IL FAUT PRENDRE UN PARTI,
o u
LE PRINCIPE D’ACTION.
D I A T R I B L
Ce n’est pas entre la Rulïie et la Turquie qu’il
s’agit de prendre un parti ; car ces deux Etats feront
la paix tôt ou tard sans que je m’en mêle.
Il ne s’agit pas de se déclarer pour une faction
anglaise contre une autre faction ; car bientôt elles
auront disparu pour faire place à d’autres.
Je ne cherche point à faire un choix entre les
chrétiens grecs , les arménien», les eutichiens , les
jacobites , les chrétiens appelés papistes , les luthé-
riens , les calvinistes , les anglicans , les primitifs
appelés quakers , les anabaptistes, les jansénistes , les
molinistes, les sociniens, les piétistes , et tant d’au-
tres iftes. Je veux vivre honnêtement avec tous ces
meilleurs quand j’en rencontrerai, sans jamais disputcr
avec eux ; parce qu’il n’y en a pas un seul qui ,
lorsqu’il aura un écu à partager avec moi , ne sâche
parsaitement son compte , et qui consente à perdre une
obole pour le salut de mon ame ou de la sienne.
Je ne prendrai point parti entre les anciens parle-
mens de France et les nouveaux, parce que dans peu
d’années il n’en sera plus question.
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LE PRINCIPE D’ACTION.
D I A T R I B L
Ce n’est pas entre la Rulïie et la Turquie qu’il
s’agit de prendre un parti ; car ces deux Etats feront
la paix tôt ou tard sans que je m’en mêle.
Il ne s’agit pas de se déclarer pour une faction
anglaise contre une autre faction ; car bientôt elles
auront disparu pour faire place à d’autres.
Je ne cherche point à faire un choix entre les
chrétiens grecs , les arménien», les eutichiens , les
jacobites , les chrétiens appelés papistes , les luthé-
riens , les calvinistes , les anglicans , les primitifs
appelés quakers , les anabaptistes, les jansénistes , les
molinistes, les sociniens, les piétistes , et tant d’au-
tres iftes. Je veux vivre honnêtement avec tous ces
meilleurs quand j’en rencontrerai, sans jamais disputcr
avec eux ; parce qu’il n’y en a pas un seul qui ,
lorsqu’il aura un écu à partager avec moi , ne sâche
parsaitement son compte , et qui consente à perdre une
obole pour le salut de mon ame ou de la sienne.
Je ne prendrai point parti entre les anciens parle-
mens de France et les nouveaux, parce que dans peu
d’années il n’en sera plus question.