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DE LA HOLLANDE.’ 351
que ia maison du roi nouvellement résormée. On
y voyait quatre compagnies des gardes-du-corps ,
chacune composée de trois cents gentilshommes ,
entre lesquels il y avait beaucoup de jeunes cadets
sans paye , assujettis comme les autres à la régularité
du service ; deux cents gendarmes de la garde, deux
cents chevau-légers , cinq cents mousquetaires, tous
gentilshommes choisis, parés de leur jeunette et de
leur bonne mine ; douze compagnies de la gendar-
merie , depuis augmentées jusqu’au nombre de seize ;
les cent-suisses mêmes accompagnaient le roi, etses
régimens des gardes françaises et suisses montaient la
garde devant sa maison , ou devant sa tente. Ces
troupes, pour la plupart couvertes d’or et d’argent,
étaient en même temps un objet de terreur et d’ad-
miration , pour des peuples chez qui toute espèce de
magnificence était inconnue. Une discipline, devenue Discipline.
encore plus exacte, avait mis dans l’armée un nouvel millta'retf
ordre. Il n’y avait point encore d’inspecteurs de cava-
lerie et d’infanterie, comme nous en avons vu depuis,
mais deux hommes uniques chacun dans leur genre
en fesaient les fonctions. Martinet mettait alors l’in-
fanterie sur le pied de discipline où elle est aujourd’hui.
Le chevalier de Fourilles fesait la même charge dans
la cavalerie. Il y avait un an que Martinet avait mis
la baïonnette en usage dans quelques régimens.
Avant lui on ne s’en servait pas d’une manière cons-
iante et uniforme.Ce dernier effort, peut-être de ce que
l’art militaire a inventé de plus terrible, était connu,
mais peu pratiqué, parce que les piques prévalaient.
Il avait imaginé des pontons de cuivre, qu’on por-
tait aisérpent sur des charrettes. Le roi, avec tant
 
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