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https://doi.org/10.11588/diglit.6269#0229
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Depuis cette époque, il jouit à la cour d'Octave
d'une faveur aussi complète que durable , prin-
cipalement après qu'il eut proposé au sénat de
déférer au vainqueur d'Actium le titre d'Auguste.
Il fut consul une seconde fois (i) ; et, en 752,
il fut le dernier des censeurs qui n'aient pas eu
un empereur pour collègue. Plancus s'étoit fait
construire de son vivant un mausolée magnifi-
que près de Gaëte , sur une hauteur qui domine
la mer, et où il avoit sans doute une maison
de campagne. Ce monument, qui s'est conservé
jusqu'à nos jours, atteste par une inscription
simple et noble , par la pureté de son dessin ,
l'art de l'adulation; s'e'toil brouille avec Cléopitre. Il est
vraisemblable qu'un esprit si fin ; voyant approcher la
guerre civile , se décida pour le parti auquel toutes les
probabilite's promettoient la victoire.
(1) Pline assure que Plancus a été deux fois consul
(1. XIII, §.5); mais 1 année de ce second consulat, où
sans douic il ne fut que supplémentaire, consul suffectùi,
est fort incertaine. Les chronologistes, qui ont rédigé les
fastes consulaires, la fixent à l'an 56 avant l'ère vulgaire,
718 de la foudation de Rome ; mais c'est une erreur.
Plancus eut le gouvernement de la Syrie l'an "j 14- il y
resta durant l'invasion des Parthes ; il y éloit encore l'an
719; et ce ne fut pas à son insu que Sextus Pompeïus
fut sacrifié à la politique du triumvir. Ce second consulat
doit nécessairement être placé après la défection de Plan-
cus et son retour à Home. Quant à l'adulation qui servit
si bien ses vues ambitieuses, il est à remarquer que,
suivant ses maximes, il l'alloit employer de préférence la
plus grossière et la plus effrontée. (Séucque, Qaest. Nat.,
lib. IV, in praef.)
Depuis cette époque, il jouit à la cour d'Octave
d'une faveur aussi complète que durable , prin-
cipalement après qu'il eut proposé au sénat de
déférer au vainqueur d'Actium le titre d'Auguste.
Il fut consul une seconde fois (i) ; et, en 752,
il fut le dernier des censeurs qui n'aient pas eu
un empereur pour collègue. Plancus s'étoit fait
construire de son vivant un mausolée magnifi-
que près de Gaëte , sur une hauteur qui domine
la mer, et où il avoit sans doute une maison
de campagne. Ce monument, qui s'est conservé
jusqu'à nos jours, atteste par une inscription
simple et noble , par la pureté de son dessin ,
l'art de l'adulation; s'e'toil brouille avec Cléopitre. Il est
vraisemblable qu'un esprit si fin ; voyant approcher la
guerre civile , se décida pour le parti auquel toutes les
probabilite's promettoient la victoire.
(1) Pline assure que Plancus a été deux fois consul
(1. XIII, §.5); mais 1 année de ce second consulat, où
sans douic il ne fut que supplémentaire, consul suffectùi,
est fort incertaine. Les chronologistes, qui ont rédigé les
fastes consulaires, la fixent à l'an 56 avant l'ère vulgaire,
718 de la foudation de Rome ; mais c'est une erreur.
Plancus eut le gouvernement de la Syrie l'an "j 14- il y
resta durant l'invasion des Parthes ; il y éloit encore l'an
719; et ce ne fut pas à son insu que Sextus Pompeïus
fut sacrifié à la politique du triumvir. Ce second consulat
doit nécessairement être placé après la défection de Plan-
cus et son retour à Home. Quant à l'adulation qui servit
si bien ses vues ambitieuses, il est à remarquer que,
suivant ses maximes, il l'alloit employer de préférence la
plus grossière et la plus effrontée. (Séucque, Qaest. Nat.,
lib. IV, in praef.)