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PRISE
CHAPITRE XIV.
Prife de Strasbourg. Bombardement d'Alger. Sou*
mission de Gènes. Ambassade de Siam. 'Le pape
bravé dans Rome. Electorat de Cologne difputé.
H/’AMBITION de Louis XIC ne fut point retenue
par cette paix générale. L’Empire, l’Espagne, la Hol-
lande licencièrent leurs troupes extraordinaires. II
garda toutes les Tiennes. Il fit de la paix un temps
de conquêtes. Il était même si sur alors de son pou-
i 680. voir qu’il établit dans Metz et dans Brisac (t) des
Jurisdictîon jurisdictions, pour réunir à sa couronne toutes les
suries princes
de l’Empire.
terres qui pouvaient avoir été autrefois de la dépen-
dance de l’Alsace ou des Trois-Evêchés , mais qui
depuis un temps immémorial avaient passé sous
d’autres maîtres. Beaucoup de souverains de l’Empire,
l’électeur palatin , le roi d Espagne même , qui avait
quelques bailliages dans ces pays, le roi de Suède ,
comme duc des Deux-Ponts, furent cités devant ces
chambres, pour rendre hommage au roi de France ,
(r) Dans la compilation intitulée Mémoires de madame de Maintenait,
ûn trouve, tonie III, pageaj, ces mots : les réunions des chambres de Met{
et de Besançon : nous avons cru d’abord qu’il y avait eu une chambre
de Besançon réunie à celle de Metz. Nous avons consulté tous les auteurs ;
nous avons trouvé que jamais il n’y eut à Besançon de chambre instituée
pour juger quelles terres voisines pouvaient appartenir à la France. Il
n’y eut en 1680 que le conseil de Brisac et celui de Metz chargés de réunir
à la France les terres qu’on croyait démembrées de l’Alsace et des Trois-
Evêchés. Ce fut le parlement de Besançon qui réunit pour quelque temps
Mont-Béliard à la France.
PRISE
CHAPITRE XIV.
Prife de Strasbourg. Bombardement d'Alger. Sou*
mission de Gènes. Ambassade de Siam. 'Le pape
bravé dans Rome. Electorat de Cologne difputé.
H/’AMBITION de Louis XIC ne fut point retenue
par cette paix générale. L’Empire, l’Espagne, la Hol-
lande licencièrent leurs troupes extraordinaires. II
garda toutes les Tiennes. Il fit de la paix un temps
de conquêtes. Il était même si sur alors de son pou-
i 680. voir qu’il établit dans Metz et dans Brisac (t) des
Jurisdictîon jurisdictions, pour réunir à sa couronne toutes les
suries princes
de l’Empire.
terres qui pouvaient avoir été autrefois de la dépen-
dance de l’Alsace ou des Trois-Evêchés , mais qui
depuis un temps immémorial avaient passé sous
d’autres maîtres. Beaucoup de souverains de l’Empire,
l’électeur palatin , le roi d Espagne même , qui avait
quelques bailliages dans ces pays, le roi de Suède ,
comme duc des Deux-Ponts, furent cités devant ces
chambres, pour rendre hommage au roi de France ,
(r) Dans la compilation intitulée Mémoires de madame de Maintenait,
ûn trouve, tonie III, pageaj, ces mots : les réunions des chambres de Met{
et de Besançon : nous avons cru d’abord qu’il y avait eu une chambre
de Besançon réunie à celle de Metz. Nous avons consulté tous les auteurs ;
nous avons trouvé que jamais il n’y eut à Besançon de chambre instituée
pour juger quelles terres voisines pouvaient appartenir à la France. Il
n’y eut en 1680 que le conseil de Brisac et celui de Metz chargés de réunir
à la France les terres qu’on croyait démembrées de l’Alsace et des Trois-
Evêchés. Ce fut le parlement de Besançon qui réunit pour quelque temps
Mont-Béliard à la France.