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https://doi.org/10.11588/diglit.1317#0358
[.es Norui
mils, a
lisposta .1
lelle
ra verticale
lirai.
[ kcu i — m —
(voy. Cayiah., iig. i). Ces écus et boucliers étaient, faits de bois
léger rerouvert de peau et de lames de coivre.
Au commencement du xif siècle, on voit des guerriers portant,
les uns des boucliers circulaires, d'autres des écus en forme
d'amande (lig. h '). Cet écu est échiquclé et n'est point muni de
\'umbo, tandis que le bouclier circulaire en possède un, très-
saillant.
enl de la conquête t? Angleterre, portaien!
.les de mêlai, cl dont les euarmes étaient
jû'ofl pouvait les tenir horizontaicmeiil
iserie de Bayeus nous fournit à cet égard
de précieux renseignements. Ces écus avaient environ quatre pieds
(1",80) de liant sur vingt pouces"4c largeur (0™,-56 environ) près du
sommet, terminé par un demi-cercle. La pointe extrême était légè-
rement arrondie et ils étaient quelque peu cylindriques
On peut admettre que l'acuité de l'extrémité inférieure do l'écu
était l'aile pour permettre de licbcr cette pointe en terre. L'écu for-
mait alors une palissade mobile devant un front. H faut remarquer
que les Anglais, sinon les Normands, portaient, comme les fantassins
romains, un pieu qu'ils enfonçaient eu lerre lorsqu'ils se tenaient
sur la défensive. Entre ces pieux on fichait les écus, et ainsi un front
de bataille attendant un choc présentai! une ligne de palissades dis-
posées instantanément et hérissées de fers de lance. Celle lactique
est décrite dans le Roman de Hou, les troupes de llarold attendent
ainsi retranchées l'allaque des Normands :
(■cillons - Kiijj
cii liadies porto*
K gisarmes ki
ici! trcncliocnt ;
J'cl oient <lcvi
il cls CSCllî
De feneslres 6
d'aUres Riz,
Devant cls les
orcitl levez.
Conte dois joi
■/. •: serre* ;
.M kssiercnl i
aie jointure,
La ligure 5 montre un de ces wua normands, du colé externe
en A, et du coté interne en fi. Les enarmes se composent de quatre
courroies formant le carré, de telle sorte que l'écu se tenait vertical
1 Mamiscr. hil>li»tii. île Tours. Cu-nt/orn p., Mwtitium in J'Ai ol Au/justini Serin.
mils, a
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lirai.
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(voy. Cayiah., iig. i). Ces écus et boucliers étaient, faits de bois
léger rerouvert de peau et de lames de coivre.
Au commencement du xif siècle, on voit des guerriers portant,
les uns des boucliers circulaires, d'autres des écus en forme
d'amande (lig. h '). Cet écu est échiquclé et n'est point muni de
\'umbo, tandis que le bouclier circulaire en possède un, très-
saillant.
enl de la conquête t? Angleterre, portaien!
.les de mêlai, cl dont les euarmes étaient
jû'ofl pouvait les tenir horizontaicmeiil
iserie de Bayeus nous fournit à cet égard
de précieux renseignements. Ces écus avaient environ quatre pieds
(1",80) de liant sur vingt pouces"4c largeur (0™,-56 environ) près du
sommet, terminé par un demi-cercle. La pointe extrême était légè-
rement arrondie et ils étaient quelque peu cylindriques
On peut admettre que l'acuité de l'extrémité inférieure do l'écu
était l'aile pour permettre de licbcr cette pointe en terre. L'écu for-
mait alors une palissade mobile devant un front. H faut remarquer
que les Anglais, sinon les Normands, portaient, comme les fantassins
romains, un pieu qu'ils enfonçaient eu lerre lorsqu'ils se tenaient
sur la défensive. Entre ces pieux on fichait les écus, et ainsi un front
de bataille attendant un choc présentai! une ligne de palissades dis-
posées instantanément et hérissées de fers de lance. Celle lactique
est décrite dans le Roman de Hou, les troupes de llarold attendent
ainsi retranchées l'allaque des Normands :
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La ligure 5 montre un de ces wua normands, du colé externe
en A, et du coté interne en fi. Les enarmes se composent de quatre
courroies formant le carré, de telle sorte que l'écu se tenait vertical
1 Mamiscr. hil>li»tii. île Tours. Cu-nt/orn p., Mwtitium in J'Ai ol Au/justini Serin.