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CONQUETE DE LA FLANDRE. 325
Le roi ayant ainsi aguerri ses troupes, et formé de n devient
nouveaux officiers en Hongrie , en Hollande , eu For-le plus puls*
. r / 1 t-s • sant prince
tugal, relpecte et venge dans Rome , ne voyait pas un de ^Europe,
seul potentat qu’il dût craindre. L’Angleterre ravagée
par lapeste , Londres réduite en cendres par un incen-
die attribué injustement aux catholiques; la prodi-
galité et l’indigence continuelle de Charles II, aussi
dangereuses pour ses affaires que la contagion et
l’incendie , mettaient la France en sureté du côté des
Anglais. L’empereur réparait à peine l’épuisement
d’une guerre contre les Turcs. Le roi d’Espagne
Philippe IV mourant, et sa monarchie aussi faible que
sui, laissaient Louis XIV le seul puistant et le seul
redoutable. Il était jeune, riche, bien servi, obéi
aveuglément, et marquait l’impatience de se signaler
et d’être conquérant.
CHAPITRE VIII.
Conquête de la Flandre.
L O C C A S I O N se présenta bientôt à un roi qui la
cherchait. Philippe II son beau-père mourut : il avait
eu de sa première femme , seeur de Louis XIII, cette
princesse Marie-Thérèfe mariée à son cousin Louis XIV >
mariage par lequel la monarchie espagnole est enfin
tombée dans la maison de Bourbon y si. long-temps son
ennemie. De son sécond mariage avec Marie-Arme
F Autriche était né Charles II, enfant faible etmal-sain,
héritier de la couronne et seul reste de trois enfans
mâles, dont deux étaient morts en bas âge. Louis XIV
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