CONFESSION. 75
Dans la dernière révolution de Gènes , on
avertissait toutes les consciences qu’il n’y avait
point de salut pour quiconque ne prendrait pas
les armes contre les Autrichiens.
Ce remède salutaire se tourna de tout temps en
poison. Lçs assassins des Sforzes, des Médicis , des
princes d’Orange, des rois de France , se préparèrent
aux parricides par le sacrement de la confession.
Louis XI, la Brinvilliers se confessaient dès qu’ils
avaient commis un grand crime , et se confessaient
souvent, comme les gourmands prennent médecine
pour avoir plus d’appétit.
De la révélation de la confejsion.
Jaurigny et Baltazar Gérard , assassins du prince
d’Orange Guillaume Z, le dominicain Jacques Clément,
Jean Châtcl, le feuillant Ravaillac et tous les autres
parricides de ce temps-là se confessèrent avant de
commettre leurs crimes. Le fanatisme, dans ces siècles
déplorables, était parvenu à un tel excès, que la
confession n’était qu’un engagement de plus à
consommer leur scélératesse : elle devenaitsacrée , par
cette raison que la confession est un sacrement.
Strada dit lui-même que Jaurigny non ante facinus
aggredi sufiinuit quàm expiatam noxis animam apud domi-
nicanum faccrdotem. cælejli panefirmaverit. Jaurigny riofa
entreprendre cette action fans avoir fortifié par le pain célefie
son ame purgée par la confefsion aux pieds d'un dominicain.
On voit, dans l’interrogatoire de Ravaillac, que ce
malheureux sortant des feuillans, et voulant entrer
chez les jésuites, s’était adrelsé au jésuite d’Aubigni?
Dans la dernière révolution de Gènes , on
avertissait toutes les consciences qu’il n’y avait
point de salut pour quiconque ne prendrait pas
les armes contre les Autrichiens.
Ce remède salutaire se tourna de tout temps en
poison. Lçs assassins des Sforzes, des Médicis , des
princes d’Orange, des rois de France , se préparèrent
aux parricides par le sacrement de la confession.
Louis XI, la Brinvilliers se confessaient dès qu’ils
avaient commis un grand crime , et se confessaient
souvent, comme les gourmands prennent médecine
pour avoir plus d’appétit.
De la révélation de la confejsion.
Jaurigny et Baltazar Gérard , assassins du prince
d’Orange Guillaume Z, le dominicain Jacques Clément,
Jean Châtcl, le feuillant Ravaillac et tous les autres
parricides de ce temps-là se confessèrent avant de
commettre leurs crimes. Le fanatisme, dans ces siècles
déplorables, était parvenu à un tel excès, que la
confession n’était qu’un engagement de plus à
consommer leur scélératesse : elle devenaitsacrée , par
cette raison que la confession est un sacrement.
Strada dit lui-même que Jaurigny non ante facinus
aggredi sufiinuit quàm expiatam noxis animam apud domi-
nicanum faccrdotem. cælejli panefirmaverit. Jaurigny riofa
entreprendre cette action fans avoir fortifié par le pain célefie
son ame purgée par la confefsion aux pieds d'un dominicain.
On voit, dans l’interrogatoire de Ravaillac, que ce
malheureux sortant des feuillans, et voulant entrer
chez les jésuites, s’était adrelsé au jésuite d’Aubigni?