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238 M I N O R 1 T É
catholiques les abus qu’on fesait de ce culte., n’en
étaient que plus affermis dans leur haine contre
notre Eglise. Ils opposaient à nos superstitions popu-
laires , louvent remplies de débauches , une: dureté
farouche et des mœurs séroces , caractère de presque
tous les réformateurs : ainsil’esprit de parti déchirait
et avilissait la France ; et l’espri t de société , qui rend
aujourd’hui cette nation si célèbre et si aimable, était
absolument inconnu. Point de maisons où les gens
de mérite s’assemblassent pour se communiquer leurs
lumières; point d’académies , point de théâtres régu-
liers. Enfin, les mœurs , les lois , les arts, la société, la
religion , la paix et la guerre n’avaient rien de ce qu’on
vit depuis dans le siècle appelé leJiècle de Louis XIF.

CHAPITRE III.
Minorité de louis x i v. Victoires des Français
fous le grand Fondé, alors duc d’Engbien.

cardinal de Richelieu et Louis XIII venaient de

mourir, l’un admiré et haï, l’autre déjà oublié. Ils
avaient laissé aux Français, alors très-inquiets, de
l’aversion pour le nom seul du ministère, et peu de
respect pour le trône. Louis XIII par son testament

établissaitun conseil de régence. Ce monarque , mal
.^ned’jzz-obéi pendant sa vie , se ssatta de l’être mieux après sa

triche ou
d’Efpagne
régente.

mort; mais la première démarche de sa veuve Anne
d'Autriche fut de faire annuller les volontés de son
mari, par un arrêt du parlement de Paris. Ce
 
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