, etc. Elles accompagnent
la trompe des abeilles, des ichneumous , etc. M. Fabri-
cius a pareillement donné le nom d1'antennules à deux
petits filets qui se trouvent à la base de la trompe des
diptères ou qui accompagnent les soies. Les hémiptères
sont privées de ces parties.

La langue est une pièce plus ou moins longue, séta-
cée, divisée en deux parties, roulée en spirale, lors-
que l'insecte n'en fait pas usage , et placée entre les
antennules. Elle forme la bouche des lépidoptères; elle
est composée de deux pièces ou lames convexes d'un
côté, et concaves de l'autre, qui, en se réunissant,
forment un cylindre creux, propre à laisser passer les
sucs mielleux des fleurs dont se nourrissent ces insectes.
Le bec est cette partie qui forme la bouche des hé-

T U Y

mipteres. C'est un fourreau mobile, articulé, recourbé
sous la poitrine, creusé antérieurement pour recevoir
trois filets ou soies ( setae ) très minces et très déliés ,
que ces insectes introduisent dans le corps des animaux,
ou dans le tissu des plantes dont ils se nourrissent. Les
soies sont ordinairement au nombre de trois ; elles sont
contenues, par le moyen de la lèvre, dans une espèce
de gouttière creusée tout le long delà partie supérieure
du fourreau.

Le suçoir est formé d'un ou de plusieurs petits filets
très minces et très déliés, qui accompagnent la bouche
des diptères, et qui se trouvent souvent renfermés dans
une gaîne : ils ressemblent à ceux des hémiptères dont
nous venons de parler, et ils portent de même le nom
de soies. C'est par le moyen de ces soies que les insectes
à deux ailes retirent les sucs dont ils se nourrissent.
L'existence seule de ces parties constitue, dans le sys-
tème entomologique de M. Fabricius, la classe des an-
tliates, antliata. La trompe ou gaîne manque quelque-
fois , mais les suçoirs se trouvent toujours.

La trompe est la pièce qui sert de bouche aux in-
sectes à deux ailes ; elle est un peu charnue, contractile,
d'une seule pièce , souvent cylindrique , et terminée
par deux divisions qui ressemblent à deux espèces de
lèvres : elle est creusée à la partie supérieure pour re-
cevoir le suçoir formé par une ou plusieurs soies.

Extrait d'un mémoire lu par M. Olivier à T académie
royale des sciences; Journal de physique, juin 1788.
Tronc, s. m. Truncus. En botanique, c'est la partie
ligneuse des arbres et des arbrisseaux considérée sans
branches et sans racines.

En anatomie , on désigne par ce mot la partie
du corps qui est composée de la poitrine et du bas-
ventre.

Se dit aussi des gros vaisseaux , desquels sortent des
divisions ou branches. Le tronc de Fartere aorte. .

Tronqué, adj. Truncatus. Qui paroît avoir été inter-
rompu dans son trajet, et coupé transversalement.

Trou, s. m. Voyez Cavité.

Trousseau, s. m. Fasciculus. Faisceau de parties fila-
menteuses, réunies par le tissu cellulaire.
Les trousseaux sont :

Par leur nature ; musculaires, tendineux, ligamen-
teux, nerveux.

Par leurs usages; auxiliaires , accessoires.
Par leur direction ; obliques, transverses, etc.
Tube, s. m. Voyez Tuyau.

Tubercule, s. m. Tuherculus. Éminence arrondie.
. Les tubercules quadrijumeaux du cerveau.

Tubercule, Tuberculeux, adj. Couvert de tuber-
cules. ( M. Gouan, sur les poissons, page 24. )

Tubérosité, s. f. Tuberositas, Tuber. Apophyse peu
saillante , dont la longueur surpasse beaucoup l'éléva-
tion, et qui sert à l'insertion des tendons.

Tubuleux, aclj. Qui est cylindrique et fistuleux; quia
la forme d'un tube.

Tuilé, adj. Imbricatus. Voyez Imbriqué.

Tunique, s. f. Tunica. Membrane. Expansion qui sert
d'enveloppe à une partie quelconque. Les tuniques ou
les membranes de l'œil.

Turbiné, adj. Qui est court et de forme conique. Qui a
la forme d'une toupie. ( Dictionn. de'M. Bulliard. )

Tuyau, s. m. Tubus. Tube, canal.
 
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