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https://doi.org/10.11588/diglit.13811#0134
i« V I E
Ve ntricule , s. m. Se dit de quelques cavités irrégulière-
ment arrondies ou applaties.
Les ventricules du cerveau , du cœur, du larynx.
Se dit -aussi de l'estomac.
Ventru, adj. Veniricosm. Qui est renflé.
Ver, s. m. Verrais. Saillie, éminence que l'on compare
à un ver. 'Verrais supetior, inferior cerebelli.
.Verge, s. f. Corps cylindrique dont l'usage est de porter,
dans les parties génitales de la femelle, la liqueur sémi-
nale qui a été filtrée dans les testicules du mâle. Plu-
sieurs quadrupèdes ont un os dans la verge.
Vermiculaire, Vermiforme, adj. Scolecϕdes. Qui
ressemble à un ver.
Appendice, éminences, muscles, intestin, vermi-
culaires ou vermiformes.
Le mouvement vermiculaire ou péristaltique des in-
testins.
Vertébral, adj. Qui est relatif aux vertèbres.
Verteiire, s. f. Vertebra. On appelle de ce nom les
pièces dont la colonne épiniere est composée.
Les vertèbres sont conliguës ou continues.
On les distingue par les régions qu'elles occupent.
Les vertèbres cervicales, thorachiques, ou costales,
lombaires, sacrées, coccygiennes.
Les vertèbres sacrées et coccygiennes sont continues :
Jes autres sont seulement contiguës.
La dénomination de vertèbres vraies ou fausses est
vicieuse,'etdoit être rejetée.
Vertex, s. m. Voyez Région,
Vertical , adj. Qui est perpendiculaire à l'horizon.
Vésical, adj. Vesicalis. Qui appartient à la vessie. Les
artères, les veines vésicales.
Vésiculaire, adj. Qui est formé de plusieurs petites
vessies.
Vésicule, s. f. Vesicula. Sac, petite vessie.
.Les vésicules séminales.
Vésicule du fiel. Sac de forme aïongée et arrondie
où la bile séjourne.
La vésicule du fiel diffère ; 1°. par la manière dont elle
se comporte relativement au foie, auquel -elle adhère
plus ou moins intimement, et dont elle est séparée dans
quelques animaux; i°. par la disposition de son conduit
«excréteur-et par les connexions de ce conduit avec le
canal hépatique.
Vessie, s. m. Vesica. Sac musculaire où l'urine est
déposée.
Elle est plus alongée dans les quadrupèdes que dans
l'homme.
Dans les enfants, elle est plus élevée au-dessus du
pubis que dans les adultes.
Dans les oiseaux, il n'y a point de vessie proprement
dite. En eux, les uretères s'ouvrent dans le cloaque.
Vestibule, s. m. Cavité de l'oreille interne oùs'ouvrent
les canaux demi-circulaires.
Vidien, adj. Qui a rapport au conduit de Vidus-Vidius
ou ptérygoïdien.
Conduit, vaisseau, nerf vidien. Tarin dit vidian.
Vie, s. f. Vita. État particulier à une grande classe de
corps dans lesquels, par des mouvements propres,
inhérents et spontanés, les organes croissent dans
toutes les dimensions à la fois , se nourrissent et se
reproduisent. Je distingue neuf caractères qui sont par-
ticuliers aux corps vivants. Voyez le tableau de ces
mêmes corps, page i5. Il suffit de reconnoître un de
ces caractères dans une substance pour qu'on doive la
regarder comme jouissant de la vie. Les végétaux et les
animaux sont des corps vivants. Voyez Mouvement
et Vital.
Vieillesse, Vieux. Voyez Age.
Villeux, adj. Villosus. Voyez Velouté.
La membrane villeuse des intestins.
Viril, adj. Age viril. Voyez Age.
Membre viril, Veretrum, Pénis. Voyez Verge.
Visage, s. m. Face. Voyez Région.
Viscéral , adj. Visceralis, Splanchnicus. Le plexus
splanchnique est un des plexus nerveux du bas-ventre.
Viscère, s. m. Viscus, Splanchnum. Se dit des parties
contenues dans les trois grandes cavités du corps hu-
main. Le cerveau, le coeur, les poumons, l'estomac,
les intestins, le foie, la rate, sont des viscères. Les
organes proprement dits sont plus à la surface, et
servent au sentiment ou au mouvement.
Visqueux, adj. Viscosus. Qui est gluant.
Vital, adj. Vitalis, Zctiicus. Qui appartient à la vie. On
appelle force ou principe vital la puissance qui la
constitue; cette force pénètre les masses, comme la
. pesanteur. L'irritabilité et la sensibilité sont ses princi-
pales modifications : on ne peut cependant pas dire
qu'elles suffisent pour rendre raison de tout. Elles
influent sur toutes les fonctions; mais il y a , dans
l'accroissement et dans la reproduction, des phénomènes
qui ne paraissent avoir avec elles que des rapports très
éloignés. Une partie de ce qui concerne la digestion,
la nutrition , l'ossification et la respiration, tient à des
forces de la classe de celles que la chimie soumet à ses
recherches -, et en y ajoutant les effets que l'irritabilité
et la sensibilité produisent, on peut expliquer presque
loutce quis'y passe. Quant à la circulation, l'irritabilité
et la sensibilité en sont les agents. C'est donc vers les for-
ces par lesquelles les corps vivants engendrent et se dé-
veloppent, que les physiologistes doivent diriger leurs ex-
périences et leurs travaux. De cette courte analyse, iî
résulte que l'on doit réduire à trois les grandes modifica-
tions de la vie; savoir, la force de mouvement, celle du
sentiment, et celle de là reproduction, dont l'accroisse-
ment n'est qu'une extension. Vis moyens, vis sentiens,
vis generans.
On appelle vulgairement du nom d'action vitale celle
qui se passe dans les organes de la circulation et de la
respiration, que la cavité de la poitrine contient en
grande partie. On a donné le nom de fonctions animales
à celles qui s'exercent dans le cerveau, dans ses appen-
dices et dans les nerfs. On a réservé le nom de fonc-
tions naturelles pour celles dont les viscères de la diges-
tion sont le foyer dans le ventre. Cette nomenclature
est vicieuse, car il n'y a aucune fonction propre au
corps vivant qui ne soit naturelle et vitale.
Vitré , adj. Vitreus. Qui a la fragilité ou la réfrangibilité
du verre.
La lame vitrée ou interne des os du crâne. Le corps
vitré du globe de l'œil.
Vivant, adj. Vivens. Qui jouit de la vie. Le divise tous
les corps naturels en deux classes : la première com-
prend les corps vivants; la seconde , les corps bruts.
Voyez Vie, Vital et Mouvement.
v
Ve ntricule , s. m. Se dit de quelques cavités irrégulière-
ment arrondies ou applaties.
Les ventricules du cerveau , du cœur, du larynx.
Se dit -aussi de l'estomac.
Ventru, adj. Veniricosm. Qui est renflé.
Ver, s. m. Verrais. Saillie, éminence que l'on compare
à un ver. 'Verrais supetior, inferior cerebelli.
.Verge, s. f. Corps cylindrique dont l'usage est de porter,
dans les parties génitales de la femelle, la liqueur sémi-
nale qui a été filtrée dans les testicules du mâle. Plu-
sieurs quadrupèdes ont un os dans la verge.
Vermiculaire, Vermiforme, adj. Scolecϕdes. Qui
ressemble à un ver.
Appendice, éminences, muscles, intestin, vermi-
culaires ou vermiformes.
Le mouvement vermiculaire ou péristaltique des in-
testins.
Vertébral, adj. Qui est relatif aux vertèbres.
Verteiire, s. f. Vertebra. On appelle de ce nom les
pièces dont la colonne épiniere est composée.
Les vertèbres sont conliguës ou continues.
On les distingue par les régions qu'elles occupent.
Les vertèbres cervicales, thorachiques, ou costales,
lombaires, sacrées, coccygiennes.
Les vertèbres sacrées et coccygiennes sont continues :
Jes autres sont seulement contiguës.
La dénomination de vertèbres vraies ou fausses est
vicieuse,'etdoit être rejetée.
Vertex, s. m. Voyez Région,
Vertical , adj. Qui est perpendiculaire à l'horizon.
Vésical, adj. Vesicalis. Qui appartient à la vessie. Les
artères, les veines vésicales.
Vésiculaire, adj. Qui est formé de plusieurs petites
vessies.
Vésicule, s. f. Vesicula. Sac, petite vessie.
.Les vésicules séminales.
Vésicule du fiel. Sac de forme aïongée et arrondie
où la bile séjourne.
La vésicule du fiel diffère ; 1°. par la manière dont elle
se comporte relativement au foie, auquel -elle adhère
plus ou moins intimement, et dont elle est séparée dans
quelques animaux; i°. par la disposition de son conduit
«excréteur-et par les connexions de ce conduit avec le
canal hépatique.
Vessie, s. m. Vesica. Sac musculaire où l'urine est
déposée.
Elle est plus alongée dans les quadrupèdes que dans
l'homme.
Dans les enfants, elle est plus élevée au-dessus du
pubis que dans les adultes.
Dans les oiseaux, il n'y a point de vessie proprement
dite. En eux, les uretères s'ouvrent dans le cloaque.
Vestibule, s. m. Cavité de l'oreille interne oùs'ouvrent
les canaux demi-circulaires.
Vidien, adj. Qui a rapport au conduit de Vidus-Vidius
ou ptérygoïdien.
Conduit, vaisseau, nerf vidien. Tarin dit vidian.
Vie, s. f. Vita. État particulier à une grande classe de
corps dans lesquels, par des mouvements propres,
inhérents et spontanés, les organes croissent dans
toutes les dimensions à la fois , se nourrissent et se
reproduisent. Je distingue neuf caractères qui sont par-
ticuliers aux corps vivants. Voyez le tableau de ces
mêmes corps, page i5. Il suffit de reconnoître un de
ces caractères dans une substance pour qu'on doive la
regarder comme jouissant de la vie. Les végétaux et les
animaux sont des corps vivants. Voyez Mouvement
et Vital.
Vieillesse, Vieux. Voyez Age.
Villeux, adj. Villosus. Voyez Velouté.
La membrane villeuse des intestins.
Viril, adj. Age viril. Voyez Age.
Membre viril, Veretrum, Pénis. Voyez Verge.
Visage, s. m. Face. Voyez Région.
Viscéral , adj. Visceralis, Splanchnicus. Le plexus
splanchnique est un des plexus nerveux du bas-ventre.
Viscère, s. m. Viscus, Splanchnum. Se dit des parties
contenues dans les trois grandes cavités du corps hu-
main. Le cerveau, le coeur, les poumons, l'estomac,
les intestins, le foie, la rate, sont des viscères. Les
organes proprement dits sont plus à la surface, et
servent au sentiment ou au mouvement.
Visqueux, adj. Viscosus. Qui est gluant.
Vital, adj. Vitalis, Zctiicus. Qui appartient à la vie. On
appelle force ou principe vital la puissance qui la
constitue; cette force pénètre les masses, comme la
. pesanteur. L'irritabilité et la sensibilité sont ses princi-
pales modifications : on ne peut cependant pas dire
qu'elles suffisent pour rendre raison de tout. Elles
influent sur toutes les fonctions; mais il y a , dans
l'accroissement et dans la reproduction, des phénomènes
qui ne paraissent avoir avec elles que des rapports très
éloignés. Une partie de ce qui concerne la digestion,
la nutrition , l'ossification et la respiration, tient à des
forces de la classe de celles que la chimie soumet à ses
recherches -, et en y ajoutant les effets que l'irritabilité
et la sensibilité produisent, on peut expliquer presque
loutce quis'y passe. Quant à la circulation, l'irritabilité
et la sensibilité en sont les agents. C'est donc vers les for-
ces par lesquelles les corps vivants engendrent et se dé-
veloppent, que les physiologistes doivent diriger leurs ex-
périences et leurs travaux. De cette courte analyse, iî
résulte que l'on doit réduire à trois les grandes modifica-
tions de la vie; savoir, la force de mouvement, celle du
sentiment, et celle de là reproduction, dont l'accroisse-
ment n'est qu'une extension. Vis moyens, vis sentiens,
vis generans.
On appelle vulgairement du nom d'action vitale celle
qui se passe dans les organes de la circulation et de la
respiration, que la cavité de la poitrine contient en
grande partie. On a donné le nom de fonctions animales
à celles qui s'exercent dans le cerveau, dans ses appen-
dices et dans les nerfs. On a réservé le nom de fonc-
tions naturelles pour celles dont les viscères de la diges-
tion sont le foyer dans le ventre. Cette nomenclature
est vicieuse, car il n'y a aucune fonction propre au
corps vivant qui ne soit naturelle et vitale.
Vitré , adj. Vitreus. Qui a la fragilité ou la réfrangibilité
du verre.
La lame vitrée ou interne des os du crâne. Le corps
vitré du globe de l'œil.
Vivant, adj. Vivens. Qui jouit de la vie. Le divise tous
les corps naturels en deux classes : la première com-
prend les corps vivants; la seconde , les corps bruts.
Voyez Vie, Vital et Mouvement.
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