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https://doi.org/10.11588/diglit.49759#0368
Elève et quelquefois rival
De l’abbé de Pure et d’Horace,
Du fond du confessionnal,
Quand vous grimpez sur le Parnasses
Vous vous croyez sur le Thabor:
Dites votre consiteor.
Si les Amauris ont voulu
Troubler votre innocente ssamme*
Et s’ils vous ont un peu battu ,
C'est pour le salut de votre ame :
C’est pour vous de grâce un trésor:
Dites votre consiteor.
Après la confejjion. LE BEDEAU
Gardez tous un silence extrême,
De curé se dsspose à vous parler lui-même;
Pour donner plus d’éclat à ses ordres derniers
Ï1 a sait assemb'er ici les marguilliers.
Ecoutez comme on carillonne;
Du bruit des cloches Bellébat résonne ;
' Il touffe, il crache, écoutez bien;
De ce qu’il dit ne perdez jamais rien.
LE CURÉ chante d’un ton entre-cou
A Courdimanche j avec honneur,
J’ai fait mon devoir de pasteur;
J’ai fu boire, chanter et plaire,
Toutes mes brebis contenter;
Mon successeur sera Voltaire ,
Pour mieux me faire regretter»
De l’abbé de Pure et d’Horace,
Du fond du confessionnal,
Quand vous grimpez sur le Parnasses
Vous vous croyez sur le Thabor:
Dites votre consiteor.
Si les Amauris ont voulu
Troubler votre innocente ssamme*
Et s’ils vous ont un peu battu ,
C'est pour le salut de votre ame :
C’est pour vous de grâce un trésor:
Dites votre consiteor.
Après la confejjion. LE BEDEAU
Gardez tous un silence extrême,
De curé se dsspose à vous parler lui-même;
Pour donner plus d’éclat à ses ordres derniers
Ï1 a sait assemb'er ici les marguilliers.
Ecoutez comme on carillonne;
Du bruit des cloches Bellébat résonne ;
' Il touffe, il crache, écoutez bien;
De ce qu’il dit ne perdez jamais rien.
LE CURÉ chante d’un ton entre-cou
A Courdimanche j avec honneur,
J’ai fait mon devoir de pasteur;
J’ai fu boire, chanter et plaire,
Toutes mes brebis contenter;
Mon successeur sera Voltaire ,
Pour mieux me faire regretter»