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462 PAIX DE RYSVICK.
Les affaires politiques se traitaient dans le conseil ;
les résolutions s’y prenaient. Le marquis de Tord.
encore jeune n’était chargé que de l’exécution Tout
le conseil voulait la paix. Le duc de Beauvilliers sur-
tout y représentait avec force la misère des peuples.
de Maintenon en était touchée: le roi n’y était
pas insensible. Cette misère fesait d’autant plus d’im-
pression qu’on tombait de cet état ssorissant, où le
ministre Colbert avait mis le royaume. Les grands
établisfemens en tout genre avaient prodigieusement
coûté , et l’économie ne réparait pas le dérangement
de ces dépenses forcées. Ce mal intérieur étonnait i
parce qu’on ne l’avait jamais senti depuis que
Louis XIV gouvernait par lui-même. Voilà les causes
de là paix deRysvick. (zz) Des sentimens vertueux
y inssuèrent certainement. Ceux qui pensent que les
rois et leurs ministres sacriflent sans ceffe et sans
mesurc à l’ambition, ne se trompent pas moins que
celui qui penserait qu’ils sacrifient toujours au
bonheur du monde.
Restitutions Le roi rendit donc à la branche autrichienne d’Es-
rXa Y.zFrpa2>ne tout Ge ssu il 1^ avait Pris vers lGs Pyrénées ,
et ce qu’il venait de lui prendre en Flandre dans
cette dernière guerre; Luxembourg, Mous, Ath,
Courtrai. Il reconnut pour roi légitime d’Angleterre
le roi Guillaume, traité jusqu’alors de prince d’Orange,
d’usurpateur et de tyran. Il promit de ne donner
aucun secours à ses ennemis. Le roi Jacques , dont
le nom sut omis dans le traité , resta dans Saint-
Germain , avec le nom inutile de roi, et des pensions
diy Paix précipitée, par le seul motis de soulager le royaume. Mémoires
'le Tord , totn.I, jag. $o „ pteniiète édition.
 
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