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Viollet-le-Duc, Eugène-Emmanuel
Dictionnaire raisonné du mobilier français de l'époque carlovingienne a la renaissance (Band 4) — Paris, 1873

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https://doi.org/10.11588/diglit.1316#0171
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[ oufrois j — 158 —

Nazaire de Careassonne (ancienne cathédrale). Ces orfrois sont pré-
sentés moitié de l'exécution. Ici plus de pierreries, mais des enrou-
lements de feuilles de vigne, des ligettes, des pièces d'armoiries
(au bas de l'aube).

Sur les habits civils, on ne portait guère alors de ces orfrois
qu'autour de l'encolure des bliauts ou des cottes; encore les mo-
numents figurés n'en fournissent-ils pas de très-nombreux exemples.
On préférait à ces galons un peu lourds, larges, des broderies
. déliées, faites sur l'étoffe même dont était composé le vêtement,
soit comme bordures, soit comme semis; ou bien des étoffes
brochées, souples, fabriquées en Italie, en Sicile et en Espagne
fvoy. Étoffe).

Le goût pour les orfrois appliqués aux habits civils se manifesta
de nouveau vers le commencement du xiv* siècle. Mais encore, à
cette époque, ces galons sont-ils étroits et paraissent-ils consister
en de fines passementeries d'or semées parfois de perles. Nous
avons cité, au commencement de cet article, un passage des comptes
de Geoffroi de Fleuri (J.310) qui mentionne des orfrois ainsi com-
posés, pour garnir une robe. Alors aussi voit-on très-fréquemment
adopter des galons d'or en plein, faits évidemment au métier et non
plus brodés sur une bande d'étoffe de couleur ou un drap d'or
(fig. 9'). Des fils de perles accompagnaient ces galons etmasquaient
la couture sur l'étoffe (voyez en A).

1 Peintures figurant des bordur

r des viMemenls de statues (commencement il
 
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