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moindre plan. Ces données sont si imparfaites que toutes
les suppositions sont permises. Heureusement les frag-
ments intéressants, parsemés çà et là, au pied du rocher,
limitent singulièrement le domaine de l'hypothèse et per-
mettront peut-être de classer le monument. Voici ces
fragments, la plupart à moitié enterrés dans le sol :
I. Deux tambours de colonne, à cannelures avec listel.
II. Un fragment de corniche 1,10 de long, ornée d'oves
et de denticules.
III. Une architrave divisée en trois plates-bandes, haute
de 0,45; la dernière est ornée d'oves et de flèches sou-
lignées d'un chapelet.
IV. Un fragment de marbre avec des restes de scul-
ptures en forme de palmettes.
Ces débris intéressants qui sont tous d'une ordonnance
ionique d'une époque relativement basse, appartenaient
évidemment à un petit temple romain qui couronnait ce
rocher et dont les blocs de calcaire encore en place for-
maient le soubassement. Détruit par quelque tremblement
de terre, ses débris auront été enlevés pièce à pièce ; des
monceaux d'éclats de marbre prouvent clairement que les
ruines ont servi de carrière aux tailleurs de pierre.
A l'est de ce monument, on distingue clans le sol une
construction circulaire en briques, avec une entrée ; la
destruction en est trop avancée pour permettre de l'iden-
tifier ; peut-être était-ce une citerne. En marchant tou-
jours vers l'est, on arrive à l'extrémité de l'esplanade,
artificielle à cet endroit, puisque tout à coup se présente,
sur une longueur de 50 mètres, un mur de soutènement
qui domine la vallée voisine de trois à quatre mètres. Ce
mur est d'un appareil essentiellement polygonal et bien
conservé clans toute sa longueur.
Enfin, vers le nord, on distingue, çà et là, à fleur de
terre, les restes d'un mur qui se dirige vers la plaine pour
aller couper la route de Kos-Bunar à Thiré.
moindre plan. Ces données sont si imparfaites que toutes
les suppositions sont permises. Heureusement les frag-
ments intéressants, parsemés çà et là, au pied du rocher,
limitent singulièrement le domaine de l'hypothèse et per-
mettront peut-être de classer le monument. Voici ces
fragments, la plupart à moitié enterrés dans le sol :
I. Deux tambours de colonne, à cannelures avec listel.
II. Un fragment de corniche 1,10 de long, ornée d'oves
et de denticules.
III. Une architrave divisée en trois plates-bandes, haute
de 0,45; la dernière est ornée d'oves et de flèches sou-
lignées d'un chapelet.
IV. Un fragment de marbre avec des restes de scul-
ptures en forme de palmettes.
Ces débris intéressants qui sont tous d'une ordonnance
ionique d'une époque relativement basse, appartenaient
évidemment à un petit temple romain qui couronnait ce
rocher et dont les blocs de calcaire encore en place for-
maient le soubassement. Détruit par quelque tremblement
de terre, ses débris auront été enlevés pièce à pièce ; des
monceaux d'éclats de marbre prouvent clairement que les
ruines ont servi de carrière aux tailleurs de pierre.
A l'est de ce monument, on distingue clans le sol une
construction circulaire en briques, avec une entrée ; la
destruction en est trop avancée pour permettre de l'iden-
tifier ; peut-être était-ce une citerne. En marchant tou-
jours vers l'est, on arrive à l'extrémité de l'esplanade,
artificielle à cet endroit, puisque tout à coup se présente,
sur une longueur de 50 mètres, un mur de soutènement
qui domine la vallée voisine de trois à quatre mètres. Ce
mur est d'un appareil essentiellement polygonal et bien
conservé clans toute sa longueur.
Enfin, vers le nord, on distingue, çà et là, à fleur de
terre, les restes d'un mur qui se dirige vers la plaine pour
aller couper la route de Kos-Bunar à Thiré.