DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.49789#0302
TAXE.
294,
extrait zn-8°, dont voici le titre: Taxes des parties
cafuc.Ues de la boutique du pape, en latin et en français y
avec annotations prinses des décrets, conciles, et canons tant
vieux que modernes, pour la vérification de la difcipline
anciennement obfervée en FEglife; par A. D. P. Mais
quoiqu’il n’avertisse point que son ouvrage n’est qu’un
abrégé de l’autre, bien loin de corrompre son original,
il en retranche au contraire quelques traits odieux ,
tels que celui qui se lit pag. 23, ligne 9, d’en bas
dans l’édition de Paris : le voici. ,, Et remarquez soi-
,, gneusement que ces sortes de grâces et de dispenses
,, ne s’accordent point aux pauvres, parce que n’ayant
,, pas de quoi, ils ne peuvent être consolés. ,,
Il est vrai encore que du Pinet évalue ses taxes par
tournois, ducats, et carlins ; mais comme il observe ,
page 42, que les carlins et les gros sont de la même
valeur, en substituant à la taxe de cinq, six, sept
gros etc. qui est dans son original, celle d’un nombre
égal de carlins , ce n’est point le falsifier. En voici I3
preuve dans les quatre articles déjà cités de l’original.
L’absolution, dit du Pinet , pour celui qui connaît
charnellement sa mère , sa sœur , ou quelqu’autre
parente ou alliée, ou sa commère de baptême, est.
taxée à cinq carlins.
L’absolution pour celui qui dépucelle une jeune
sille, est taxée à six carlins.
L’absolution pour celui qui révèle la consession de
quelque pénitent, est taxée à sept carlins.
L’absolution pour celui qui a tué son père , sa
mère , son frère , sa sœur , sa femme , ou quelqu’autre
parent ou allié , laïque néanmoins , est taxée à cinq
294,
extrait zn-8°, dont voici le titre: Taxes des parties
cafuc.Ues de la boutique du pape, en latin et en français y
avec annotations prinses des décrets, conciles, et canons tant
vieux que modernes, pour la vérification de la difcipline
anciennement obfervée en FEglife; par A. D. P. Mais
quoiqu’il n’avertisse point que son ouvrage n’est qu’un
abrégé de l’autre, bien loin de corrompre son original,
il en retranche au contraire quelques traits odieux ,
tels que celui qui se lit pag. 23, ligne 9, d’en bas
dans l’édition de Paris : le voici. ,, Et remarquez soi-
,, gneusement que ces sortes de grâces et de dispenses
,, ne s’accordent point aux pauvres, parce que n’ayant
,, pas de quoi, ils ne peuvent être consolés. ,,
Il est vrai encore que du Pinet évalue ses taxes par
tournois, ducats, et carlins ; mais comme il observe ,
page 42, que les carlins et les gros sont de la même
valeur, en substituant à la taxe de cinq, six, sept
gros etc. qui est dans son original, celle d’un nombre
égal de carlins , ce n’est point le falsifier. En voici I3
preuve dans les quatre articles déjà cités de l’original.
L’absolution, dit du Pinet , pour celui qui connaît
charnellement sa mère , sa sœur , ou quelqu’autre
parente ou alliée, ou sa commère de baptême, est.
taxée à cinq carlins.
L’absolution pour celui qui dépucelle une jeune
sille, est taxée à six carlins.
L’absolution pour celui qui révèle la consession de
quelque pénitent, est taxée à sept carlins.
L’absolution pour celui qui a tué son père , sa
mère , son frère , sa sœur , sa femme , ou quelqu’autre
parent ou allié , laïque néanmoins , est taxée à cinq